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Algérie: des réalisations et des acquis

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  • Algérie: des réalisations et des acquis

    Si on se réfère aux objectifs du millénaire, définis par les Nations unies, on constate que nombre d'entre eux ont été atteints par l'Algérie.
    Le pays a connu, au cours de la dernière décennie, un recul prononcé de la pauvreté. Si l'on utilise le seuil de 2 dollars/jour, la proportion des pauvres a diminué de près de moitié entre 2000-2004, passant de 12,1 à 6,8%.
    Au Maroc, à titre de comparaison, et pour une population sensiblement la même, cette diminution a été beaucoup plus faible. De 1985 à 2004, la pauvreté absolue est passée de 12,5 à 7,7%, la pauvreté relative de 21 à 14,2% et la vulnérabilité de 24,1 à 17,3%.
    En matière d'accès à l'eau, 95% de la population est aujourd'hui raccordée à l'eau potable et 86% au réseau d'assainissement. Le Maroc arrive à peine à 70% pour l'eau potable, avec 30% seulement en milieu rural. Le stockage de l'eau a connu une progression rapide, passant de 2,2 millions de m3/an en 2000 à 7,8 millions m3/an en 2009, rattrapant ainsi une partie du retard accumulé. La progression au Maroc a été, sur une période beaucoup plus importante, soit de 1967 à 2004, de 2,3 millions de m3/an à 16 millions de m3/an.
    Dans le domaine de l'éducation, tous paliers confondus, l'Algérie compte plus de 9 millions d'inscrits. La proportion des filles, sensiblement la même que les garçons au premier palier, dépasse les 50% à partir du secondaire.
    La réduction du taux d'analphabétisme a connu des progrès significatifs. Le taux par rapport à la population globale se situe autour de 17%. Au Maroc, toujours à titre de comparaison, le nombre total des inscrits se situe à moins de 7 millions tandis que le taux d'analphabétisme dépasse très largement les 40%. Ce taux est encore plus élevé pour les femmes. L'accès aux nouvelles technologies de l'information et de la communication a connu, par ailleurs, une accélération remarquable. Près de 28 millions d'Algériens disposent aujourd'hui d'un téléphone mobile tandis que le chiffre des internautes, qui était de 10 000 en 1999, a dépassé les cinq millions et est appelé à progresser très rapidement sur le court terme. Au Maroc, le nombre d'abonnés au téléphone mobile avoisine les 20 millions et celui des internautes est autour de 4 millions. Dans le domaine de la santé, on a assisté depuis le début de l'année 2000 à une croissance exponentielle dans la mise en place des infrastructures. L'augmentation enregistrée au cours de cette décennie équivaut à tout ce que le pays a réalisé depuis l'indépendance en hôpitaux. Pour la seule période 2005-2009, le secteur a bénéficié d'une enveloppe financière de l'ordre de 244 milliards de dinars pour la réalisation de plus de 800 structures de santé, dont plus de 350 hôpitaux, toutes capacités et spécialités confondues.
    Cette progression est allée de pair avec celle de l'encadrement qui a enregistré un taux de croissance de près de 70%. On est passé ainsi de 21 000 praticiens (dont 4 000 spécialistes) en 1999 à 35 000 praticiens (dont 13 000 spécialistes) en 2007.
    On dénombrait, en 2007, 240 hôpitaux du secteur public, 13 centres hospitalo-universitaire (CHU) et 54 établissements hospitaliers spécialisés (EHS). Le ratio population/médecin était de 1 médecin généraliste pour 1 373 habitants et de 1 médecin spécialiste pour 2 081 habitants.
    Au Maroc, ce ratio est de 1 médecin pour 1 822 habitants tandis que le nombre d'hôpitaux est de 133.
    En matière d'habitat, le parc national a enregistré un accroissement de près de 34,29% durant la période 1999 à 2008, soit près de 1 723 000 logements financés directement ou en partie par l'Etat. La moyenne au Maroc est aux alentours de 110 000 logements par an durant la période allant de 1982 à 2004.
    L'électrification en Algérie a atteint le seuil de 98% alors qu'au Maroc elle arrive à peine à 70%. Pour le gaz de ville, près de 60% sont aujourd'hui raccordées. On relèvera que le Maroc reçoit une redevance de transit sur le gazoduc qui dessert l'Espagne et le
    Portugal de 800 millions de m3 qu'il utilise en partie pour la production de l'électricité, l'Algérie lui fournissant déjà une partie de sa consommation électrique.
