Tweet
Immobilier: Palmeraie Développement maintient ses investissements
· 6,3 milliards de DH pour deux projets à Casablanca et Marrakech
· Un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de DH
· Le groupe table sur une croissance de 25% en 2009
Si le secteur immobilier connaît un ralentissement, la concurrence est rude. Aussi le groupe immobilier Palmeraie Développement a-t-il décidé de se démarquer avec une stratégie très offensive. Déjà, le groupe veut s’engager à livrer tous les projets du groupe en une seule phase. «Pour éviter les nuisances aux premiers acquéreurs», soutient-on. Un plus pour ce groupe qui, selon Juan Cano, directeur général, a su «préserver la confiance et la reconnaissance d’une clientèle locale, représentant près de 90% du cœur de cible». En clair, le groupe maintiendra la même stratégie pour 2009, sachant que le management est déterminé à «consolider son positionnement de leader du marché de l’immobilier de luxe». De plus, «nous sommes convaincus que ce ralentissement va réguler le marché et permettre à l’acquéreur d’avoir une réelle évaluation qualitative de ce qu’est et devrait être ce segment», lance, un brin provocateur, Cano. En tout cas, le défi semble irréversiblement lancé. Les équipes marketing et commerciales du groupe répètent à l’envi que «quel que soit le contexte économique», Palmeraie Développement refuse de sacrifier la qualité de ses projets sur l’autel du profit. Cette démonstration à tout va, pour donner une idée sur ses standards qualité, analysant la structure du coût de revient du projet California Golf Resort à Casablanca, d’un investissement de 3,5 milliards de DH, en dit long sur la détermination du groupe. «Seuls 20% de cet investissement sont consacrés aux gros œuvres, le reste va aux finitions et prestations». Cette décortication de la structure du coût tient-elle compte de la conjoncture actuelle du secteur? A Palmeraie Développement, l’on se refuse à tout commentaire visant à analyser le secteur de façon globale.
Pour Cano, le groupe s’inscrit dans une optique de «maintien d’une croissance positive et continue». Après un chiffre d’affaires dépassant le milliard de dirhams, le groupe présidé par Abdelali Berrada table sur une croissance de 25% en 2009. Ce qui justifie les gros investissements du groupe - 6,5 milliards de DH - dans les projets de California Golf Resort et Les Jardins de l’Atlas à Marrakech. Deux projets qui intègrent l’expertise et la maîtrise du concept Resort et hôtellerie du groupe. A ce titre, le management n’hésite pas à dire que le programme California Golf Resort vise à recréer le prestigieux quartier d’Anfa de Casablanca à Bouskoura. Pour ses promoteurs, «il est le seul projet de cette envergure à offrir un programme de financement en VEFA (Vente en état futur d’achèvement) permettant un financement acquéreur total et garanti par les établissements bancaires».
Ici et là, l’on parle de repositionnement des prix dans le luxe. Chez Palmeraie Développement, on botte en touche et l’on défend que le positionnement sur ce volet reste inchangé. Seul bémol, le développeur reconnaît créer «des offres commerciales basées sur des formules d’acquisitions uniques au Maroc». C’est le cas pour Les Jardins de l’Atlas, un projet qui prend en charge 70% du financement de toute acquisition, «grâce à des partenariats bancaires et à une expertise confirmée dans la gestion locative et la rentabilisation de biens».
La stratégie de développement du groupe est également restée inchangée: renforcer son leadership «en tant que précurseur et expert de l’immobilier de luxe depuis près d’un quart de siècle».
L'Economiste
· 6,3 milliards de DH pour deux projets à Casablanca et Marrakech
· Un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de DH
· Le groupe table sur une croissance de 25% en 2009
Si le secteur immobilier connaît un ralentissement, la concurrence est rude. Aussi le groupe immobilier Palmeraie Développement a-t-il décidé de se démarquer avec une stratégie très offensive. Déjà, le groupe veut s’engager à livrer tous les projets du groupe en une seule phase. «Pour éviter les nuisances aux premiers acquéreurs», soutient-on. Un plus pour ce groupe qui, selon Juan Cano, directeur général, a su «préserver la confiance et la reconnaissance d’une clientèle locale, représentant près de 90% du cœur de cible». En clair, le groupe maintiendra la même stratégie pour 2009, sachant que le management est déterminé à «consolider son positionnement de leader du marché de l’immobilier de luxe». De plus, «nous sommes convaincus que ce ralentissement va réguler le marché et permettre à l’acquéreur d’avoir une réelle évaluation qualitative de ce qu’est et devrait être ce segment», lance, un brin provocateur, Cano. En tout cas, le défi semble irréversiblement lancé. Les équipes marketing et commerciales du groupe répètent à l’envi que «quel que soit le contexte économique», Palmeraie Développement refuse de sacrifier la qualité de ses projets sur l’autel du profit. Cette démonstration à tout va, pour donner une idée sur ses standards qualité, analysant la structure du coût de revient du projet California Golf Resort à Casablanca, d’un investissement de 3,5 milliards de DH, en dit long sur la détermination du groupe. «Seuls 20% de cet investissement sont consacrés aux gros œuvres, le reste va aux finitions et prestations». Cette décortication de la structure du coût tient-elle compte de la conjoncture actuelle du secteur? A Palmeraie Développement, l’on se refuse à tout commentaire visant à analyser le secteur de façon globale.
Pour Cano, le groupe s’inscrit dans une optique de «maintien d’une croissance positive et continue». Après un chiffre d’affaires dépassant le milliard de dirhams, le groupe présidé par Abdelali Berrada table sur une croissance de 25% en 2009. Ce qui justifie les gros investissements du groupe - 6,5 milliards de DH - dans les projets de California Golf Resort et Les Jardins de l’Atlas à Marrakech. Deux projets qui intègrent l’expertise et la maîtrise du concept Resort et hôtellerie du groupe. A ce titre, le management n’hésite pas à dire que le programme California Golf Resort vise à recréer le prestigieux quartier d’Anfa de Casablanca à Bouskoura. Pour ses promoteurs, «il est le seul projet de cette envergure à offrir un programme de financement en VEFA (Vente en état futur d’achèvement) permettant un financement acquéreur total et garanti par les établissements bancaires».
Ici et là, l’on parle de repositionnement des prix dans le luxe. Chez Palmeraie Développement, on botte en touche et l’on défend que le positionnement sur ce volet reste inchangé. Seul bémol, le développeur reconnaît créer «des offres commerciales basées sur des formules d’acquisitions uniques au Maroc». C’est le cas pour Les Jardins de l’Atlas, un projet qui prend en charge 70% du financement de toute acquisition, «grâce à des partenariats bancaires et à une expertise confirmée dans la gestion locative et la rentabilisation de biens».
La stratégie de développement du groupe est également restée inchangée: renforcer son leadership «en tant que précurseur et expert de l’immobilier de luxe depuis près d’un quart de siècle».
L'Economiste