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LA VISION DIPLOMATIQUE D’OBAMA Quelle place pour le Maghreb?

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  • LA VISION DIPLOMATIQUE D’OBAMA Quelle place pour le Maghreb?

    Dans cette nouvelle ère, peut-on espérer un changement de la politique américaine envers les pays du Maghreb?

    La vision du président des Etats-Unis, Barack Obama sur la politique stratégique internationale est basée sur une conception nouvelle celle de la «Soft Power: le pouvoir doux» au lieu du «Hard power: le pouvoir dur», analyse l’expert américain des politiques internationales, le professeur Edward Martimer, lors d’une conférence-débat tenue hier, au centre des études stratégiques du journal El Chaâb. Pour ce spécialiste de la géostratégie politique, Barack Obama incarne la rupture par rapport à ses prédécesseurs, notamment par ses origines. Aussi, l’idée-clé de la campagne de l’actuel locataire de la Maison-Blanche est d’apporter le changement dans la politique interne et externe américaine. «Le style d’Obama est de chercher un terrain commun et d’arriver à trouver un accord à travers les missions diplomatiques et les négociations entres les différents acteurs de la scène politique (internationale) sans faire intervenir automatiquement la force militaire», a plaidé M.Martimer. Une démarche qui ne faisait pas partie de la panoplie politique de George W.Bush. Par ailleurs, l’expert a insisté sur le fait que Barack Obama ne peut changer tout, en un laps de temps, en particulier dans une conjoncture économique et politique assez difficile, cependant la volonté existe. D’ailleurs, concernant le continent africain, le leader américain a une vision géopolitique progressiste des relations internationales. «Obama voit un monde multipolaire où chaque pays a son importance, y compris les pays du Maghreb qui constituent un pôle central», a estimé l’expert américain. Pourtant, pour certains observateurs, le continent africain représente un enjeu économique et géostratégique pour l’Amérique plus qu’un sujet de préoccupation quant aux problèmes structuraux qui sévissent en Afrique. Dans ce contexte, le conférencier ne conteste pas le fait que chaque Etat cherche son propre intérêt et que «la coalition du tiers-monde» à la politique internationale américaine est loin «d’être l’objectif principal» de l’Administration Obama, mais des efforts sont consentis dans ce sens. D’autre part, concernant la question du Sahara occidental, la position de l’Administration Obama reste mitigée. Il faut savoir que, dans un rapport publié par le département de l’étude des conflits «Size» il reprend les thèses marocaines. Il faut croire que l’Administration Obama, sinon le président américain lui-même, restent mal informés sur les réalités sous-jacentes du contentieux sahraoui, pris en charge par l’ONU et par la commission de décolonisation de cette institution internationale. Il n’en reste pas moins que l’approche actuelle de la question sahraouie montre clairement que les membres de la commission sont en faveur des thèses du Maroc, comme l’ont été les néoconservateurs et George W.Bush. Un avis loin d’être partagé par Edward Martimer, qui estime que l’orientation générale de Barack Obama devrait être centrée sur l’autodétermination avec la recherche d’un compromis par le biais d’un processus diplomatique. Toutefois, la question reste à suivre quant au choix que prendra l’Administration Obama dans un conflit pas toujours pris par le bon bout par les administrations américaines qui se sont succédé ces dernières années. Quoique, selon l’expert américain, la stratégie générale du président des Etats-Unis serait de trouver un juste milieu entre le soft Power et le Hard power, notamment par ce qui est appelé le «Smart power: la puissance de l’intelligence». Il y a tout de même un constat à faire: la ferme prise de position d’Obama au sujet de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est extrêmement intéressante, mais qui demande, néanmoins, confirmation dans d’autres dossiers où le monde musulman est engagé.

    Chahinez BENZAGHOU

  • #2
    Le même article mais par Liberte, je le trouve plus claire:

    Le Maghreb dans la politique étrangère d’Obama
    “Cette région n’est pas un pôle central dans sa stratégie”
    Par :Hafida Ameyar
    Lu : (722 fois)