    Au chapitre des infrastructures, avec le lancement des travaux de l'autoroute Est-Ouest, l'Algérie a inauguré le plus grand chantier de ces dernières années dans la région de la Méditerranée. Ce sont 1 216 km auxquels viendront s'ajouter, selon le schéma directeur 2005/2025, 2 763 km de liaisons autoroutières desservant 34 wilayas et les 1 300 km de la rocade des Hauts Plateaux. Le patrimoine actuel est de 110 000 km, l'un des plus importants en Afrique et au Maghreb. Au Maroc, le réseau routier jugé d'assez bonne qualité ne dépasse guère les 65 000 km.
    Santé
    - Pour la seule période 2005-2009, le secteur de la santé a bénéficié de 244 milliards de dinars d'investissements publics pour la
    réalisation d'un total de près de 800 infrastructures, dont 20 hôpitaux de 200 lits, 70 autres de moins de 200 lits, 260 hôpitaux et
    centres spécialisés. 133 polycliniques et 214 centres de santé. Sur cet ensemble, 152 réalisations ont déjà été achevées, près de 400
    sont en cours de réalisation, plus de 200 centres, récemment inscrits, sont en voie de lancement.
    - L'espérance de vie à la naissance est passée de 45 ans en 1962 à 75,7 ans en 2008.
    - Le corps médical a connu un accroissement de près de 70% durant cette décennie dans les structures publiques, passant de 21 000
    praticiens (dont 4 000 spécialistes) en 1999 à 35 000 praticiens (dont 13 000 spécialistes) en 2007.
    - Pour les wilayas les moins couvertes, le nombre de médecins spécialistes en 2007 a atteint 2 174 pour les wilayas des Hauts
    Plateaux et 1 000 pour celles du Sud.
    - Le nombre de lits d'hôpitaux publics a sensiblement augmenté, passant de 54 000 en 1999 à près de 68 000 en 2008.
    Formation professionnelle
    - La réforme de la formation et de l'enseignement professionnels a été accompagnée d'un important effort financier de I'Etat. Les
    crédits annuels d'équipement qui étaient de l'ordre de 4 milliards de dinars en 1999 atteindront 23 milliards de dinars en 2009.
    - Le nombre des établissements de formation est passé de 492 en 1999 à 1 035 cette année. Il sera bientôt encore renforcé par 116
    autres établissements en cours de réalisation.
    - Les capacités d'hébergement des stagiaires sont passées de 29 000 lits en 1999 à 45 000 lits cette année.
    - Le nombre des enseignants est passé de 9 150 en 1999, à près de l3 400 cette année, soit une augmentation de plus de 46%.
    - Le nombre des stagiaires annuellement accueillis a plus que doublé, passant de 270 000 en 1999 à plus de 650 000 pour la rentrée
    de cette année.
    - Le nombre annuel de diplômés a évolué de 86 400 en 1999 à 172 100 lors de l'année pédagogique 2007-2008, soit une
    augmentation de 88%.
    - Le budget de fonctionnement du secteur est passé de près de 8 milliards de dinars en 1999 à 26 milliards de dinars inscrits pour
    l'année 2009.
    - Un enseignement aménagé est dispensé aux femmes en milieu rural et a déjà bénéficié à près de 60 000 personnes.
    Recherche scientifique
    - Les efforts entrepris pour structurer le secteur de la recherche et favoriser son développement ont été couronnés par la promulgation
    de la loi 98-11, portant loi d'orientation et de programme à projection quinquennale sur la recherche scientifique et le développement
    technologique (1998-2002).
    - La mise en œuvre des dispositions de cette loi programme a également permis l'élaboration et la mise en œuvre de vingt-sept (27)
    programmes nationaux de recherche, l'agrément et le financement de 5 244 projets de recherche et l'exécution de 217 projets de
    recherche dans le cadre de conventions et accords internationaux, la mise en place de vingt et un (21) comités sectoriels, l'agrément
    de six cent quatre-vingts (680) laboratoires de recherche et l'élévation de dix-neuf (19) centres et instituts de recherche au statut
    d'EPST.
    - Au plan de la ressource humaine, il y a lieu de mentionner la mobilisation de plus de quinze mille (15 000) enseignants chercheurs,
    de 2 000 chercheurs permanents, en plus de l'implication de la communauté scientifique algérienne établie à l'étranger, dans les
    activités de recherche et dans les conseils scientifiques des centres de recherche.
    - Les efforts consentis par l'Etat en termes de financement de la recherche scientifique et du développement technologique ont atteint
    pour la période 1998-2007 plus de 34 milliards de dinars.
    - La recherche scientifique bénéficiera durant les cinq prochaines années d'une dotation budgétaire globale d'un minimum de 100
    milliards.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

