Par Salah Benreguia
Elaboré en collaboration avec le PNUD, le 8e rapport national sur le développement humain 2008 (RNDH) en Algérie, a été rendu public hier par le Conseil national économique et social (CNES). Ce rapport souligne d’emblée que l’indice de pauvreté humaine (IPH) dans notre pays a reculé de près de 1/3 sur la période intercensitaire. De ce fait, le recul de l’IPH est traduit, selon les experts du CNES, par l’amélioration des 4 indicateurs de mesure correspondants. Il s’agit de la probabilité de décéder avant 40 ans, de l’insuffisance pondérale chez l’enfant de 0 à 5 ans, du taux de l’analphabétisme chez les adultes, et enfin l’accès à l’eau potable.
Pour ce qui est de la probabilité de décès avant 40 ans, le document en question précise qu’elle est passée de 9% en 1998 à 6% en 2008, d’où une baisse de plus d’un tiers sur la période intercensitaire. «Cette évolution conforte celle de l’espérance de vie à la naissance, et cette probabilité connaît une baisse plus importante chez les femmes, reflétant pour partie la baisse de la mortalité maternelle», peut-on lire plus loin. En clair, l’indice de l’espérance de vie à la naissance en Algérie a gagné durant la même période de référence, ce qui traduit un gain de longévité. Autre indice passé sous la loupe des spécialistes de l’institution que préside Mohamed Seghir Babès est le taux d’analphabétisme. En effet, pour ce qui est de la tranche d’âge oscillant entre 15 ans et plus, le taux d’analphabétisme a connu un recul de 1/3 sur la période étudiée. Sa répartition par tranches d’âge indique une réduction considérable pour la tranche 15-24 ans, résultat incontestable, selon le CNES, des progrès substantiels enregistrés dans la scolarisation massive des jeunes générations. «Ceci contraste singulièrement avec des taux d’analphabétisme beaucoup plus élevés chez les personnes âgées de plus de 50 ans, reflet du stock résiduel provenant des déficits de scolarisation enregistrés durant la période pré-indépendance», note le rapport.
Le troisième indice a trait à la proportion de la population privée d’accès à l’eau potable. Celle-ci a diminué de plus de 2/3 entre 1998 et 2008, passant de 17 à 5%. Cette baisse drastique est le résultat d’un programme particulièrement intensif de valorisation des ressources en eau initié par l’Etat, incluant la réalisation de barrages dans toutes les régions du pays, les transferts d’eau potable, la réalisation de stations de dessalement d’eau de mer et autres extensions de réseau d’alimentation en eau potable, justifie la même source. Enfin, le dernier indice a trait à la proportion des enfants souffrant d’insuffisance pondérale. Un recul a été également enregistré, en ce sens que cette proportion a diminué de 3/4, passant de 13% à 4%. Comme revers de la médaille, ce 8e rapport fait remarquer que le pourcentage d’enfants souffrant de surpoids a atteint environ 10% en 2008.
La cause a trait à la modification notable des régimes alimentaires et un déséquilibre de la ration alimentaire. «Ceci est de
nature à rapprocher la situation de l’Algérie de celle existant au niveau de pays plus avancés, et peut constituer à terme un
véritable problème de santé publique», note-t-il plus loin.
Elaboré en collaboration avec le PNUD, le 8e rapport national sur le développement humain 2008 (RNDH) en Algérie, a été rendu public hier par le Conseil national économique et social (CNES). Ce rapport souligne d’emblée que l’indice de pauvreté humaine (IPH) dans notre pays a reculé de près de 1/3 sur la période intercensitaire. De ce fait, le recul de l’IPH est traduit, selon les experts du CNES, par l’amélioration des 4 indicateurs de mesure correspondants. Il s’agit de la probabilité de décéder avant 40 ans, de l’insuffisance pondérale chez l’enfant de 0 à 5 ans, du taux de l’analphabétisme chez les adultes, et enfin l’accès à l’eau potable.
Pour ce qui est de la probabilité de décès avant 40 ans, le document en question précise qu’elle est passée de 9% en 1998 à 6% en 2008, d’où une baisse de plus d’un tiers sur la période intercensitaire. «Cette évolution conforte celle de l’espérance de vie à la naissance, et cette probabilité connaît une baisse plus importante chez les femmes, reflétant pour partie la baisse de la mortalité maternelle», peut-on lire plus loin. En clair, l’indice de l’espérance de vie à la naissance en Algérie a gagné durant la même période de référence, ce qui traduit un gain de longévité. Autre indice passé sous la loupe des spécialistes de l’institution que préside Mohamed Seghir Babès est le taux d’analphabétisme. En effet, pour ce qui est de la tranche d’âge oscillant entre 15 ans et plus, le taux d’analphabétisme a connu un recul de 1/3 sur la période étudiée. Sa répartition par tranches d’âge indique une réduction considérable pour la tranche 15-24 ans, résultat incontestable, selon le CNES, des progrès substantiels enregistrés dans la scolarisation massive des jeunes générations. «Ceci contraste singulièrement avec des taux d’analphabétisme beaucoup plus élevés chez les personnes âgées de plus de 50 ans, reflet du stock résiduel provenant des déficits de scolarisation enregistrés durant la période pré-indépendance», note le rapport.
Le troisième indice a trait à la proportion de la population privée d’accès à l’eau potable. Celle-ci a diminué de plus de 2/3 entre 1998 et 2008, passant de 17 à 5%. Cette baisse drastique est le résultat d’un programme particulièrement intensif de valorisation des ressources en eau initié par l’Etat, incluant la réalisation de barrages dans toutes les régions du pays, les transferts d’eau potable, la réalisation de stations de dessalement d’eau de mer et autres extensions de réseau d’alimentation en eau potable, justifie la même source. Enfin, le dernier indice a trait à la proportion des enfants souffrant d’insuffisance pondérale. Un recul a été également enregistré, en ce sens que cette proportion a diminué de 3/4, passant de 13% à 4%. Comme revers de la médaille, ce 8e rapport fait remarquer que le pourcentage d’enfants souffrant de surpoids a atteint environ 10% en 2008.
La cause a trait à la modification notable des régimes alimentaires et un déséquilibre de la ration alimentaire. «Ceci est de
nature à rapprocher la situation de l’Algérie de celle existant au niveau de pays plus avancés, et peut constituer à terme un
véritable problème de santé publique», note-t-il plus loin.
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