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La présidentielle algérienne vue par la presse étrangère

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  • La présidentielle algérienne vue par la presse étrangère

    Peu d’analyse, beaucoup de commentaires

    Comment est appréciée l’élection présidentielle algérienne par la presse étrangère ? La question, si elle doit être posée en ces termes, renvoie beaucoup plus à la nationalité de ces médias. Donc, qu’ils soient arabes, européens ou anglo-saxons, c’est selon les pays d’origine des journalistes que l’on peut apprécier le traitement de l’évènement.

    Dans sa livraison d’hier, la presse française, par exemple, est revenue sur l’actualité algérienne avec des titres qui reflètent la relation «spéciale» entre Paris et Alger, une relation encore marquée par le poids de l’histoire.

    Entre l’information et le commentaire, les quotidiens français sont restés fidèles à une certaine «tradition» dans le traitement de l’information algérienne.

    Pour le quotidien du soir le Monde, «le président Bouteflika s’est fait plébisciter». Dans un article cosigné par l’envoyé spécial du journal à Alger et le correspondant local, et après avoir donné les résultats par candidat et le taux de participation, un «score qui sera sans doute dénoncé avec vigueur par l’opposition, en particulier le Front des forces socialistes et le Rassemblement pour la culture et la démocratie, deux partis qui avaient appelé au boycottage», une analyse de la conjoncture actuelle est tentée.

    «La tentation du repli», est le sous-titre qui annonce les propos du Monde. A la situation de l’économie algérienne en ces temps de crise mondiale, le journal tente une explication ; «Pour convaincre le patronat, le syndicat UGTA et la kyrielle d’associations qui maillent le pays, de le maintenir au pouvoir, le président Bouteflika n’a pas hésité à flatter l’électorat nationaliste.

    Les entreprises étrangères, accusées de profiter de la situation sans contreparties, se sont vues rappeler à l’ordre par une série de mesures (en particulier l’obligation d’intégrer des capitaux algériens à hauteur de 30 % ou 51 %).

    L’heure est désormais à la préférence nationale», écrit le Monde. Le quotidien parisien se contente de cette logique comme explication «possible» au raz-de-marée électoral de jeudi dernier, avant d’oser la question «ira-t-il jusqu’au bout de son mandat ?» allusion faite à l’état de santé du président de la République. La «sentence» du Monde tombe comme un couperet. «Une chose est sûre : la réforme de la Constitution, à l’automne 2008, a ouvert la voie à la présidence à vie.»

    Un autre quotidien français, Libération, proche de la gauche, ne fait pas dans les demi-mesures. Avec le titre «Bouteflika, Monsieur 90 %», Libération donne le ton. «Il s’agissait d’un plébiscite plus que d’une élection. Les résultats ne surprendront donc pas», écrit le journal.

    Mais pour le Figaro, le quotidien de la bourgeoisie française, tous les qualificatifs sont bons pour «discréditer» le chef de l’Etat algérien.

    L’envoyé spécial du journal à Alger ne va pas par quatre chemins !
    «Bouteflika, le pouvoir jusqu’au bout», titre le Figaro qui tente une analyse de la nature du système politique algérien. Il reste le parti pris flagrant du journaliste qui ne prend aucune précaution déontologique pour qualifier Abdelaziz Bouteflika d’«autocrate qui tient les rênes du pays selon son bon vouloir» qui, «drogué du pouvoir, veut un troisième quinquennat».

    Pour la presse espagnole, si la réélection du président sortant ne faisait aucun doute, la grande surprise est incontestablement le taux de participation comme le souligne El Pais.

    Le journal revient entre autres sur les accusations de fraudes portées par le candidat Moussa Touati et le Front des forces socialistes pour lequel «il faut diviser le taux de participation annoncé par 10 pour avoir le chiffre réel».

    En Italie, le journal à grand tirage Corriere della Sera qualifie le score du candidat Bouteflika de «pourcentage bulgare pour ce pays d’Afrique du Nord».

    Certains titres de la presse arabe se contentent de donner l’information, à l’instar du quotidien londonien Al-Sharq Al-Awsat qui revient sur le déroulement de l’élection, les différentes déclarations des hommes politiques algériens et les attentes des citoyens.

    Le journal libanais à grand tirage, L’Orient le Jour, souligne quant à lui l’enjeu réel de l’élection, à savoir, la participation avant de revenir sur les promesses du «candidat» Bouteflika, notamment l’amnistie pour les repentis et la lutte acharnée contre le terrorisme. «Mais les Algériens semblaient plus préoccupés par les problèmes sociaux, dont l’augmentation du coût de la vie, que par les problèmes sécuritaires», écrit le journal beyrouthin.

    A côté de chez nous, le premier quotidien marocain, le Matin du Maghreb et du Sahara a «osé» un édito dans lequel il interpelle le président Bouteflika.

    A grand renfort de qualificatifs «désobligeants» tels que «président absolu» ou «jamais deux sans trois», le journal qui défend mordicus les thèses de la marocanité du Sahara occidental, a titré : «M. Bouteflika, assumez vos responsabilités face à l’histoire.»

    Le souci de l’autre côté de la frontière ouest de l’Algérie est le même depuis 1994 : la réouverture des frontières entre les deux pays. Le Matin feint d’oublier l’histoire récente entre l’Algérie et le Maroc et la persistance du problème de décolonisation qu’est la lutte du peuple sahraoui. Pour ce quotidien, seul le président Bouteflika doit assumer la responsabilité de la situation actuelle des relations bilatérales. «Pourquoi n’essayerez-vous pas de voir l’avenir, cette ultime étape, sous un autre angle que celui d’un irréductible obstructionnisme à tout ce qui relève du Maghreb, du bon voisinage avec le Maroc et de la coopération positive et porteuse d’espoirs ?» se demande le Matin.

    Mais c’est vite aller en besogne, car le Maghreb ne se bâtit pas sur le déni de l’Algérie et l’autoglorification marocaine, le Maghreb se construit avec ces peuples, tous ces peuples, parmi lesquels le peuple du Sahara occidental.

    Jeune Indépendant
    Dernière modification par DZone, 10 avril 2009, 22h37.

  • #2
    Mais c’est vite aller en besogne, car le Maghreb ne se bâtit pas sur le déni de l’Algérie et l’autoglorification marocaine,
    Mazal toujours le meme complexe d'inferiorite. Qui parle d'autoglorification marocaine ou denier a l'algerie quoique ce soit?

    le Maghreb se construit avec ces peuples, tous ces peuples, parmi lesquels le peuple du Sahara occidental.
    Tout a fait, celui du sahara, les chaouis, les kabyles, les soussis, les fassis, les touaregs, etc... Faut peut etre leur donner un pays chacun avant de penser a amorcer le Maghreb? Qu'est-ce qu'on ne peut pas lire chez ces bouteflekistes apologetiques.

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    • #3
      J'avais dans un autre topoc,dit que le figaro est connu pour sa position franchement anti-algérienne.Je ne suis donc pas le seul a le souligner;qualifier le journal "Liberation de proche de la gauche est erronné, le journal a été racheté par un certain Rotchild.
      Quant aux journaux marocains cités, ils ne valent pas la peine qu'on les cite .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        Iska

        qualifier le journal "Liberation de proche de la gauche est erronné, le journal a été racheté par un certain Rotchild.
        Faux car Edouard de Rothschild n'a que 38 % du capital. Les actionnaires de référence sont les salariés du journal.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Cest lui qui décide, il a dejà mis à la porte les recalcitrants, en menaçant de se retirer ( ou plutot de retirer ses capitaux).
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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