Si on se réfère aux objectifs du millénaire, définis par les Nations unies, on constate que nombre d'entre eux ont été atteints par l'Algérie.
Le pays a connu, au cours de la dernière décennie, un recul prononcé de la pauvreté. Si l'on utilise le seuil de 2 dollars/jour, la proportion des pauvres a diminué de près de moitié entre 2000-2004, passant de 12,1 à 6,8%.
Au Maroc, à titre de comparaison, et pour une population sensiblement la même, cette diminution a été beaucoup plus faible. De 1985 à 2004, la pauvreté absolue est passée de 12,5 à 7,7%, la pauvreté relative de 21 à 14,2% et la vulnérabilité de 24,1 à 17,3%.
En matière d'accès à l'eau, 95% de la population est aujourd'hui raccordée à l'eau potable et 86% au réseau d'assainissement. Le Maroc arrive à peine à 70% pour l'eau potable, avec 30% seulement en milieu rural. Le stockage de l'eau a connu une progression rapide, passant de 2,2 millions de m3/an en 2000 à 7,8 millions m3/an en 2009, rattrapant ainsi une partie du retard accumulé. La progression au Maroc a été, sur une période beaucoup plus importante, soit de 1967 à 2004, de 2,3 millions de m3/an à 16 millions de m3/an.
Dans le domaine de l'éducation, tous paliers confondus, l'Algérie compte plus de 9 millions d'inscrits. La proportion des filles, sensiblement la même que les garçons au premier palier, dépasse les 50% à partir du secondaire.
La réduction du taux d'analphabétisme a connu des progrès significatifs. Le taux par rapport à la population globale se situe autour de 17%. Au Maroc, toujours à titre de comparaison, le nombre total des inscrits se situe à moins de 7 millions tandis que le taux d'analphabétisme dépasse très largement les 40%. Ce taux est encore plus élevé pour les femmes. L'accès aux nouvelles technologies de l'information et de la communication a connu, par ailleurs, une accélération remarquable. Près de 28 millions d'Algériens disposent aujourd'hui d'un téléphone mobile tandis que le chiffre des internautes, qui était de 10 000 en 1999, a dépassé les cinq millions et est appelé à progresser très rapidement sur le court terme. Au Maroc, le nombre d'abonnés au téléphone mobile avoisine les 20 millions et celui des internautes est autour de 4 millions. Dans le domaine de la santé, on a assisté depuis le début de l'année 2000 à une croissance exponentielle dans la mise en place des infrastructures. L'augmentation enregistrée au cours de cette décennie équivaut à tout ce que le pays a réalisé depuis l'indépendance en hôpitaux. Pour la seule période 2005-2009, le secteur a bénéficié d'une enveloppe financière de l'ordre de 244 milliards de dinars pour la réalisation de plus de 800 structures de santé, dont plus de 350 hôpitaux, toutes capacités et spécialités confondues.
Cette progression est allée de pair avec celle de l'encadrement qui a enregistré un taux de croissance de près de 70%. On est passé ainsi de 21 000 praticiens (dont 4 000 spécialistes) en 1999 à 35 000 praticiens (dont 13 000 spécialistes) en 2007.
On dénombrait, en 2007, 240 hôpitaux du secteur public, 13 centres hospitalo-universitaire (CHU) et 54 établissements hospitaliers spécialisés (EHS). Le ratio population/médecin était de 1 médecin généraliste pour 1 373 habitants et de 1 médecin spécialiste pour 2 081 habitants.
Au Maroc, ce ratio est de 1 médecin pour 1 822 habitants tandis que le nombre d'hôpitaux est de 133.
En matière d'habitat, le parc national a enregistré un accroissement de près de 34,29% durant la période 1999 à 2008, soit près de 1 723 000 logements financés directement ou en partie par l'Etat. La moyenne au Maroc est aux alentours de 110 000 logements par an durant la période allant de 1982 à 2004.
L'électrification en Algérie a atteint le seuil de 98% alors qu'au Maroc elle arrive à peine à 70%. Pour le gaz de ville, près de 60% sont aujourd'hui raccordées. On relèvera que le Maroc reçoit une redevance de transit sur le gazoduc qui dessert l'Espagne et le
Portugal de 800 millions de m3 qu'il utilise en partie pour la production de l'électricité, l'Algérie lui fournissant déjà une partie de sa consommation électrique.
