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Michael Bloomberg triomphe

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  • Michael Bloomberg triomphe

    Michael Bloomberg, un milliardaire républicain ex-démocrate, a été reconduit maire de New York, un bastion démocrate. Certains diront que les démocrates ont perdu la tête au point de voter pour un élu du parti de Bush, mais les faits parlent d'eux même : Michael Bloomberg semble avoir fait son boulot et promet de continuer à servir les new-yorkais. Le démocrate Fernando Ferrer peut se consoler en se disant que l'essentiel était de participer même si il a dépensé 8 millions de dollars en frais de campagne (contre 75 millions de dollars pour Bloomberg de sa fortune personnelle).

    New York réélit sans surprise son maire républicain

    Le maire de New York, Michael Bloomberg, a été réélu sans surprise pour un deuxième mandat. Hier soir, après minuit (6h à Paris), tandis que 95% des bulletins de vote étaient dépouillés, il recueillait 58% des suffrages contre 39% à son adversaire démocrate Fernando Ferrer. La soirée organisée pour fêter sa réélection dans un grand hôtel de la ville montrait la diversité de ses soutiens. Sur les badges des participants, on pouvait lire «Irlandais pour Mike», «Femmes pour Bloomberg» ou encore «Démocrates pour Bloomberg». Là résidait la clé du succès: nombre d'électeurs traditionnellement démocrates lui ont donné leurs voix.

    Parmi eux, Ruben Vargas, cravate jaune et chemise rouge, couvert de badges jusque sur son chapeau. Ses parents sont d'origine dominicaine. Il dit simplement que Bloomberg est «meilleur que Ferrer», parce qu'il a amélioré la ville depuis quatre ans, tandis que son rival démocrate «n'a pas fait grand chose quand il était président du Bronx», l'un des cinq districts de la ville.
    Dans la vaste salle, c'est un résumé de New York qui est venu fêter la victoire de Bloomberg: des Sikhs enturbanés, beaucoup d'Hispaniques, des cadres cravatés. Tout le monde agite les mêmes panneaux ronds «Mike Bloomberg '05». Il y a même là des représentants d'un syndicat de personnel de nettoyage venu le soutenir parce qu'il «a fait du bon travail pour la ville».

    On aurait pu se croire à un meeting démocrate. Comme Bloomberg le dit lui-même dans son discours, il a réussi à constuire «la campagne la plus diverse» en puisant ses soutiens «dans toutes les communautés, dans toutes les religions, chez les syndicats, dans tous les partis». Cet homme de 63 ans, ancien démocrate, a réussi à séduire les deux camps : à droite, en parvenant à baisser la criminalité et en équilibrant le budget de la ville ; à gauche, en investissant dans les écoles et les hôpitaux, en mettant l'accent sur le logement social et en prenant le contrepied de son parti sur plusieurs sujets de société (droit à l'avortement, mariage gay notamment).
    Comme à son habitude, Bloomberg dans son discours, veille à se donner l'image d'un homme travailleur, entièrement acquis aux intérêts de la ville. «J'ai travaillé chaque jour pour vous prouver que vous avez fait le bon choix il y a quatre ans (…). Ce soir, nous fêtons la victoire, mais demain, nous retournons au travail.»

    Il n'en demeure pas moins que le candidat républicain a été considérablement favorisé dans sa campagne par sa fortune personnelle. Il a dépassé cette année le niveau de dépense de la campagne de 2001, 75 millions de dollars, tandis que son rival s'est contenté de 8 millions de dollars. «J'ai eu l'honneur douteux d'avoir comme adversaire l'un des candidats les mieux financés dans l'histoire politique américaine», a déclaré Ferrer.

    D'autres élections avaient lieu hier soir aux Etats-Unis, notamment pour les postes de gouverneur en Virgine et dans le New Jersey. Dans les deux cas, ce sont des candidats démocrates qui se sont imposés, un revers pour le Parti républicain à un an des élections parlementaires de la mi-mandat.

    Source : Liberation (9/11)

  • #2
    Par contre en Californie, le poulain des républicains, Arnold Schwarzenegger a perdu beaucoup. L’ironie c’est que Arnold évitait Bush et ne voulait même pas être vu avec lui avant ces élections spéciales quand ce dernier a fait un tour dans l’état.
    Un changement de 180 degré

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