Le manque de crédibilité et l’absence de cohérence dans le discours de certains candidats, qui tantôt se revendiquent du courant démocrate, tantôt du courant islamiste et tantôt des deux à la fois, ont discrédité la campagne pour la présidentielle.
Le rideau est tombé hier sur la campagne électorale pour la présidentielle du 9 avril et les Algériens auront ainsi vécu, l’espace de trois semaines, meetings, discours et actions de proximité des six candidats en lice pour la magistrature suprême.
Quel bilan peut-on faire ? Les candidats ont-ils convaincu ? Les Algériens ont-ils été emballés par la politique en oubliant leurs préoccupations quotidiennes le temps d’un rassemblement populaire ?
Des questions que l’on se pose après 21 jours d’une campagne menée par les candidats. Mais force est de constater qu’au-delà des moyens dont disposaient les uns et les autres, le discours a été le même tout au long des trois semaines. Hormis le Président-candidat, qui a opté pour un discours thématique, allant jusqu’à briser certains tabous, notamment ceux liés à la réconciliation nationale en demandant aux repentis de présenter leurs excuses pour leurs crimes commis, il faut bien relever que les autres candidats ont lassé une population qui a déjà perdu goût à la chose politique.
Le manque de crédibilité et l’absence de cohérence dans le discours de certains candidats, qui tantôt se revendiquent du courant démocrate, tantôt du courant islamiste et tantôt des deux à la fois, ont discrédité la campagne pour la présidentielle.
Mais probablement que les lièvres voulaient à tout prix adopter le discours du système qui manie très habilement le langage à la carte, faisant un équilibre parfait des constantes nationales.
Or, les Algériens avaient besoin pour cette présidentielle d’un ton nouveau qui évoque largement leurs attentes, leurs craintes et leurs espoirs. Sur ce plan bien précis, Abdelaziz Bouteflika, qui avait entamé la campagne avant l’heure, a rassuré les Algériens en annonçant un certain nombre de mesures concrètes à l’adresse des agriculteurs, des jeunes et des étudiants notamment.
Demeure l’inconnue de la participation. Les partis de l’Alliance présidentielle parlent déjà d’un taux qui avoisinerait les 60%. Le verdict des urnes le confirmera-t-il ?
Salim Tamani - Liberté
Le rideau est tombé hier sur la campagne électorale pour la présidentielle du 9 avril et les Algériens auront ainsi vécu, l’espace de trois semaines, meetings, discours et actions de proximité des six candidats en lice pour la magistrature suprême.
Quel bilan peut-on faire ? Les candidats ont-ils convaincu ? Les Algériens ont-ils été emballés par la politique en oubliant leurs préoccupations quotidiennes le temps d’un rassemblement populaire ?
Des questions que l’on se pose après 21 jours d’une campagne menée par les candidats. Mais force est de constater qu’au-delà des moyens dont disposaient les uns et les autres, le discours a été le même tout au long des trois semaines. Hormis le Président-candidat, qui a opté pour un discours thématique, allant jusqu’à briser certains tabous, notamment ceux liés à la réconciliation nationale en demandant aux repentis de présenter leurs excuses pour leurs crimes commis, il faut bien relever que les autres candidats ont lassé une population qui a déjà perdu goût à la chose politique.
Le manque de crédibilité et l’absence de cohérence dans le discours de certains candidats, qui tantôt se revendiquent du courant démocrate, tantôt du courant islamiste et tantôt des deux à la fois, ont discrédité la campagne pour la présidentielle.
Mais probablement que les lièvres voulaient à tout prix adopter le discours du système qui manie très habilement le langage à la carte, faisant un équilibre parfait des constantes nationales.
Or, les Algériens avaient besoin pour cette présidentielle d’un ton nouveau qui évoque largement leurs attentes, leurs craintes et leurs espoirs. Sur ce plan bien précis, Abdelaziz Bouteflika, qui avait entamé la campagne avant l’heure, a rassuré les Algériens en annonçant un certain nombre de mesures concrètes à l’adresse des agriculteurs, des jeunes et des étudiants notamment.
Demeure l’inconnue de la participation. Les partis de l’Alliance présidentielle parlent déjà d’un taux qui avoisinerait les 60%. Le verdict des urnes le confirmera-t-il ?
Salim Tamani - Liberté
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