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Le résultat de la présidentielle pourrait gêner l’action diplomatique de Bouteflika

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  • Le résultat de la présidentielle pourrait gêner l’action diplomatique de Bouteflika

    Quelques heures avant le scrutin de jeudi dernier, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat Bouteflika, expliquait que le chef de l'Etat sortant voulait un taux participation élevé et une majorité confortable pour l'aider sur la scène internationale. Au-lendemain de la proclamation des résultats officiels, c'est paradoxalement l'inverse qui pourrait se produire. Avec un score à la tunisienne, obtenu à l'issue d'un processus électoral où les autorités ont multiplié les maladresses, Abdelaziz Bouteflika risque rapidement de devenir un président infréquentable à l'étranger.

    Depuis la révision de la Constitution par voie parlementaire en novembre jusqu'à l'annonce des résultats surréalistes vendredi 10 avril -74,54% de participation et une victoire avec 90,24% des voix pour le président sortant- le pouvoir n'a, à aucun moment essayé de mettre les formes et de sauver les apparences. Absence de candidat crédible, pressions sur l'opposition et les médias, un discours haineux à l'égard d'une partie de la population - les partisans du boycott ont été qualifiés de traitres-, menaces, utilisation abusive des moyens de l'Etat au profit du seul candidat Bouteflika et, pour couronner le tout, un score digne des grandes dictatures.

    Certes, la présidentielle du 9 avril s'est déroulée dans un contexte extrêmement favorable au pouvoir. Occupées par la crise mondiale, les grandes puissances avaient d'autres préoccupations plus urgentes à gérer. Mais, rapidement, les choses pourraient évoluer. La première alerte est venue, dès vendredi, de Washington. Les Américains se sont déclarés « préoccupés » par les accusations de fraude et attendent des « réponses » de la part du gouvernement algérien.

    Le président français Nicolas Sarkozy, même s'il s'est empressé de féliciter « chaleureusement » son homologue algérien dès l'annonce des résultats, devrait se montrer prudent dans ses relations futures avec son homologue algérien qui pourrait effectuer une visite d'Etat en France dans deux mois.

    Abdelaziz Bouteflika n'a plus une bonne presse en France - tous les journaux, y compris ceux proches de l'Elysée comme Le Figaro ont été très sévères dans leur couverture de la présidentielle. Dans les comptes-rendus de la presse française, deux éléments ressortent : l'Algérie s'est éloignée de la démocratie et le pouvoir peine à offrir les conditions d'une vie normale à sa population. L'image de l'Algérie et de son président a été mise à mal. « On se demande si ce n'était pas l'élection de trop. Les Algériens auraient pu faire preuve d'un peu plus de discrétion surtout que les résultats ne faisaient aucun doute », explique un politologue français.

    On se souvient du tollé provoqué par la visite, en décembre 2007, du président libyen Mouaamar Khadafi en France. Nicolas Sarkozy s'était alors défendu en évoquant les possibilités de contrats juteux avec la Libye. En Algérie, où les entreprises françaises s'estiment malmenées par les dernières lois, l'argument économique sera difficile à mettre en avant.

    Il reste une solution au président Bouteflika : donner rapidement des gages d'ouverture et de changements à la communauté internationale. Pour cela, il aura du pain sur planche et les résultats risquent de ne pas être visibles avant plusieurs mois.

    TSA

  • #2
    Ca génera surtout les "prétentions" hégémoniques du pays des narcos.....

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    • #3
      @ Diablo-colorado

      Ca ne gênera rien du tout.

      Pour la bonne et simple raison que lorsqu'on rencontre des difficultés, il suffit de de se faire précéder d'une troupe de dinars (ou juste les faire miroiter ). Ca aplanit toutes les difficultés du monde et faire boire toutes les hontes (vous êtes payés pour le savoir non ? ).

      Et côté dinars, el hamdou li Allah : l'Algérie a du répondant. Alors même le score avait été de 107,6% avec un taux de participation de 143,9% , le pays respecte trèèèèès très fréquentable et respectable aux yeux de ceux qui cavalent à tout va pour sauver les meubles...
      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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      • #4
        en quoi ça regarde les marocains du forum ? wech dahoum ? franchement ils en manquent pas une !