  • #2
    suite et fin

    Enseignement supérieur
    - La réforme universitaire, mise en œuvre il y a bientôt 5 ans, a largement progressé en matière d'application du nouveau système
    «Licence, Master, Doctorat» (LMD), d'instauration de nouvelles pratiques pédagogiques, ainsi que de mise en place de programmes
    de formation adaptés aux besoins du pays.
    - 49 universités et centres universitaires dispensent effectivement le nouveau système LMD dans 13 domaines de formation couvrant 1
    201 licences, dont 946 licences académiques et 255 licences professionnalisantes.
    - L'introduction du second cycle, quatre années après le lancement de ce nouveau système, a également permis l'ouverture de 565
    formations en master, dont 530 masters académiques et 55 masters professionnalisants.
    - Le nombre des établissements universitaires, qui était de 53 en 2000, est passé à 56 en 2004 et a atteint aujourd'hui 62
    établissements universitaires (universités, centres universitaires et écoles nationales supérieures) avec la création, cette année, des
    centres universitaires de Relizane, de Tissemsilt, de Mila et de Aïn Témouchent.
    - L'effectif total des enseignants, qui était de 17 780 en 2000, est passé à 25 229 en 2004 et a atteint 31 703 en 2008, soit un (01)
    enseignant pour trente (30) étudiants. Avec le recrutement de 5 688 nouveaux enseignants pour cette rentrée, le ratio
    d'encadrement sera de 1 enseignant pour 29 étudiants, et cela malgré l'augmentation du nombre d'étudiants.
    - Pour les enseignants de rang magistral (professeurs et maîtres de conférences), leur nombre, qui était de 2 708 en 2000, est passé
    à 4 124 en 2004 et a atteint 6 120 en 2008, soit une progression de plus de 100% en huit ans. C'est le fruit d'un encouragement
    important de l'Etat qui octroie annuellement, dans le cadre d'un programme quinquennal de formation à l'étranger, 520 bourses de
    formation au profit des enseignants et chercheurs en phase de finalisation de leur thèse de doctorat.
    - La capacité d'accueil pédagogique de l'université algérienne est passée de 420 000 places en 2000 à 820 000 places en 2004, puis à
    1 104 000 places pédagogiques en 2008, soit plus qu'un doublement en huit années.
    - S'agissant des capacités d'hébergement, le nombre des résidences universitaires est passé de 113 en 2000 à 165 en 2004, pour
    atteindre 254 cette année. Quant aux lits d'hébergement offerts aux étudiants, ils sont passés de 218 000 en 2000 puis à 234 000
    en 2004 pour atteindre 456 000 en 2008.
    - L'effectif total des étudiants est passé de 468 000 en 2000 à 722 000 en 2004 pour atteindre 1 160 000 en 2008.
    - Le nombre de diplômés de l'université a été, quant à lui, de 65 000 en 2000, passant à 107 000 en 2004, pour atteindre 141 000 en
    2008.
    Education nationale
    - La réforme du système national d'enseignement initiée par le président de la République et sa mise en œuvre dans le secteur de
    l'éducation nationale ont déjà enregistré des progrès sensibles.
    - L'opération de révision des programmes d'enseignement a jusqu'ici touché 185 programmes, dont 134 viennent en outre de faire
    l'objet d'un allégement. Ces programmes allégés couvrent les trois cycles d'enseignement et ont connu des réductions de volume.
    - La formation des enseignants a enregistré des progrès importants. Depuis septembre 2003, il y a eu mise en place du nouveau
    modèle de formation des enseignants.
    - La réforme de l'Education nationale se reflète également dans des indicateurs probants :
    - Le taux de scolarisation des enfants âgés de 6 ans a atteint 97,51% en 2007, soit le seuil des pays avancés, alors qu'il n'était que
    de 43% en 1966.
    - Le taux de réussite au baccalauréat, qui était de 34,4% en 2001, puis de 51,1% en 2006, a atteint 55,4% cette année. Ce taux est
    proche des résultats de certains pays avancés lorsqu'on tient compte du fait que le baccalauréat algérien est délivré sans rachat sur
    les notes et sans session de rattrapage.
    - Durant la période 1962-1999, soit 38 années, le nombre cumulé de bacheliers était de 1 238 001, alors que, durant la période 2000
    à 2008, soit 9 années, ce nombre a atteint 1 479 657.
    - Les progrès enregistrés dans l'éducation nationale ont conduit au lancement du cycle préscolaire qui accueillera cette année à titre
    d'opération pilote près de 450 000 enfants âgés de 5 ans.
    Ressources hydrauliques
    En une décennie, l'Etat a mobilisé près de 2 000 milliards de dinars pour augmenter la disponibilité de l’eau.
