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Investissement : 20 milliards Dhs pour le projet TGV au Maroc

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  • Investissement : 20 milliards Dhs pour le projet TGV au Maroc

    11-04-2009

    Le Maroc a en définitive fait le choix de la grande vitesse tout en Favorisant le modernisme et le développement de son réseau ferré. Des contrats pour la réalisation du projet ont été signés, au courant de la semaine entre l'ONCF, et le Groupe SNCF.

    Il s’agit en effet des contrats d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour la réalisation de ce projet du Train à Grande Vitesse (TGV) qui devrait relier Tanger à Casablanca.

    Ils portent sur la conception, la construction, l'exploitation, la mise en service, l'exploitation du matériel roulant, ainsi que la conception de l'offre commerciale et l'entretien de cette ligne ferroviaire. En vertu des termes des marchés d'assistance, le Groupe SNCF et ses filiales SNCF International et INEXIA, 55 experts français, dont 34 seront détachés au Maroc durant 79 mois, seront mobilisés afin de transférer leur savoir-faire et leur expérience dans le domaine de la technologie de grande vitesse aux équipes de l'ONCF.

    La mise en service de ce TGV ramènera le temps du trajet entre les 2 métropoles, Tanger et Casablanca, à 2h10 min (dans un premier temps), contre environ 5 heures 45 min actuellement, et drainera un flux de clientèle estimé à 8 millions de passagers par an.

    Le coût est estimé, selon les études préliminaires, à 20 milliards de dirhams. Un coût qui englobe la construction d'une section ferroviaire à Grande Vitesse entre Tanger et Kenitra d'une longueur de 200 km avec une vitesse potentielle de 350 Km/h ; la construction des raccordements avec le réseau ferroviaire classique existant sur la desserte Rabat-Casablanca ; l'acquisition de Rames à Grande Vitesse aptes à circuler à 320 Km/h.
    Il est à signaler que l'introduction au Maroc des Trains à Grande Vitesse est, selon un communiqué de l'ONCF, autant nécessaire que réaliste, puisqu'il permettra de faire face à la demande qui progresse deux fois plus vite que le marché national de transport des voyageurs et que le réseau classique actuel ne saurait résorber à terme.

    En outre, ajoute-t-il, «ce projet s'inscrit naturellement dans la continuité des actions rationnelles menées par l'ONCF pour moderniser et développer le réseau ferré national, en optimisant ses investissements et en s'appuyant sur la maîtrise des fondamentaux du produit ferroviaire, sur sa culture orientée client et sur son capital d'entreprise mature bien positionnée dans son marché».

    Reste à préciser que la signature de ces contrats, déroulée sous la présidence effective du ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab, et en présence de l'ambassadeur de la République française au Maroc, Jean-François Thibault, s'inscrit dans le cadre du protocole d'accord fondé sur une coopération technologique, économique et financière, signé à Marrakech en octobre 2007 devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président français Nicolas Sarkozy.

    Schéma directeur de la Grande Vitesse

    En faisant le choix de la grande vitesse, le Maroc intègre le rang des pays avisés qui, en adoptant cette technique, bénéficient aujourd'hui de ses innombrables retombées positives favorisant le développement durable, l'aménagement du territoire, la croissance de la mobilité… A cet effet, l'ONCF a mené, en 2005-2006, une étude structurante ayant conduit à l'élaboration d'un schéma directeur pour le développement d'un réseau ferré de lignes pour Trains à grande vitesse au Maroc (TGVM).

    Ce schéma prévoit la construction d'un réseau de 1.500 km devant relier à l'horizon 2030, d'une part, Tanger à Agadir via Rabat, Casablanca, Marrakech et Essaouira en moins de 4 heures (Ligne atlantique) et, d'autre part, Casablanca à Oujda via Meknès, Fès en moins de 3 heures (Ligne maghrébine). Dans une 1re phase, ce sont deux lignes à Grande vitesse qui seront mises en service. La première, vers le Nord, reliera Tanger à Casablanca en 2013 et qui a fait l'objet des contrats d'assistance à maîtrise d'ouvrage signés entre l'ONCF et la SNCF. La seconde, vers le Sud, reliera Marrakech à Casablanca en 1h20 au lieu de 3h15 actuellement.


    Écrit par Redouane Chakir
    leMatin.ma

  • #2
    Totally waste of money.
    The TGV will bring Morocco nothing.

    The 2 billion dollar can beter be spend to build more infrastructure in Morocco.

