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Le Maroc accuse l’Algérie de vouloir se doter de l’arme nucléaire

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  • Le Maroc accuse l’Algérie de vouloir se doter de l’arme nucléaire

    Le Maroc accuse l’Algérie de vouloir se doter de l’arme nucléaire
    Au royaume du pétard atomique


    Au moment où le roi Mohammed VI envoyait un message de félicitations au président Bouteflika pour sa réélection, un site Internet marocain prétend détenir des informations exclusives selon lesquelles l’Algérie envisage de se doter de l’arme nucléaire.
    Le journal écrit notamment que, «depuis plusieurs semaines, l’Algérie semble avoir un regain d’attention pour la question nucléaire, avec comme point d’orgue la visite qu’a rendue Hans Blix, l’ancien inspecteur en chef en Irak, à Abdelaziz Bouteflika pour discuter les questions de prolifération.
    «Tous les observateurs ont été interpellés par cette visite imprévue de l’ancien diplomate suédois au Palais d’El-Mouradia sur demande du président de la République et qui semblait comporter des volets qui auraient été passés sous silence par la presse officielle algérienne», fait croire le site marocain.
    Pour étayer ses propos, le journal, se basant sur des documents classés secret confidentiel par un service américain, se lance dans des élucubrations pour le moins fantaisistes, voire dangereuses pour la paix au Maghreb.
    Selon ce journal, des documents classés secret défense, récemment déclassifiés par le National Security Council (NSC), révèlent que «des inquiétudes profondes ont traversé les services américains quant aux ambitions nucléaires du régime algérien au début des années 90, notamment à cause de la taille des tours de refroidissement de la centrale d’Aïn Oussera, à 200 km au sud d’Alger».
    Le journal ajoute sa touche au dossier en indiquant que cette dernière (la centrale expérimentale d’Aïn Oussera) «était censée accueillir un programme nucléaire civil avant que de fortes présomptions, accentuées par l’imagerie satellitaire et les liens étroits entre Alger et Pékin sur ce dossier, n’aient poussé les Américains à s’interroger sur les objectifs réels du programme nucléaire algérien».
    Le média marocain avance sans l’ombre d’un doute et sans vérifier les informations que les «présomptions» ont été assez fortes pour que les Etats-Unis «fassent pression sur la Suisse, via son ambassade, pour l’empêcher de vendre une presse isostatique à Alger, estimant que le régime algérien n’offre pas assez de garanties quant à l’innocuité de son programme nucléaire».
    Le journal estime que le fond du problème semble être «la taille des tours de refroidissement beaucoup trop grandes pour un réacteur de 15 mégawatts (MG). Elles semblent plutôt adaptées à un réacteur pouvant aller jusqu’à 50 MW, ce qui représente un risque de prolifération, selon les experts américains». Et de s’interroger ensuite sur cette ambition nucléaire algérienne qui semble, selon ce journal, «poser le plus de questions». «Quelles ont pu être les raisons véritables qui auraient poussé l’Algérie à vouloir se doter d’un arsenal nucléaire ?
    N’ayant pas d’ennemi avéré parmi ses voisins, pourquoi Alger aurait-elle cherché à se doter d’une technologie nucléaire militaire ?» se demande encore le journal marocain qui cherche vraisemblablement à insinuer que cette prétendue arme atomique serait dirigée contre le Maroc.
    Il est utile de rappeler que les deux réacteurs algériens incriminés par le site marocain sont implantés à Draria et à Aïn Oussera. Ils sont d’une capacité de 1 mégawatt pour le premier et de 15 MW pour le second. Ils sont sous garantie de l’AIEA qui les inspecte régulièrement. De plus, l’Algérie a signé avec l’AIEA deux accords de garantie pour les réacteurs Nour implanté à Draria et Es Salem à Aïn Oussera, deux conventions sur la notification d’accident et sur l’assistance technique en cas d’accident, et une convention sur la sûreté nucléaire. A travers ces deux réacteurs, l’Algérie ambitionne de se doter d’une stratégie dans le domaine de l’énergie nucléaire et de promouvoir l’utilisation de cette énergie dans les secteurs de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’industrie, de la santé, de l’aménagement du territoire ou des travaux publics. Le traité de non-prolifération nucléaire, adopté en juillet 1968, a été signé par l’Algérie en janvier 1995 et ratifié le 30 mars 1996. Le protocole additionnel ne devrait pas tarder à être signé par l’Algérie. La coopération avec l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) s’est développée après la création en 1982 du Haut-Commissariat aux énergies nouvelles. Il faut rappeler également que c’est l’AIEA, dont l’Algérie est membre depuis 1963, qui a financé dans les années 1980 l’acquisition d’équipements et la formation de plusieurs centaines de chercheurs et techniciens dans le domaine du nucléaire. Une quarantaine de pays, dont l’Algérie, ont demandé récemment une assistance auprès de l’Agence basée à Vienne dans le domaine du nucléaire civil. L’Algérie et le Maroc, le Nigeria et l’Afrique du Sud ont exposé les mêmes ambitions à l’AIEA. Ces quatre pays ont adressé récemment une demande d’assistance auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour développer un programme nucléaire de production d’électricité.
    Cette nouvelle escalade verbale n’est donc pas nouvelle. Il y a quelques mois, un député marocain s’est laissé aller à de graves dérapages verbaux à l’encontre de l’armée nationale sous le regard troublant de Rabat. Le député, Abouzid Al Idrissi, appartenant au parti du MJD, a franchi le Rubicon le 25 août dernier, lors d’un entretien paru dans le journal arabophone Al Qods, en tenant des propos hostiles et provocateurs en direction des officiers supérieurs de l’armée algérienne qu’il qualifie tout simplement de «traîtres» parce tout naturellement ils sont favorables à l’indépendance du Sahara occidental.
    Parce que les positions algériennes sur les questions du Sahara occidental et la réouverture des frontières préoccupent au premier plan les autorités marocaines, Rabat continue à faire feu de tout bois pour ternir l’image de marque d’un pays voisin et frère et de son armée nationale.
    Mahmoud Tadjer
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

  • #2
    Nos fréres Marocains nous souhaitent le sort de l'Irak, allah yestour men hada royoume
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

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