    - 15 nouveaux barrages ont été mis en exploitation durant les 5 dernières années : avec les 13 barrages en fin de réalisation, le
    nombre total des barrages sera porté à 72 à la fin 2009.
    - Les réceptions attendues porteront les capacités de mobilisation de l'eau des barrages à 7,8 milliards de mètres cubes/an à la fin de
    l'année 2009 contre 2,2 milliards en 2000.
    - Aux grands transferts à partir des barrages s'ajoute le transfert en cours de réalisation sur 740 km pour alimenter Tamanrasset à
    partir de In Salah.
    - Le programme de dessalement de l'eau de mer recouvrira à la fin 2009 un total de 13 stations avec une production de près de 2,26
    millions de mètres cubes/jour, soit 825 millions m3/en.
    - Le réseau national d'alimentation en eau potable totalise 60 000 km.
    - Le taux de raccordement des foyers à l'eau potable a atteint 93% en 2008 alors qu'il était de 78% en 1999.
    - La dotation moyenne par habitant en eau potable atteint actuellement 165 litres alors qu'elle n'était que de 123 litres en 1999.
    - La fréquence de la distribution de l'eau au niveau des 1 541 chefs-lieux de commune a enregistré une nette évolution. 70% des
    foyers reçoivent l'eau quotidiennement contre 45% en 1999.
    - Le réseau national d'assainissement des eaux usées totalise 38 000 km contre 21 000 en 1999. Le taux national de raccordement
    au réseau d'assainissement est de 87% contre 72% en 1999.
    - 160 retenues collinaires sont en cours d'étude.
    L'année 2007 a vu l'achèvement de 28 grands périmètres de mobilisation des ressources hydrauliques pour l'agriculture.
    Infrastructures et équipements
    - En matière de développement des infrastructures routières et autoroutières, le programme proposé à l'horizon 2025 est d'un linéaire
    de l'ordre de 13 428 km.
    - Le schéma directeur 2005-2025 a identifié, entre autres :
    - la réalisation de l'autoroute Est-Ouest d'un linéaire de 1 216 km, avec 23 liaisons autoroutières totalisant 2 763 km et desservant 34
    wilayas ;
    - la réalisation des 2ème 3ème et 4ème rocades autoroutières d'un linéaire global de 200 km ;
    - la réalisation de la rocade des Hauts Plateaux d'un linéaire de 1 300 km ;
    - le parachèvement de la transsaharienne ;
    - la préservation d'un patrimoine constitué de plus de 110 000 km de routes et de plus de 5 000 ouvrages d'art.
    - Le patrimoine aéroportuaire est composé de 55 aérodromes.
    - En matière de livraison du programme quinquennal 2005-2009, le bilan global fait ressortir la réception de 51c 252 km de travaux de
    route et 1 050 ouvrages d'art en construction et en entretien. La totalité des projets inscrits, soit 1 439, a été engagée.
    - S'agissant de l'amélioration de l'état général du réseau routier, 92% du linéaire est revêtu contre 56% en 1999.
    - En matière d'infrastructures maritimes, le bilan fait ressortir notamment :
    - la réalisation de 10 ports et abris pêche ;
    - le confortement et la mise à niveau de 27 ouvrages au niveau des différents ports.
    - Les efforts engagés dans le secteur des travaux publics représentent à eux seuls près de 20% du financement mobilisé pour
    l'ensemble des équipements au titre du programme quinquennal en cours.
    Solidarité nationale
    Des efforts importants sont consentis par l'Etat pour venir en aide aux catégories les plus démunies parmi la population.
    - Aide aux handicapés (2008) : 7 440 000 DA au profit de 180 000 personnes handicapées.
    - Aide aux enfants privés de famille et enfants assistés (2008) : 18 000 000 DA.
    - Prise en charge résidentielle des personnes handicapées et fous vulnérables : 276 établissements spécialisés (2008). Les crédits de
    fonctionnement de ces établissements est passé de 5 385 089 089 en 2007 à 6 681 269 000 DA en 2008.
    - Le filet social comprend l'allocation forfaitaire de solidarité destinée aux personnes inaptes au travail, soit 626 371 bénéficiaires en
    2007 pour une enveloppe de 12, 917 milliards de dinars.
    - L'indemnité pour activité d'intérêt général a concerné 252 980 bénéficiaires pour une enveloppe de 11,512 milliards de dinars (2007).
    - L'aide de l'Etat à la création d'emplois dans le cadre du programme de contrat de pré-emploi (2008) est montée à 15 506,90
    millions de dinars. 129 577 emplois ont été créés en 2007 tandis que le programme des emplois saisonniers d'intérêt local a
    mobilisé une enveloppe de 5 213 223 000 DA pour 2008.
    - Le programme des travaux publics à haute intensité s'est vu allouer une enveloppe financière de plus de 5,328 milliards de dinars
    pour la période 2006-2009.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

