(1re partie)
«Parler de moi en bien ou en mal, mais l’essentiel parler de moi.»
Napoléon Bonaparte
Alors que le projet du film sur l’Emir Abdelkader est en suspens, on annonce la création du projet d’un film international sur la vie de Boumediene.
C’est en tout cas, ce que la boîte audiovisuelle algéro-libanaise Vox Algérie, vient d’annoncer auprès de la presse. Selon l’associé algérien Réda Megueni, les hautes instances algériennes auraient donné leur accord pour le tournage de cette superproduction, mais le hic et que ce sont les Egyptiens qui ont fait la demande auprès de Vox, pour tourner la vie de Boumediene.
Il faut dire que les Egyptiens ont été les seuls Arabes à tourner des films autobiographiques sur des figures historiques contemporaines, telles que Nasser ou Saddat, qui fut assassiné par les frères musulmans en 1978. Aucun autre pays arabe n’a osé ou voulu faire des films sur ces présidents arabes, dont les héritiers sont encore vivants et dont le traitement risque de déranger le pouvoir en place.
Même les Syriens, champions des films historiques arabes, n’ont pas osé faire des films sur le président Assad ou même sur d’autres chefs historiques arabes comme Saddam, Hassen II ou même Nasser. La seule production réalisée par les Syriens sur un personnage historique contemporain a été sur le roi Farouq, feuilleton diffusé sur la chaîne satellite MBC1, lequel aborde la vie du dernier monarque d’Egypte...Le feuilleton Al-malek Farouq (le roi Farouq), écrit par la scénariste égyptienne Lamis Gaber et réalisé par le Syrien Hatem Ali; avait provoqué une polémique en Egypte sur le fait que les Egyptiens souhaitaient un comédien égyptien pour interpréter le rôle de leur dernier roi. Le héros Taym al-Hassan était Syrien. La même polémique risquerait d’éclater en Algérie si un autre comédien interprétait le rôle de Boumediene. Le choix des Egyptiens pour la technique est justifié, mais pour l’artistique ça peut créer un précédant.
On se souvient de la polémique provoquée par le traitement des Syriens d’une des héroïnes algériennes Fatma N’ssoumer. L’Algérie dispose, en effet, de réalisateurs et de comédiens capables du meilleur. C’est le cas de Slimane Benaïssa, qui a interprété à la perfection le rôle de Messali Hadj dans le dernier film de Rachedi Benboulaïd. Ce dernier a dû garder sa barbe une année et aller à Montréal rencontrer la fille de Messali Hadj pour s’imprégner du personnage. Il ne jouera pourtant que 10 minutes dans un film qui a duré trois heures. Mais ce professionnalisme n’existe pas chez tous nos comédiens, car même s’il est vrai qu’ils n’ont pas l’étoffe des comédiens syriens ou égyptiens, ils sont étonnants quand il s’agit d’interpréter des rôles historiques.
Il suffit de voir le cas de Athmane Ariouet, qui était souvent enrôlé dans les films comme fellah. Jouer le personnage de Boumediene à l’écran est un rôle de composition difficile pour un Egyptien, mais pas pour un Algérien qui connaît déjà le charisme et la réputation du personnage...
«Parler de moi en bien ou en mal, mais l’essentiel parler de moi.»
Napoléon Bonaparte
Alors que le projet du film sur l’Emir Abdelkader est en suspens, on annonce la création du projet d’un film international sur la vie de Boumediene.
C’est en tout cas, ce que la boîte audiovisuelle algéro-libanaise Vox Algérie, vient d’annoncer auprès de la presse. Selon l’associé algérien Réda Megueni, les hautes instances algériennes auraient donné leur accord pour le tournage de cette superproduction, mais le hic et que ce sont les Egyptiens qui ont fait la demande auprès de Vox, pour tourner la vie de Boumediene.
Il faut dire que les Egyptiens ont été les seuls Arabes à tourner des films autobiographiques sur des figures historiques contemporaines, telles que Nasser ou Saddat, qui fut assassiné par les frères musulmans en 1978. Aucun autre pays arabe n’a osé ou voulu faire des films sur ces présidents arabes, dont les héritiers sont encore vivants et dont le traitement risque de déranger le pouvoir en place.
Même les Syriens, champions des films historiques arabes, n’ont pas osé faire des films sur le président Assad ou même sur d’autres chefs historiques arabes comme Saddam, Hassen II ou même Nasser. La seule production réalisée par les Syriens sur un personnage historique contemporain a été sur le roi Farouq, feuilleton diffusé sur la chaîne satellite MBC1, lequel aborde la vie du dernier monarque d’Egypte...Le feuilleton Al-malek Farouq (le roi Farouq), écrit par la scénariste égyptienne Lamis Gaber et réalisé par le Syrien Hatem Ali; avait provoqué une polémique en Egypte sur le fait que les Egyptiens souhaitaient un comédien égyptien pour interpréter le rôle de leur dernier roi. Le héros Taym al-Hassan était Syrien. La même polémique risquerait d’éclater en Algérie si un autre comédien interprétait le rôle de Boumediene. Le choix des Egyptiens pour la technique est justifié, mais pour l’artistique ça peut créer un précédant.
On se souvient de la polémique provoquée par le traitement des Syriens d’une des héroïnes algériennes Fatma N’ssoumer. L’Algérie dispose, en effet, de réalisateurs et de comédiens capables du meilleur. C’est le cas de Slimane Benaïssa, qui a interprété à la perfection le rôle de Messali Hadj dans le dernier film de Rachedi Benboulaïd. Ce dernier a dû garder sa barbe une année et aller à Montréal rencontrer la fille de Messali Hadj pour s’imprégner du personnage. Il ne jouera pourtant que 10 minutes dans un film qui a duré trois heures. Mais ce professionnalisme n’existe pas chez tous nos comédiens, car même s’il est vrai qu’ils n’ont pas l’étoffe des comédiens syriens ou égyptiens, ils sont étonnants quand il s’agit d’interpréter des rôles historiques.
Il suffit de voir le cas de Athmane Ariouet, qui était souvent enrôlé dans les films comme fellah. Jouer le personnage de Boumediene à l’écran est un rôle de composition difficile pour un Egyptien, mais pas pour un Algérien qui connaît déjà le charisme et la réputation du personnage...
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