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Serge Reggiani - Sarah
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Elle est tellement belle cette chanson que j'ai cherché une equivalence en arabe, aussi bien l'arabe occidentale (elmaghribe el3arrabi) que l'arabe orientale tourné un peut dans le meme style.
Eh beh figurez vous que je n'en est pas trouvé, certes, il y a de tres beaux poèmes et chansons en arabe, mais en generale, ils relatent sytematiquement "el3adrra, legghzala yeux noires, des jolies cils et sourcils", mais jamais dans le style de celle ci "nhidette dqele (seins lourd)" par exemple.
C'est dommage ... ou bien, j'ai mal cherché !
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Yazou.
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Les arabes pre-islamique fesaient des poemes sur les femmes ?
Je ne le savais pas ! tu me l'apprends.
" zounoudes " je ne savais pas non plus, ce mot evoque pour moi "soldat"
En marocain ont dit " nhoude " et pour faire dans la poesie ont dit " nhidettes "
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Tout compte fait je vais essayer de la trduire moi meme en arabe.
Comme c'est un peut compliqué et que je n'ai pas l'ame d'un poete, chaque jours je tacherai de mettre sous la phrase en francais, la correspondance en arabe .... mais en darija
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La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Les yeux cernés
Par les années,
Par les amours
Au jour le jour,
La bouche usée
Par les baisers,
Trop souvent mais
Trop mal donnés,
Le teint blafard
Malgré le fard,
Plus pâle qu'une
Tache de lune.
La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Les seins trop lourds
De trop d'amours
Ne portent pas
Le nom d'appâts,
Le corps lassé
Trop caressé,
Trop souvent mais
Trop mal aimé.
Le dos voûté
Semble porter
Les souvenirs
Qu'elle a dû fuir.
La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps.
Ne riez pas.
N'y touchez pas.
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes.
Lorsque la nuit
Nous réunit,
Son corps, ses mains
S'offrent aux miens
Et c'est son cœur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure.
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Merci Yazou.
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sorry oceane pour le HS :P
Btp, biensure que les arabes de l'époque pre islam écrivaient pour la femme ( d'ailleurs, a mon avis, ils étaient bien plus talentueux que ceux d'apres), surtout du type '' el ghazel '', regardes un peu les Mu'allaqât [ un ensemble de poèmes pré-islamiques,ce nom signifie " Les suspendues " , ces odes auraient été suspendues à la Ka'ba de La Mecque sous forme de parchemins dorés]
parmi eux tu as: Imrou'l Qays, antar abou chadad ( si tu connais antar wa abla )
jamil boutheyna , voici un extrait traduit ''
Bathna, ma bien-aiméeÖ Bathna*, vous* m'avez infligé un si long tourment,que mon désir ferait pleurer sur moi les tourterelles...Les épieurs n'ont fait qu'augmenter mon ardente affection ;les multiples défenses ont prolongé ma résistance;L'exil qui nous sépare n'a point porté l'oubli,et la longueur des nuits n'a fait germer la haine.Tu sais bien, toi dont la bouche m'abreuve d'une eau douce,que j'ai soif de ne point entrevoir ton visage.J'ai craint de rencontrer un jour la mort soudaine,alors qu'en moi un tel besoin de toi me presse !
Dernière modification par absente, 11 avril 2009, 03h20.
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