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Alger se souvient du 11 avril 2007

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  • Alger se souvient du 11 avril 2007

    Deux ans après l’opération kamikaze contre le palais du gouvernement

    Alger se souvient du 11 avril 2007

    Le Premier ministre a estimé que le meilleur moyen de lutter contre les attentats est la mobilisation et la vigilance de tous.

    À l’issue d’une cérémonie de recueillement à la mémoire des victimes de l’attentat terroriste ayant ciblé, le 11 avril 2007, le Palais du gouvernement, organisée hier sur les lieux, en présence du ministre d’État, ministre de l’Intérieur et du ministre délégué aux Collectivités locales, du wali d’Alger et des familles des victimes, le Premier ministre,

    M. Ahmed Ouyahia, a affirmé que l’État “maîtrise la situation sécuritaire, mais de là à s'aventurer à dire que nous sommes complètement à l'abri d'un attentat serait exagéré”.


    Par ce propos, M. Ouyahia s’éloigne de sa thèse du “terrorisme résiduel” et adhère à l’appréciation exprimée ces derniers temps par le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, M. Zerhouni, de la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays. Ce dernier a, en effet, déclaré dernièrement : “Nous n’avons jamais dit qu’il n’y avait plus de terroristes”, soutenant que l’Algérie n’est pas à l’abri d’un attentat. Il est à se demander pourquoi, soudainement, les hauts responsables habilités à s’exprimer sur la situation sécuritaire, abandonnent le discours “triomphaliste” prôné ces dernières années en échange de déclarations plus pragmatiques, même s’il faut relever que la nuisance des groupes terroristes a considérablement diminué. Comment expliquer alors ce revirement à l’heure où la possibilité d’une amnistie générale n’est pas du tout écartée, surtout que Bouteflika avait évoqué la question lors de la campagne électorale en mettant en avant un certain nombre de conditions dont le dépôt préalable des armes ?


    M. Ahmed Ouyahia a rendu, par ailleurs, hommage aux forces de sécurité et à l’Armée nationale populaire pour leur mobilisation contre le terrorisme tout en estimant que “le meilleur moyen pour lutter contre les attentats terroristes lâches sont la mobilisation et la vigilance de tous, à savoir citoyens, pouvoirs publics et forces de sécurité”.

    Le Premier ministre ajoute, en faisant référence à l’élection présidentielle, que “la République est restée debout, plus forte que jamais et son peuple plus déterminé qu'il ne l'a jamais été, et il en a donné le meilleur exemple, il y a de cela deux jours, lorsqu'il fallait qu'il sorte pour consolider ses institutions et élire son président de la République”.

    Revenant sur les raisons de cette sortie médiatique le surlendemain d’un scrutin présidentiel, M. Ouyahia précise que “cette cérémonie se veut un recueillement à la mémoire des collègues que nous avons malheureusement perdus lors de l'attentat terroriste.

    Un recueillement à la mémoire des compagnons, hommes et femmes, qui servaient la République dans cet immeuble, et qui auront payé le prix à la démence du terrorisme, mais aussi, un hommage et un recueillement à la mémoire des victimes du terrorisme à travers tout le territoire national et à travers toutes ces années”. L’attentat kamikaze contre le Palais du gouvernement, qui s’est soldé par une trentaine de morts et plusieurs dizaines de blessés, a été suivi par une attaque suicide perpétrée à l’aide d’un camion frigorifique chargé d’explosifs lancé contre une caserne à Lakhdaria tuant 10 militaires et causant des blessures à 35 personnes et ce, le 10 juillet de la même année. Le 6 septembre de la même année, 22 personnes ont perdu la vie et 100 autres ont été blessées dans un attentat suicide visant le cortège présidentiel à Batna.

    Deux jours après, un autre attentat suicide à la voiture piégée contre une caserne des gardes-côtes à Dellys, fait 32 morts et 45 blessés. Deux mois plus tard, soit le 11 décembre 2007, 2 opérations kamikazes aussi spectaculaires que celle du Palais du gouvernement ont été commises encore une fois à Alger, ciblant les locaux du Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés et le Conseil constitutionnel.

    Plusieurs étudiants, qui se trouvaient à bord d’un bus universitaire longeant la rue où se trouve le Conseil constitutionnel, heurté de plein fouet par la voiture piégée, ainsi que de simples passants sont morts dans cette déflagration.

    Depuis, les autorités en charge de la question sécuritaire ne cessent d’affirmer que toutes les précautions ont été prises pour mettre la capitale à l’abri des attentats kamikaze.

    Liberté

  • #2
    Commémorations sélectives ?...

    Seul le palais du gouvernement a compté des victimes ?

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