Au chapitre des infrastructures, avec le lancement des travaux de l'autoroute Est-Ouest, l'Algérie a inauguré le plus grand chantier de ces dernières années dans la région de la Méditerranée. Ce sont 1 216 km auxquels viendront s'ajouter, selon le schéma directeur 2005/2025, 2 763 km de liaisons autoroutières desservant 34 wilayas et les 1 300 km de la rocade des Hauts Plateaux. Le patrimoine actuel est de 110 000 km, l'un des plus importants en Afrique et au Maghreb. Au Maroc, le réseau routier jugé d'assez bonne qualité ne dépasse guère les 65 000 km.
Santé
- Pour la seule période 2005-2009, le secteur de la santé a bénéficié de 244 milliards de dinars d'investissements publics pour la
réalisation d'un total de près de 800 infrastructures, dont 20 hôpitaux de 200 lits, 70 autres de moins de 200 lits, 260 hôpitaux et
centres spécialisés. 133 polycliniques et 214 centres de santé. Sur cet ensemble, 152 réalisations ont déjà été achevées, près de 400
sont en cours de réalisation, plus de 200 centres, récemment inscrits, sont en voie de lancement.
- L'espérance de vie à la naissance est passée de 45 ans en 1962 à 75,7 ans en 2008.
- Le corps médical a connu un accroissement de près de 70% durant cette décennie dans les structures publiques, passant de 21 000
praticiens (dont 4 000 spécialistes) en 1999 à 35 000 praticiens (dont 13 000 spécialistes) en 2007.
- Pour les wilayas les moins couvertes, le nombre de médecins spécialistes en 2007 a atteint 2 174 pour les wilayas des Hauts
Plateaux et 1 000 pour celles du Sud.
- Le nombre de lits d'hôpitaux publics a sensiblement augmenté, passant de 54 000 en 1999 à près de 68 000 en 2008.
Formation professionnelle
- La réforme de la formation et de l'enseignement professionnels a été accompagnée d'un important effort financier de I'Etat. Les
crédits annuels d'équipement qui étaient de l'ordre de 4 milliards de dinars en 1999 atteindront 23 milliards de dinars en 2009.
- Le nombre des établissements de formation est passé de 492 en 1999 à 1 035 cette année. Il sera bientôt encore renforcé par 116
autres établissements en cours de réalisation.
- Les capacités d'hébergement des stagiaires sont passées de 29 000 lits en 1999 à 45 000 lits cette année.
- Le nombre des enseignants est passé de 9 150 en 1999, à près de l3 400 cette année, soit une augmentation de plus de 46%.
- Le nombre des stagiaires annuellement accueillis a plus que doublé, passant de 270 000 en 1999 à plus de 650 000 pour la rentrée
de cette année.
- Le nombre annuel de diplômés a évolué de 86 400 en 1999 à 172 100 lors de l'année pédagogique 2007-2008, soit une
augmentation de 88%.
- Le budget de fonctionnement du secteur est passé de près de 8 milliards de dinars en 1999 à 26 milliards de dinars inscrits pour
l'année 2009.
- Un enseignement aménagé est dispensé aux femmes en milieu rural et a déjà bénéficié à près de 60 000 personnes.
Recherche scientifique
- Les efforts entrepris pour structurer le secteur de la recherche et favoriser son développement ont été couronnés par la promulgation
de la loi 98-11, portant loi d'orientation et de programme à projection quinquennale sur la recherche scientifique et le développement
technologique (1998-2002).
- La mise en œuvre des dispositions de cette loi programme a également permis l'élaboration et la mise en œuvre de vingt-sept (27)
programmes nationaux de recherche, l'agrément et le financement de 5 244 projets de recherche et l'exécution de 217 projets de
recherche dans le cadre de conventions et accords internationaux, la mise en place de vingt et un (21) comités sectoriels, l'agrément
de six cent quatre-vingts (680) laboratoires de recherche et l'élévation de dix-neuf (19) centres et instituts de recherche au statut
d'EPST.
- Au plan de la ressource humaine, il y a lieu de mentionner la mobilisation de plus de quinze mille (15 000) enseignants chercheurs,
de 2 000 chercheurs permanents, en plus de l'implication de la communauté scientifique algérienne établie à l'étranger, dans les
activités de recherche et dans les conseils scientifiques des centres de recherche.
- Les efforts consentis par l'Etat en termes de financement de la recherche scientifique et du développement technologique ont atteint
pour la période 1998-2007 plus de 34 milliards de dinars.