    La conception stratégique d’Obama est “celle du soft power ou du pouvoir doux”, c’est-à-dire une conception privilégiant “la diplomatie” et “les négociations”, où la défense de l’intérêt national peut se passer de “la force militaire”.
    “Obama l’Africain est un phénomène inconnu auparavant. Avec ses origines, ses positions prises tôt, on a toutes les raisons d’attendre le changement.” C’est l’avis du professeur américain Edward Mortimer exprimé, hier, lors d’une conférence sur la “dimension maghrébine dans la politique extérieure de Barack Obama”. L’invité du Centre des études stratégiques du quotidien Echaâb a, cependant, noté que le nouveau Président se veut pragmatique et “sait qu’il faut aller doucement et introduire le changement à la vitesse dont les gens vont l’accepter”. Selon lui, la conception stratégique d’Obama est “celle du soft power ou du pouvoir doux”, c’est-à-dire une conception privilégiant “la diplomatie” et “les négociations”, où la défense de l’intérêt national peut se passer de “la force militaire”. Du moins, précisera-t-il, “le pouvoir militaire doit être utilisé de façon modérée”. Sur un autre plan, le choix porté sur Susan Rice dans l’administration Obama, pour représenter les USA à l’ONU, est une décision “positive”, d’après lui, puisqu’elle “va donner plus d’importance à l’Afrique”. De plus, a-t-il ajouté, “le nouveau Monsieur Afrique est Johnny Carson, un type très bien qui a une vision très progressiste des relations des États-Unis avec l’Afrique”. Seulement, il fera remarquer que depuis le passage d’Henry Kissinger à l’administration US, une division “bureaucratique” de l’Afrique a été introduite, excluant l’Afrique du Nord ou le Maghreb du continent noir, pour le rattacher à l’espace du Moyen-Orient. Pourtant, expliquera-t-il, “le Maghreb fait partie d’une Afrique continentale, du point de vue de la géopolitique”. L’ex-éditorialiste du Financial Times a également averti qu’Obama n’a pas encore nommé de secrétaire adjoint pour le Moyen-Orient. Selon lui, le président américain a désigné 2 représentants spéciaux, l’un pour l’Afghanistan et le Pakistan, et l’autre pour “le conflit entre Israël et la Palestine”, alors que pour le Moyen-Orient, seulement “un intérimaire a été désigné, qui connaît bien le Moyen-Orient, mais beaucoup moins le Maghreb”. Plus loin, l’invité du forum d’Echaâb a laissé entendre que l’Afrique, y compris le Maghreb, ne semble pas constituer “un pôle central dans la stratégie d’Obama”, même si cet espace a représenté “un enjeu de la politique étrangère” US pendant la guerre froide.
    Le professeur Edward Mortimer a, cependant, distingué la vision d’Obama sur l’Afrique de celle de ses prédécesseurs, dont Bill Clinton. Avant de conclure, le conférencier a annoncé qu’un “nouveau rapport sur le Sahara occidental a été publié hier (le 7 avril, ndlr) à Washington”. “C’est un rapport patronné par un centre de recherches et d’enseignement, partisan fort du Maroc, qui semble reprendre majoritairement les thèses marocaines sur le Sahara occidental”, a-t-il expliqué, en confiant que cette orientation émane d’un des membres influents du centre, un certain M. Size. Pour l’intervenant US, “Obama n’a pas les mêmes préjugés favorables au Maroc que les néoconservateurs”. De plus, poursuivra-t-il, “Ross est un Américain qui connaît bien l’argument de l’Algérie, en ce qui concerne l’autodétermination et l’indépendance du Sahara occidental. C’est une question à suivre”. Au cours du débat, M. Mortimer a admis que la question sahraouie, “mal connue” dans son pays, est aussi victime de la “sous-traitance des États-Unis avec la France et plus généralement avec l’Europe”.
    Il a néanmoins réitéré l’idée selon laquelle “Obama est pour le principe d’autodétermination”. Mais, quelque part, il semble reprocher à l’Algérie de s’en tenir uniquement à “une position juridique internationale”. L’invité d’Echaâb critique-t-il cette position ou cherche-t-il plutôt à convaincre notre diplomatie à prendre en compte les questions de géopolitique et d’équilibre des forces ? “Le droit international n’est pas le changement que veut Obama”, a soutenu pour sa part le conférencier, rappelant que ce droit est avant tout “un instrument utilisé par les États”.
    Hafida Ameyar

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    • #3
      “Ross est un Américain qui connaît bien l’argument de l’Algérie, en ce qui concerne l’autodétermination et l’indépendance du Sahara occidental. C’est une question à suivre”. Au cours du débat, M. Mortimer a admis que la question sahraouie, “mal connue” dans son pays, est aussi victime de la “sous-traitance des États-Unis avec la France et plus généralement avec l’Europe”.
      -A décrypter ! « mal connue et et aussi victime de la sous traitance ……. »
      Donc l aspect général de cette situation dans l Afrique du Nord va changer avec Obama !
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        ah oui
        comme elle devais changer avec Sarkozy
        on connait le résultat
        tenais pour vous préparer a la nouvelle douche froide
        allez voir qui a recue Hillary Clinton aujourd'hui
        un certain ministre des AE du....Maroc

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        • #5
          deja que sellal penses que boutef est comme obama donc il as pas de soucis a se faire obama

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          • #6
            Mme Clinton : les USA ont une "très grande considération pour les progrès extraordinaires" réalisés au Maroc


            Washington - Les Etats-Unis ont une "très grande considération pour les progrès extraordinaires" réalisés au Maroc durant les dernières années, a indiqué, mercredi à Washington, la Secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton.



