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Béni Saf: une ville, une discipline, une histoire

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  • Béni Saf: une ville, une discipline, une histoire


    Le basket-ball a toujours été Roi à Béni-Saf, près de Aïn Témouchent, où se sont produits, sur le grounds du stade de cette cité méditerranéenne, de grandes équipes américaines, de l'ex-URSS ou de Chine. Le basket-ball a donné à la ville une renommée internationale, jusqu'à aujourd'hui.

    Le basket-ball a toujours été Roi à Béni-Saf, près de Aïn Témouchent, où se sont produits, sur le grounds du stade de cette cité méditerranéenne, de grandes équipes américaines, de l'ex-URSS ou de Chine. Le basket-ball a donné à la ville une renommée internationale, jusqu'à aujourd'hui. Introduite en 1956-57, cette discipline sportive n’a pas cessé, depuis, de rapporter plusieurs distinctions à Béni Saf, et son stade fétiche, actuellement baptisé du nom du martyr et ancien basketteur «Tabtab Bounouar».

    Soudani Abdelkader en mémoire

    La JPBS, rappelle son ancien joueur Gharbaoui Mohamed, s'est distinguée, avant le recouvrement de la souveraineté nationale, par la présence en son sein de deux joueurs pétris de qualités techniques: Doukali Boucif et surtout le défunt Soudani Abdelkader, le reste des éléments de l'équipe étant des colons. Le club a ainsi remporté la coupe d’Afrique du Nord en 1960/61, lors d'un match palpitant contre l’Electra Sport d’Oran (ESO). Mettant à profit son passage à Annecy (France) en 1958, le défunt Soudani Abdelkader, raconte l'ancien joueur Larbi Bachir, a ramené une nouvelle tactique qui a permis à la JPBS de s’illustrer. L’équipe fut championne d’Oranie et d’Algérie en 1958/59 et 1959/60. A l’indépendance, la JPBS a poursuivi son œuvre et bénéficia des services des Gharbaoui, Sayah Boucif, Bendjebbour Mohamed, notamment. Entraîneur-joueur, Soudani, décédé le 15 avril 2007, donna une autre dimension au club. Surnommé, respectivement, le premier américain de Béni Saf, puis la «Perle noire» de Béni Saf et ensuite, Tatoum, ex-joueur des Globe-Trotters, le défunt Soudani a marqué de son empreinte le basket-ball algérien. «Il a toujours refusé de jouer avec une autre équipe que celle de Béni Saf», précise Gharbaoui. Pourtant, les offres étaient nombreuses de la part des Castors d’Oran et surtout d’Annecy où il devait évoluer en professionnel. Il est resté à Beni Saf, souligne, pour sa part, Sayah Boucif, «même après la suspension de la JPBS en 1968 après la finale perdue du championnat d’Algérie à Constantine». Entre temps, la JPBS évolua dans le championnat d’Oranie avec les équipes de l’ASM Oran et Aïn Larbaa, entre autres. «Plus de trente clubs de basket-ball évoluaient à cette période en Oranie», rappelle Gharbaoui. «D’ailleurs, les cinq joueurs titulaires de la première équipe nationale étaient tous de l’ouest», se souvient-il. Il s’agit, souligne-t-il, des frères Benmessaoud, Bilekhdar, Soudani et Houbi Hocine. Les trois premiers championnats d’Algérie furent remportés par l’ASM Oran, la JPBS a terminé en seconde position. Le premier titre de champion d’Oranie a été décroché par Béni Saf en 1965-66 où elle réussit enfin à battre l’ASM Oran. Mais, en finale nationale, la JPBS a été battue par l’USM Alger.

    Années 60-70 : les années de gloire

    Ces années de gloire se sont poursuivies jusqu’en 1968, année où la JPBS fut suspendue après son match face au RAM Alger à Constantine après une finale tumultueuse. «C’était la fin d’une belle époque», lancent, avec un zeste de nostalgie, Gharbaoui et Sayah. Après une saison «à blanc», la JPBS a repris du service avec des jeunes éléments sous la houlette de feu Soudani. Et, en 1999, le club de basket-ball de Béni-Saf, la JPBS, disparaît définitivement, sous ce sigle, du moins. En effet, la section change d'appellation pour devenir le Chabab Riadhi de Beni Saf (CRBS). «Une page de l’histoire de la discipline a été tournée, mais les anciens sont restés pour faire bénéficier les jeunes de leur expérience», assure-t-on d'ex-joueurs qui remémorent toujours les grands matchs qu'a livrés ce club. Evoluant actuellement en nationale 1B, le club, indique son président, Hasni Abdelhamid, axe son travail sur la formation. Il compte 120 éléments entre benjamins, minimes, cadets, juniors, seniors, les féminines et trois écoles de basket-ball. «Nous voulons redonner au basket-ball (à Béni-Saf) son vrai visage», poursuit-il, avant de signaler qu’avec une moyenne d’âge de 20-22 ans, l'équipe fanion du CRBS joue cette saison les «play-off». «Pour réussir, nos jeunes doivent suivre les conseils et les exemples des anciens», signale Gharbaoui. La relance du basket-ball passe inéluctablement, selon Hadj Mamoune, ancien joueur (1959-70), par la formation et l’organisation de plusieurs matchs et compétitions, notamment des jubilés pour les anciennes gloires. «Cet intérêt pour les anciens encouragera nos jeunes», affirme-t-il. Pour cela, le CRBS, en collaboration avec la ligue de wilaya, organise, le 16 avril prochain, un jubilé pour Gharbaoui Mohamed et Sayah Boucif. En plus des matchs entre vétérans de l’Oranie et de l’Algérois, une rencontre est programmée entre le CRBS et le WA Boufarik. D’autres jubilés ont été déjà organisés au profit d’anciens joueurs, dont Sayah Ali (86 ans) en 2003 et le défunt Soudani Abdelkader en 2005, rappelle-t-on.

    Le Financier

  • #2
    On m'a dit que c'est une belle ville cotiere!!!
    DZONE t'es originaire de Benisaf?
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

    Commentaire

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