Tombes juives profanées dans les Vosges en France.

[Thirga.ounevdhou]

Une vingtaine de tombes du carré juif du cimetière de Remiremont, dans les Vosges, ont été profanées. Des inconnus ont dessiné des croix gammées sur la pierre avec un marqueur, a annoncé la municipalité.

Les inscriptions ont été découvertes lundi par le gardien du cimetière et ont été apposées probablement dimanche soir. "Je pense que ce sont des jeunes qui ne se rendent même pas compte de leurs actes", a déclaré à Reuters Jean-Paul Didier, le maire de la ville de 9000 habitants.

Source: SWInfo

[tamerlan]

Les musulmans se plaignent de la profanation des tombes au nord de Tel-Aviv

Source: www.ynet.co.il

29/8/2005

Les organisations islamiques en colère :

Selon elles, la municipalité de Tel-Aviv, qui a réalisé dernièrement des travaux d’infrastructure dans le quartier Babili, a exhumé des tombes musulmanes, mais a continué ses travaux sans s’en soucier. La municipalité prétend en revanche que les tribunaux ont refusé d’émettre un ordre provisoire d’arrêt des travaux d’excavation et que les os n’ont été trouvés qu’à proximité du lieu de percement.

Des groupes de travail sont arrivés aujourd’hui (lundi 29/8/2005) pour achever, semble-t-il, leur travail sur le site, mais des jeunes Arabes les y attendaient pour les empêcher de continuer le travail. Mohammad Abou Ajwa, vice-président du Mouvement islamique à Jaffa, affirme : « Ils se sont arrêtés devant les excavations et ont crié qu’ils étaient prêts à mourir pour empêcher la profanation des tombes. On n’arrive pas à croire que c’est la façon dont ils traitent les tombes musulmanes ».

Le cheikh Raid Salah, président de la section nord du Mouvement islamique, Ahmed Natour, président du Tribunal légal, ainsi que des membres arabes de la Knesset et des personnalités publiques. Le vice-président du Mouvement islamique à Jaffa a affirmé : « C’est véritablement un scandale, car les ingénieurs de la municipalité savent qu’il s’agit de tombes musulmanes, le groupe de travail a creusé et vu des crânes et des os mais il a continué son travail comme si de rien n’était.

Abou Ajwa raconte qu’à la fin de la semaine dernière, un groupe de travail est arrivé de Tel-Aviv, pour agrandir les infrastructures du quartier Babili proche des tours Yoo possédées par Philip Shtark dans la zone de Hahalakha. On y trouve un cimetière islamique ancien du nom d’al Jamassim, installé sur les ruines du village arabe du même nom. Abou Ajwa affirme : « La pelleteuse a commencé à creuser, et des os sont apparus. Ils l’ont bien vu, mais ils ont continué le travail. Le cimetière n’est pas entouré d’un mur, mais la municipalité connaît son emplacement, car le site est enregistré au cadastre, et est indiqué sur les cartes de la municipalité ».

Réagissant à ces accusations, la municipalité de Tel-Aviv a déclaré : « Aucune tombe n’a été découverte à aucune étape des excavations réalisées sous le contrôle de l’Organisme des antiquités. Répondant à la demande de l’Association Al Aqsa adressée au Tribunal central concernant l’émission d’un ordre provisoire d’arrêt des travaux d’excavation, la municipalité a présenté un témoignage sous serment de Meir Ganon, coordinateur des travaux d’excavation, dans lequel il affirme qu’il a vu une personne du nom de Mohammad qui démantelait une tombe qui n’était pas là au moment des travaux pour en faire sortir les os et prendre des photos ».

Le témoignage précise : « Lorsque je suis arrivé mardi (30/8) vers 7h du matin sur le site d’excavation pour continuer le travail, j’ai été surpris de voir une personne sur les bords de la fosse. Je lui ai demandé de décliner son identité, et il a répondu : « Mohammad, de l’association Al Aqsa ». Je lui ai demandé ce qu’il faisait là, et il m’a dit : « Il y a des tombes ici ». Je lui ai répondu que je n’avais vu ni tombe, ni construction, ni os ».

« Et durant la discussion, il creusait avec les mains du côté est du trou, et il a exhumé des petits morceaux de bois de cinquante centimètres que nous n’avions pas vus lors des travaux. C’est seulement à ce moment, lorsque Mohammad creusa avec les mains que nous avons vu les os. Notons que cette construction n’apparaissait pas et n’était pas détruite… Et Mohammad a continué des côtés ouest et est de la fosse, exhumant environ quatre monuments funéraires ».
La municipalité a également indiqué que deux juges qui avaient examiné la requête présentée par l’association Al Aqsa l’avaient rejetée, sans émettre d’ordre d’arrêt des travaux. Qui plus est, il a été annoncé que la municipalité avait achevé les travaux
d’excavation dans la zone