            "Nous sommes tellement attachés à nos relations et avons une très grande considération pour les progrès extraordinaires qui ont eu lieu au Maroc au cours des dernières années", a indiqué Mme Clinton lors d'un point de presse avant des entretiens avec le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi-Fihri.
            "Nous nous réjouissons de l'approfondissement et du renforcement de nos relations", a ajouté la Secrétaire d'Etat, rappelant que le Maroc a été le premier pays qui a reconnu l'indépendance des Etats-Unis.
            Pour sa part, M. Fassi-Fihri a mis en avant les relations séculaires entre les Etats-Unis et le Maroc, ajoutant que "nous continuerons à travailler ensemble pour défendre la paix et la stabilité, notamment au Moyen-Orient et en Afrique".
            Le Maroc "apprécie les déclarations faites par le Président américain et la Secrétaire d'Etat sur un nouveau dialogue avec les pays musulmans et aussi sur les moyens de parvenir à la paix au Moyen-Orient", a dit M. Fassi-Fihri.

            map

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            • #7
              très grande considération pour les progrès extraordinaires
              langage qu'on aime tenir aux pays sous developpé

              ça les flatte et ça les fait planer

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              • #8
                Comme la manière qu'on voit certrain chef d'état aller se prendre en photo auprés des dirigeant du G8...

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                • #9
                  Comme la manière qu'on voit certrain chef d'état aller se prendre en photo auprés des dirigeant du G8...
                  pareil meme s'il sont invité

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                  • #10
                    “sous-traitance des États-Unis avec la France et plus généralement avec l’Europe”.
                    houari16 , l'Europe et les USA nous voient par rapport au prisme déformant français ; sur ce forum ,un FAiste a posté un article hollandais qui reprend mot pour mot la ligne éditoriale choisie pour l'Algérie ...
                    Notre pays a tout à gagner en sortant de ce face à face qui n'arrange que les Français et leurs supplétifs et pour ce faire , l'anglais doit y etre la première langue étrangère ainsi on n'aura plus besoin de Paris pour parler au Monde!!!

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                    • #11
                      DZone
                      Je suis tout a fait d accord avec toi tant que la France nous voit autrement ....
                      M. Taib Fassi-Fihri.
                      "Nous nous réjouissons de l'approfondissement et du renforcement de nos relations", a ajouté la Secrétaire d'Etat, rappelant que le Maroc a été le premier pays qui a reconnu l'indépendance des Etats-Unis.
                      MAP
                      Et puis après … ?
                      Le premier ou le dernier qui a reconnu l indépendance des USA , qu est ce que ça va changer en politique .. ? RIEN . Actuellement c est la coopération économique qui compte et qui parle d elle même !
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        ah oui
                        c'est pourquoi quand les prixdu pétrole étais au plus haut
                        et d'une importance pour les USA
                        ben washington soutenais le.....Maroc

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                        • #13
                          Et puis après … ?
                          Le premier ou le dernier qui a reconnu l indépendance des USA , qu est ce que ça va changer en politique .. ? RIEN . Actuellement c est la coopération économique qui compte et qui parle d elle même !
                          sa resume tous, sa veus tous simplement dire que le grand grand pere de mohamed 6 a reconue ce pays quand tous le monde etait avec les engalais, et que le maroc avait le pouvoire de proteger les navires americains qui porte le drapeau marocain et encore que le maroc existait, pas comme un mouvement communiste qui a ete creer sur papier en 1976 et juste apres la liberation du sahara de l'occupation espagnole.

                          il faut juste faire des visites dans les grandes librairie et musees au usa , pour voire les lettres et l'histoir du maroc avec ce pays.
                          j'etais hier dans la grande library du president LBJ et j'ai apris comment des marocains ont entraine des americains sur l'etulisation des chameaux dans les combats contre les anglais...... et j'ai vue des lettres de mohamed 5 et hassan 2 puiceque ce president etait au temp de hassan 2.

                          sa m'a fait vraiment plaisir de voire tous ces objets et les cadeaux des rois du maroc a ce president.....

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                          • #14
                            sidelouafi

                            sidelouafi
                            Posts 13 …à ..17 du Khorti pour arriver à dire en conclusion qui est tout à fait vrai « -cela prouve que le Maroc etait , et est toujours, un etat organisé , structuré qui avait une politique exterieure personnalisée . »
                            Tu as trouvé la phrase idéale qui reflète la politique extérieure personnalisé ? par MAP et sidelouafi ?
                            - la politique extérieure marocaine est vu autrement que décrit la MAP et relais .
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                            • #15
                              mauvaise foi .

                              posté par sidelouafi
                              desolé cousin , en dehors de l'insulte fratuite , qui est devenu chez toi une seconde nature ,
                              Manque d honnêteté .
                              Ya sid , ou tu vois cette insulte . ? poste là !

                              la provocation ça sert à rien .
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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