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        • #5
          Bien entendu ca genera l'action diplomatique de Boutef (ou ce qui en reste, car elle est presque inexistante...), vous voyez dorenanvant l'algerie se lever et parler des droits des peuples a s'autodeterminer apres la mahzala des elections qui ne trompe personne? Ce serait rigolo effectivement. C'est comme le Rwanda qui se leverait a l'ONU pour condamner le genocide a Darfour.

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          • #6
            Abdelaziz Bouteflika n'a plus une bonne presse en France - tous les journaux, y compris ceux proches de l'Elysée comme Le Figaro ont été très sévères dans leur couverture de la présidentielle. Dans les comptes-rendus de la presse française, deux éléments ressortent : l'Algérie s'est éloignée de la démocratie et le pouvoir peine à offrir les conditions d'une vie normale à sa population. L'image de l'Algérie et de son président a été mise à mal. « On se demande si ce n'était pas l'élection de trop. Les Algériens auraient pu faire preuve d'un peu plus de discrétion surtout que les résultats ne faisaient aucun doute », explique un politologue français.
            vous connaissez machiavel ? moi je suis persuadé que ces critiques visent à légitimer boutef aux yeux des algeriens.
            leur soutien aurait géné boutef.

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            • #7
              Pour ce que l'on appelle communément le Tiers-Monde, les maîtres des pays occidentaux s'accommodent mieux de pouvoirs qui ont de sérieux problèmes de légitimité, comme c'est le cas en Algérie, que de régimes réellement démocratiques. Ils peuvent ainsi les manipuler à leur guise.

              Ils peuvent même, comme cela a été le cas pour l'Irak d'avant l'invasion US, attaquer verbalement ces régimes tout en faisant leur beurre avec eux et tout en "punissant sévèrement" les peuples mais sans rien entreprendre de concret contre ces régimes pour favoriser leur démocratisation.

              Les sanctions contre ces régimes sont subies par les peuples et non pas par les gouvernants et leurs soutiens. Elles sont alors reçues par ces peuples comme une agression et au lieu de renforcer les courants de changement démocratiques dans ces pays, elles donnent l'occasion à ces régimes de combler artificiellement leur déficit de légitimité en s'appuyant pêle-mêle sur le chauvinisme des uns, le patriotisme des autres, l'anticolonialisme, le sentiment d'injustice, etc. Même s'ils apparaissent ainsi comme plus forts au plan interne, cela ne donnera nullement à ces régimes une plus grande capacité de négociation au plan international. Au contraire.

              L'équation est simple. Un régime qui bénéficierait d'un large et réel soutien populaire, notamment dans un pays pétrolier comme l'Algérie, se doit d'abord de préserver intelligemment les intérêts nationaux contre les appétits des prédateurs locaux et étrangers. Il met ainsi directement en danger ce que les Guadeloupéens appellent le système de "profitation", à l’échelle mondiale.

              Il n’est donc pas étonnant de voir les Obama, Sarkozy, Merkel et autres féliciter Bouteflika pour sa réélection, l’assurer de leur disponibilité à l’aider réaliser « son programme » (?), approuver la « réconciliation nationale » et en même temps critiquer vertement (souvent par medias interposés) les conditions de sa réélection, le caractère autoritaire de son gouvernement, la crise de légitimité, l’amnistie de criminels, les droits de l’homme, le programme nucléaire… et préparer ainsi les conditions pour une éventuelle action vigoureuse contre l'Algérie.

              Ma mère disait :"Ils vendent le singe et rient de celui qui l'a acheté".
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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              • #8
                la diplomatie est sournoise,

                les félicitations affluent de toute part!
                Mr NOUBAT

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                • #9
                  Abdelaziz Bouteflika risque rapidement de devenir un président infréquentable à l'étranger.

                  Il y aura toujours les M6, Zine el Abidine, Moubarek et tous les autres bougnoules pour frequenter fakhamatou.
                  Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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                  • #10
                    boutef n'a qu'a reconnaitre israel d'avoir des relations economiques comme celles de notre voisin , il sera sacré tout de suite prix nobel de la democratie.

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