- La recherche scientifique bénéficiera durant les cinq prochaines années d'une dotation budgétaire globale d'un minimum de 100
milliards.
Le pays a connu, au cours de la dernière décennie, un recul prononcé de la pauvreté. Si l'on utilise le seuil de 2 dollars/jour, la proportion des pauvres a diminué de près de moitié entre 2000-2004, passant de 12,1 à 6,8%.
Au Maroc, à titre de comparaison, et pour une population sensiblement la même, cette diminution a été beaucoup plus faible. De 1985 à 2004, la pauvreté absolue est passée de 12,5 à 7,7%, la pauvreté relative de 21 à 14,2% et la vulnérabilité de 24,1 à 17,3%.
En matière d'accès à l'eau, 95% de la population est aujourd'hui raccordée à l'eau potable et 86% au réseau d'assainissement. Le Maroc arrive à peine à 70% pour l'eau potable, avec 30% seulement en milieu rural. Le stockage de l'eau a connu une progression rapide, passant de 2,2 millions de m3/an en 2000 à 7,8 millions m3/an en 2009, rattrapant ainsi une partie du retard accumulé. La progression au Maroc a été, sur une période beaucoup plus importante, soit de 1967 à 2004, de 2,3 millions de m3/an à 16 millions de m3/an.
Dans le domaine de l'éducation, tous paliers confondus, l'Algérie compte plus de 9 millions d'inscrits. La proportion des filles, sensiblement la même que les garçons au premier palier, dépasse les 50% à partir du secondaire.
La réduction du taux d'analphabétisme a connu des progrès significatifs. Le taux par rapport à la population globale se situe autour de 17%. Au Maroc, toujours à titre de comparaison, le nombre total des inscrits se situe à moins de 7 millions tandis que le taux d'analphabétisme dépasse très largement les 40%. Ce taux est encore plus élevé pour les femmes. L'accès aux nouvelles technologies de l'information et de la communication a connu, par ailleurs, une accélération remarquable. Près de 28 millions d'Algériens disposent aujourd'hui d'un téléphone mobile tandis que le chiffre des internautes, qui était de 10 000 en 1999, a dépassé les cinq millions et est appelé à progresser très rapidement sur le court terme. Au Maroc, le nombre d'abonnés au téléphone mobile avoisine les 20 millions et celui des internautes est autour de 4 millions. Dans le domaine de la santé, on a assisté depuis le début de l'année 2000 à une croissance exponentielle dans la mise en place des infrastructures. L'augmentation enregistrée au cours de cette décennie équivaut à tout ce que le pays a réalisé depuis l'indépendance en hôpitaux. Pour la seule période 2005-2009, le secteur a bénéficié d'une enveloppe financière de l'ordre de 244 milliards de dinars pour la réalisation de plus de 800 structures de santé, dont plus de 350 hôpitaux, toutes capacités et spécialités confondues.
Cette progression est allée de pair avec celle de l'encadrement qui a enregistré un taux de croissance de près de 70%. On est passé ainsi de 21 000 praticiens (dont 4 000 spécialistes) en 1999 à 35 000 praticiens (dont 13 000 spécialistes) en 2007.
On dénombrait, en 2007, 240 hôpitaux du secteur public, 13 centres hospitalo-universitaire (CHU) et 54 établissements hospitaliers spécialisés (EHS). Le ratio population/médecin était de 1 médecin généraliste pour 1 373 habitants et de 1 médecin spécialiste pour 2 081 habitants.
Au Maroc, ce ratio est de 1 médecin pour 1 822 habitants tandis que le nombre d'hôpitaux est de 133.
En matière d'habitat, le parc national a enregistré un accroissement de près de 34,29% durant la période 1999 à 2008, soit près de 1 723 000 logements financés directement ou en partie par l'Etat. La moyenne au Maroc est aux alentours de 110 000 logements par an durant la période allant de 1982 à 2004.
L'électrification en Algérie a atteint le seuil de 98% alors qu'au Maroc elle arrive à peine à 70%. Pour le gaz de ville, près de 60% sont aujourd'hui raccordées. On relèvera que le Maroc reçoit une redevance de transit sur le gazoduc qui dessert l'Espagne et le
Portugal de 800 millions de m3 qu'il utilise en partie pour la production de l'électricité, l'Algérie lui fournissant déjà une partie de sa consommation électrique.