    Commentaire


    • #3
      Investissement : 20 milliards Dhs pour le projet TGV au Maroc
      Au fait, et pour ne pas tromper le lecteur, l'article fait référence à la signature de contrat d'assistance à maitrise d'ouvrage... Les 70 millions d'euros de don du gouvernement français. Normal c'est la SNCF qui en profite. Pour le financement on attend toujours.

      rappel de ce dont quoi il s'agit

      __________________________________________________ ____
      TGV marocain : c’est la zizanie !


      Les contribuables appelés à débourser plus d’un milliard d’euros au bénéfice d’Alstom, la SNCF qui va chasser au Maroc les subventions… On frôle le délire.

      La SNCF va-t-elle réussir au Maroc un joli casse sur les deniers publics français ? Ce pourrait être l’un des effets les plus abracadabrantesques du marché passé entre Nicolas Sarkozy et le roi Mohammed VI en octobre 2007 pour la fourniture par les Français d’une ligne à grande vitesse entre les villes de Kenitra et Tanger. Véritable fait des princes, ce contrat très opaque révèle peu à peu toutes ses surprises.
      Vorace SNCF

      Sur le papier, le Maroc achète, mais le royaume n’étant pas assez argenté, c’est le vendeur qui allonge les sous. Première étape, on le sait déjà, un don de la France de 75 millions d’euros pour les études à répartir par le pays client, en l’occurrence le Maroc. Or la distribution par Rabat de ces deniers auprès des différentes entreprises tricolores impliquées dans les études sème déjà la zizanie.
      Destinée à assister l’ONCF (les chemins de fer marocains) dans sa marche vers la grande vitesse (formation des futurs conducteurs, gestion des horaires etc), SNCF International – branche qui exporte le savoir-faire de la vénérable maison mère — fait en effet preuve d’une voracité de prédateur qui en tourneboule plus d’un. « Espérant rafler pour elle seule l’enveloppe de 75 millions d’euros, elle a produit aux autorités marocaines un premier devis exorbitant ! confie, estomaqué, un conseiller du gouvernement français. La SNCF n’entend laisser que des miettes aux autres notamment au bureau d’ingénierie Systra, filiale de la RATP et de la… SNCF ». C’est rassurant pour les nostalgiques du service public.
      Si avec Guillaume Pepy, elle est pilotée par un fringant socialiste libéral d’ouverture qui plaît tant à Nicolas Sarkozy, la SNCF conserve encore tous ses réflexes pavloviens lorsqu’il s’agit de chasser la subvention…
      Anne-Marie Idrac pratique la diplomatie du chéquier

      Cette gloutonnerie a beaucoup irrité le régime marocain qui aimerait utiliser au mieux l’argent qui n’est pas le sien pour ne pas avoir à y aller de sa poche. Du coup, la SNCF s’est attirée les foudres de tous ses partenaires dans ce marché, à commencer par les dirigeants d’Alstom. « A un moment, ils ont vraiment craint que le Maroc ne rompe l’accord avec la France à cause d’elle » poursuit notre conseiller. Et Guillaume Pepy a été prié de revoir son devis à la baisse.
      Toujours pour calmer l’ire marocaine, Anne-Marie Idrac, la secrétaire d’Etat au commerce extérieur, a, de son côté, merveilleusement pratiqué la diplomatie du chéquier. C’est la deuxième étape du financement du projet. En voyage au Maroc du 12 au 14 novembre dernier, elle a assuré les Marocains d’un prêt de 625 millions d’euros, destiné à payer une bonne partie de l’achat des rames TGV. Une bénédiction pour Alstom, boîte chouchou de Nicolas Sarkozy et dont le groupe Bouygues, dirigé par son ami Martin, détient environ un quart du capital. Voilà le constructeur quasiment assuré de vendre son train grâce aux contribuables français !
      Un coût réel compris entre 2,3 et 2,4 milliards d’euros

