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Un tunnel et un viaduc pour désengorger la capitale
Devant la saturation du réseau routier à Alger
Un tunnel et un viaduc pour désengorger la capitale
Deux grands projets routiers pour la capitale seront bientôt lancés : un long tunnel qui traversera Alger pour aller de la trémie de la place Addis-Abeba jusqu’à la cité Malki, dans le val d’Hydra, à Ben Aknoun, et un viaduc long d’un kilomètre devant assurer la jonction entre la radiale d’Oued-Ouchayah et Baraki.
Ces deux ouvrages permettront de décongestionner la capitale. C’est ce qu’a fait savoir hier le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, en marge de sa visite de travail et d’inspection à travers plusieurs points de la capitale.
Affirmant que les études pour la réalisation de ces deux projets sont déjà engagées, le ministre a précisé que les travaux d’exécution seront lancés d’ici à la fin de l’année en cours.
Pour un coût estimé à près de 8 milliards de dinars, le grand viaduc de Baraki de 2 fois 3 voies consiste en un pont de liaison sur l’itinéraire de la voie express devant aller du port d’Alger jusqu’à l’autoroute est. Quant au tunnel dit Val d’Hydra de 2 fois 2 voies, il reliera la voie express allant de la place du 1er-Mai à la trémie d’Addis-Abeba et la cité Malki pour aller vers la rocade de Ben Aknoun. Cet important projet, a indiqué le ministre, devrait soulager la circulation dans El-Biar, commune qui ne peut plus supporter l’important flux de véhicules qui s’y déverse quotidiennement.
Le ministre n’a avancé aucune estimation financière pour ce projet. Il a fait part de son appréhension quant aux contraintes du sous-sol, surtout en ce qui concerne les différents réseaux de canalisation. D’où son insistance auprès des responsables de son département pour bien étudier toutes les offres afin d’opter pour l’entreprise la plus performante dans ce domaine.
Par ailleurs, le ministre a inspecté durant la journée d’hier quatre projets en cours de réalisation. Il s’agit de la voie express Aïn-Benian - Boufarik, sur 22 kilomètres, de l’aménagement de l’échangeur de la pénétrante de Garidi (Kouba) pour aller vers la rocade sud d’Alger, de l’échangeur de la RN5, situé entre l’autoroute de l’Est et l’évitement de la RN 24, et du dédoublement de la RN 24 devant assurer la liaison entre Alger et Boumerdès.
Concernant ce dernier projet, M. Ghoul a rappelé que la première tranche reliant Qahouat Chergui à la Cité des Bananiers a été déjà livrée et que les travaux de terrassement du tronçon Qahouat Chergui-Boumerdès sont achevés. Il ne reste que la jonction de la partie d’Alger.
Le vrai casse-tête, selon le ministre, c’est l’expropriation des habitants. M. Ghoul veut rester optimiste quant au règlement de ce problème. Il a par ailleurs exhorté les responsables des projets à respecter le côté esthétique pour que les différents projets soient en harmonie avec l’environnement.
Sur ce plan, le ministre a laissé paraître son irritation vis-à-vis des responsables, notamment ceux du secteur de Qahouat Chergui où il a constaté des négligences dans l’esthétique en comparaison d’autres sites de la capitale. Il a invité les responsables à être plus sérieux.
Jeune Indépendant
Un tunnel et un viaduc pour désengorger la capitale
Deux grands projets routiers pour la capitale seront bientôt lancés : un long tunnel qui traversera Alger pour aller de la trémie de la place Addis-Abeba jusqu’à la cité Malki, dans le val d’Hydra, à Ben Aknoun, et un viaduc long d’un kilomètre devant assurer la jonction entre la radiale d’Oued-Ouchayah et Baraki.
Ces deux ouvrages permettront de décongestionner la capitale. C’est ce qu’a fait savoir hier le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, en marge de sa visite de travail et d’inspection à travers plusieurs points de la capitale.
Affirmant que les études pour la réalisation de ces deux projets sont déjà engagées, le ministre a précisé que les travaux d’exécution seront lancés d’ici à la fin de l’année en cours.
Pour un coût estimé à près de 8 milliards de dinars, le grand viaduc de Baraki de 2 fois 3 voies consiste en un pont de liaison sur l’itinéraire de la voie express devant aller du port d’Alger jusqu’à l’autoroute est. Quant au tunnel dit Val d’Hydra de 2 fois 2 voies, il reliera la voie express allant de la place du 1er-Mai à la trémie d’Addis-Abeba et la cité Malki pour aller vers la rocade de Ben Aknoun. Cet important projet, a indiqué le ministre, devrait soulager la circulation dans El-Biar, commune qui ne peut plus supporter l’important flux de véhicules qui s’y déverse quotidiennement.
Le ministre n’a avancé aucune estimation financière pour ce projet. Il a fait part de son appréhension quant aux contraintes du sous-sol, surtout en ce qui concerne les différents réseaux de canalisation. D’où son insistance auprès des responsables de son département pour bien étudier toutes les offres afin d’opter pour l’entreprise la plus performante dans ce domaine.
Par ailleurs, le ministre a inspecté durant la journée d’hier quatre projets en cours de réalisation. Il s’agit de la voie express Aïn-Benian - Boufarik, sur 22 kilomètres, de l’aménagement de l’échangeur de la pénétrante de Garidi (Kouba) pour aller vers la rocade sud d’Alger, de l’échangeur de la RN5, situé entre l’autoroute de l’Est et l’évitement de la RN 24, et du dédoublement de la RN 24 devant assurer la liaison entre Alger et Boumerdès.
Concernant ce dernier projet, M. Ghoul a rappelé que la première tranche reliant Qahouat Chergui à la Cité des Bananiers a été déjà livrée et que les travaux de terrassement du tronçon Qahouat Chergui-Boumerdès sont achevés. Il ne reste que la jonction de la partie d’Alger.
Le vrai casse-tête, selon le ministre, c’est l’expropriation des habitants. M. Ghoul veut rester optimiste quant au règlement de ce problème. Il a par ailleurs exhorté les responsables des projets à respecter le côté esthétique pour que les différents projets soient en harmonie avec l’environnement.
Sur ce plan, le ministre a laissé paraître son irritation vis-à-vis des responsables, notamment ceux du secteur de Qahouat Chergui où il a constaté des négligences dans l’esthétique en comparaison d’autres sites de la capitale. Il a invité les responsables à être plus sérieux.
Jeune Indépendant
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