Au chapitre des infrastructures, avec le lancement des travaux de l'autoroute Est-Ouest, l'Algérie a inauguré le plus grand chantier de ces dernières années dans la région de la Méditerranée. Ce sont 1 216 km auxquels viendront s'ajouter, selon le schéma directeur 2005/2025, 2 763 km de liaisons autoroutières desservant 34 wilayas et les 1 300 km de la rocade des Hauts Plateaux. Le patrimoine actuel est de 110 000 km, l'un des plus importants en Afrique et au Maghreb. Au Maroc, le réseau routier jugé d'assez bonne qualité ne dépasse guère les 65 000 km.
Santé
- Pour la seule période 2005-2009, le secteur de la santé a bénéficié de 244 milliards de dinars d'investissements publics pour la
réalisation d'un total de près de 800 infrastructures, dont 20 hôpitaux de 200 lits, 70 autres de moins de 200 lits, 260 hôpitaux et
centres spécialisés. 133 polycliniques et 214 centres de santé. Sur cet ensemble, 152 réalisations ont déjà été achevées, près de 400
sont en cours de réalisation, plus de 200 centres, récemment inscrits, sont en voie de lancement.
- L'espérance de vie à la naissance est passée de 45 ans en 1962 à 75,7 ans en 2008.
- Le corps médical a connu un accroissement de près de 70% durant cette décennie dans les structures publiques, passant de 21 000
praticiens (dont 4 000 spécialistes) en 1999 à 35 000 praticiens (dont 13 000 spécialistes) en 2007.
- Pour les wilayas les moins couvertes, le nombre de médecins spécialistes en 2007 a atteint 2 174 pour les wilayas des Hauts
Plateaux et 1 000 pour celles du Sud.
- Le nombre de lits d'hôpitaux publics a sensiblement augmenté, passant de 54 000 en 1999 à près de 68 000 en 2008.
Formation professionnelle
- La réforme de la formation et de l'enseignement professionnels a été accompagnée d'un important effort financier de I'Etat. Les
crédits annuels d'équipement qui étaient de l'ordre de 4 milliards de dinars en 1999 atteindront 23 milliards de dinars en 2009.
- Le nombre des établissements de formation est passé de 492 en 1999 à 1 035 cette année. Il sera bientôt encore renforcé par 116
autres établissements en cours de réalisation.
- Les capacités d'hébergement des stagiaires sont passées de 29 000 lits en 1999 à 45 000 lits cette année.
- Le nombre des enseignants est passé de 9 150 en 1999, à près de l3 400 cette année, soit une augmentation de plus de 46%.
- Le nombre des stagiaires annuellement accueillis a plus que doublé, passant de 270 000 en 1999 à plus de 650 000 pour la rentrée
de cette année.
- Le nombre annuel de diplômés a évolué de 86 400 en 1999 à 172 100 lors de l'année pédagogique 2007-2008, soit une
augmentation de 88%.
- Le budget de fonctionnement du secteur est passé de près de 8 milliards de dinars en 1999 à 26 milliards de dinars inscrits pour
l'année 2009.
- Un enseignement aménagé est dispensé aux femmes en milieu rural et a déjà bénéficié à près de 60 000 personnes.
Recherche scientifique
- Les efforts entrepris pour structurer le secteur de la recherche et favoriser son développement ont été couronnés par la promulgation
de la loi 98-11, portant loi d'orientation et de programme à projection quinquennale sur la recherche scientifique et le développement
technologique (1998-2002).
- La mise en œuvre des dispositions de cette loi programme a également permis l'élaboration et la mise en œuvre de vingt-sept (27)
programmes nationaux de recherche, l'agrément et le financement de 5 244 projets de recherche et l'exécution de 217 projets de
recherche dans le cadre de conventions et accords internationaux, la mise en place de vingt et un (21) comités sectoriels, l'agrément
de six cent quatre-vingts (680) laboratoires de recherche et l'élévation de dix-neuf (19) centres et instituts de recherche au statut
d'EPST.
- Au plan de la ressource humaine, il y a lieu de mentionner la mobilisation de plus de quinze mille (15 000) enseignants chercheurs,
de 2 000 chercheurs permanents, en plus de l'implication de la communauté scientifique algérienne établie à l'étranger, dans les
activités de recherche et dans les conseils scientifiques des centres de recherche.
- Les efforts consentis par l'Etat en termes de financement de la recherche scientifique et du développement technologique ont atteint
pour la période 1998-2007 plus de 34 milliards de dinars.
- La recherche scientifique bénéficiera durant les cinq prochaines années d'une dotation budgétaire globale d'un minimum de 100
milliards.
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