Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le jour d'après les "élections"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le jour d'après les "élections"

    Ils peuvent trafiquer, tordre le cou aux chiffres, gonfler les taux, faire dans la démesure et le ridicule ; ils peuvent persécuter les vrais syndicalistes et les militants des droits de l’homme, réprimer les manifestations pacifiques du peuple ; ils peuvent vendre à leurs amis toutes les unités industrielles érigées par le sang et la sueur des braves ; ils peuvent distribuer à leurs copains les terres arrosées du sang des martyrs ; ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent, ils n’empêcheront jamais les jeunes d’être de plus en plus nombreux à quitter le radeau Algérie en détresse qui ne leur offre ni logement, ni travail, ni dignité, ni liberté, ni cadre de vie en harmonie avec les exigences de leur âge ! Ils ne pourront jamais empêcher l’espoir de monter de nos usines et de nos champs livrés à une faune d’un type particulier qui rêve de transformer les ouvriers en esclaves et ne reconnaît ni les syndicats, ni les lois du travail ! Ils ne pourront jamais empêcher le soleil de se lever chaque jour pour mieux éclairer leurs projets de renoncement aux valeurs révolutionnaires de ce peuple qui n’en finit pas de souffrir…

    Les laudateurs qui tirent profit de cette situation vont nous mener vers un régime inspiré de plus en plus par l’ordre fasciste. Les périls qui montent inquiètent à juste titre la presse mondiale et Barack Obama. Ce n’est pas rien. Depuis 1999, nous sommes presque seuls à dire que ça ne va pas dans le sens du développement réel de notre pays et de l’émancipation de son peuple. Depuis 1999, nous n’avons pas cessé de hurler au pouvoir personnel qui se transforme peu à peu en culte de la personnalité. Depuis 1999, nous manifestons quotidiennement notre inquiétude de voir l’Etat se privatiser au profit d’un clan qui décide de tout ! Depuis 1999, nous disons que les choix économiques sont mauvais et que l’ultralibéralisme style Temmar and Co ne donnera que ruine, désolation et détournement des biens publics au profit de groupes occultes. Aujourd’hui, nous sommes heureux de voir que cette presse internationale qui nous inondait d’articles fort élogieux et parfois tendancieux sur le «miracle algérien » et les «prouesses de l’économie algérienne», s’aligne sur nos positions et regarde enfin, avec les yeux de l’objectivité, la situation déplorable du peuple algérien empêtré dans des conditions de vie pénibles. Nous sommes heureux de constater que la Maison Blanche, débarrassée des lobbies pétroliers qui faisaient de bonnes affaires avec l’Algérie, porte un regard différent sur ces «réalisations démocratiques » qui avaient «impressionné», il y a quelque temps, un sénateur béni-oui-oui américain ! Devant les Algériens sincères, les patriotes authentiques, ceux qui ne veulent pas abdiquer face aux «tsunamis» de la fraude et les excès de la propagande, il ne reste qu’une seule et unique alternative : se rassembler afin de faire avancer le combat pacifique pour le vrai changement démocratique. Malheureusement, les clivages idéologiques, les exclusions partisanes, les luttes de leadership empêchent pour le moment ce rassemblement. Les quelques partis démocratiques et de gauche non encore pollués, les mouvements citoyens, les syndicats libres, la vraie société civile et tous ceux qui se sentent concernés par l’avenir de l’Algérie doivent se rassembler autour d’un programme commun et s’unir derrière des listes collectives pour ne plus faire de la chaise vide la seule politique de l’opposition. C’est un combat long et pénible. Il faut s’y mettre tout de suite si nous voulons que notre pays échappe à la descente aux enfers. Nous pouvons planter l’espoir dans les têtes et les cœurs de nos enfants. Ils sauront alors que les victoires ne se gagnent pas toujours par les armes et la violence, mais qu’elles se dessinent parfois autour d’une rencontre, qu’elles naissent de concessions réciproques. Dans les années à venir, le combat sera collectif ou ne le sera pas !
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    «De là où je suis, je vois comment tous les canaux officiels et nos officiels, l’administration, les partis, les organisations, les associations, les tribus, les marabouts, les footballeurs, les chanteurs, les danseuses ont été mobilisés ! Jamais, depuis l’indépendance, il n’y a eu autant d’efforts pour pousser les gens à aller voter ! Je crois qu’il faut oublier le taux de participation des dernières législatives. Quant au «Oui» à Bouteflika, attendez-vous à un score à la Bourguiba…»
    «Pause-café» du 18 mars 2009
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire

    Chargement...
    X