      Le communiqué officiel français qui a suivi la signature du prêt avec le ministre de l’Economie et des Finances marocain, Salaheddine Mezouar, est resté très pudique sur les détails. « Or on peut dire qu’il s’agit quasiment d’un don déguisé de la France puisque le prêt à taux très favorable ne sera remboursable que dans plusieurs années », détaille un proche du dossier en poste au Maroc. C’est le moins que l’on puisse dire puisque ce prêt de 625 millions d’euros court sur 60 ans et le premier remboursement n’intervient pas avant 20 ans. En anglais, on parle pudiquement de « soft-loan », littéralement « prêt doux ». Et ce proche du dossier de confirmer que l’argent va encore pleuvoir de l’Hexagone avec « un autre prêt au Maroc de 200 millions d’euros consenti par l’Agence française de développement ». Ne reste qu’à espérer que le robinet à liquide n’aura pas de fuites…
      Cependant, l’aide financière française couvrira à peine 50% du coût de la ligne Kenitra-Tanger, dont le devis initial s’élevait à au moins 1,8 milliard d’euros (900 millions au moins pour les TGV et les équipements ferroviaires, 900 millions pour le génie civil et 75 millions pour les études). Il revient donc au Maroc de dégoter l’argent pour la seconde moitié.
      Le régime de Mohammed VI qui jure sans rire ne pas être touché par la crise financière qui sévit sur la planète espère un demi-milliard d’euros de prêt de la Banque européenne d’investissement. Mais le Royaume enchanté n’a peut-être pas encore été averti : il lui faudra trouver bien plus du double de cette somme. Car, comme pour tout bon projet pharaonique que l’on ne souhaite pas tuer dans l’œuf, son prix a été gentiment sous-évalué au départ. D’environ 30 %. Le train électrique à grande vitesse de Mohammed VI devrait plutôt coûter « entre 2,3 à 2,4 milliards d’euros » avoue un diplomate français dans le secret des Dieux. Conséquence, de belles palabres en perspective pour savoir qui du vendeur et de l’acheteur apportera la rallonge.
      « Ce marché du TGV est un grand foutoir »

      Comme si les tensions entre les deux pays n’étaient déjà pas suffisantes, ces derniers mois, c’est le Maroc lui-même qui a été tenté de faire bondir les prix à la charge de la France. « Le régime a voulu gagner de l’argent sur le contrat en y appliquant un certain nombre de taxes », révèle un des négociateurs. Et cet autre de résumer laconiquement : « Ce marché du TGV marocain, c’est un vrai foutoir ».
      Tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire que le train ne roulera pas dès 2013 comme claironné. Seule certitude, le contrat a déjà tout d’une poule aux œufs d’or à grande vitesse.
      Dernière modification par bledard_for_ever, 11 avril 2009, 14h21.
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Pour le financement on attend toujours.
        Je crois pas qu'on signe un contrat a plus d'un milliard euros sans être sure du financement

        La SNCF signe un contrat de 1,8 milliard d'euros au Maroc


        09/04/09 - 18H52 - Reuters

        RABAT (Reuters) - Les chemins de fer marocains (ONCF) ont signé jeudi un accord avec des entreprises françaises en vue de la construction d'une ligne à grande vitesse pour un coût de 20 milliards de dirhams (1,8 milliard d'euros), annonce le ministère des Transports marocains jeudi.

        La ligne TGV reliera Tanger à Casablanca et transportera huit millions de passagers lorsque le projet aura été réalisé en 2016, ajoute le ministère.
        Cette ligne s'inscrit dans un projet plus vaste d'un réseau TGV de 1.500 km qui doit être édifié d'ici 2035, explique le ministère.

        SNCF International et Inexia, filiale de la SNCF, concevront, construiront et assureront la maintenance de la ligne et aideront ONCF dans la gestion des trains, dit encore le ministère.

        Rabat veut investir plus de 20 milliards de dollars sur une période de 15 ans à fin 2020 pour moderniser ses infrastructures afin d'attirer encore plus l'investisseur et le touriste.

        Le Maroc veut attirer 10 millions de touristes d'ici 2010 contre huit millions environ actuellement. Il veut également devenir une plate-forme d'investissement et de commerce après avoir conclu des accords de libre échange avec les Etats-Unis et l'Union européenne.

        Source : Reuters

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        • #5
          Diablo......

          tu as ce contrat?

          C'est un contrat pour l'assistance à maitrise d'ouvrage. 75 millions d'euros. Le don français.

          Si tu as les détails ou plus que ça je suis preneur
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            75 millions d'euros.
            1,8 milliard d'euros et non 75 millions, et c'est pour la construction de la ligne a grande vitesse, tout est écrit devant vous.

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            • #7
              en 2 jours t'as posté 3 ou 4 sujets qui parle de ce TGV, ya sidi bsahtkom inchalah pour d'autres, mais STP laches nous un peu.
              yekhi hala yekhi

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              • #8
                en 2 jours t'as posté 3 ou 4 sujets qui parle de ce TGV, ya sidi bsahtkom inchalah pour d'autres, mais STP laches nous un peu.
                yekhi hala yekhi
                Il taquine le bledar qui poste le meme article perime sur le TGV depuis longtemps

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