    Commentaire


    • #3
      On parle de changement, mais rien n'est dit sur l'efficacité de ces changements.
      Par exemple: "plus de diplômé", ok, plus de gens poussent leur études, mais est-ce que cela est synonyme d'ascension sociale pour eux? il y a t-il à l'issu de leur formation une occupation à la hauteur de leur qualification en algérie?

      Enveloppes financières, annonces, c'est beau tout ça mais sur le terrain ça donne quoi? Y'a pas d'indicateur "efficacité"?

      C'est qui est affligeant c'est que malgré toute nos ressources l'Algérie l'état traîne les pieds (ce qui n'empêche pas une évolution, mais bien trop lente à l'égard de ce qui serait possible)

      Commentaire


      • #4
        cette comparaison avec le Maroc ma "gaver", pas moyen de me concentrer pour finir de lire le texte.

        et il dit: comme nous somme meilleur que le maroc alors tous va bien en Algérie!

        ?
        Mr NOUBAT

        Commentaire


        • #5
          C'est bizzare qu'ils ont pas comparé les realisation dans le domaine d'agriculture avec celles du maroc
          وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

          Commentaire


          • #6
            Enseignement supérieur
            - La réforme universitaire, mise en œuvre il y a bientôt 5 ans, a largement progressé en matière d'application du nouveau système
            «Licence, Master, Doctorat» (LMD), d'instauration de nouvelles pratiques pédagogiques, ainsi que de mise en place de programmes
            de formation adaptés aux besoins du pays.
            - 49 universités et centres universitaires dispensent effectivement le nouveau système LMD dans 13 domaines de formation couvrant 1
            201 licences, dont 946 licences académiques et 255 licences professionnalisantes.
            - L'introduction du second cycle, quatre années après le lancement de ce nouveau système, a également permis l'ouverture de 565
            formations en master, dont 530 masters académiques et 55 masters professionnalisants.
            - Le nombre des établissements universitaires, qui était de 53 en 2000, est passé à 56 en 2004 et a atteint aujourd'hui 62
            établissements universitaires (universités, centres universitaires et écoles nationales supérieures) avec la création, cette année, des
            centres universitaires de Relizane, de Tissemsilt, de Mila et de Aïn Témouchent.
            - L'effectif total des enseignants, qui était de 17 780 en 2000, est passé à 25 229 en 2004 et a atteint 31 703 en 2008, soit un (01)
            enseignant pour trente (30) étudiants. Avec le recrutement de 5 688 nouveaux enseignants pour cette rentrée, le ratio
            d'encadrement sera de 1 enseignant pour 29 étudiants, et cela malgré l'augmentation du nombre d'étudiants.
            - Pour les enseignants de rang magistral (professeurs et maîtres de conférences), leur nombre, qui était de 2 708 en 2000, est passé
            à 4 124 en 2004 et a atteint 6 120 en 2008, soit une progression de plus de 100% en huit ans. C'est le fruit d'un encouragement
            important de l'Etat qui octroie annuellement, dans le cadre d'un programme quinquennal de formation à l'étranger, 520 bourses de
            formation au profit des enseignants et chercheurs en phase de finalisation de leur thèse de doctorat.
            - La capacité d'accueil pédagogique de l'université algérienne est passée de 420 000 places en 2000 à 820 000 places en 2004, puis à
            1 104 000 places pédagogiques en 2008, soit plus qu'un doublement en huit années.
            - S'agissant des capacités d'hébergement, le nombre des résidences universitaires est passé de 113 en 2000 à 165 en 2004, pour
            atteindre 254 cette année. Quant aux lits d'hébergement offerts aux étudiants, ils sont passés de 218 000 en 2000 puis à 234 000
            en 2004 pour atteindre 456 000 en 2008.
            - L'effectif total des étudiants est passé de 468 000 en 2000 à 722 000 en 2004 pour atteindre 1 160 000 en 2008.
            - Le nombre de diplômés de l'université a été, quant à lui, de 65 000 en 2000, passant à 107 000 en 2004, pour atteindre 141 000 en
            2008.
            Zakia, c'est la culture de la quantité aux dépens de la qualité ... une très très grave erreur selon moi, et c'est surtout les futures générations qui payerons
            L'université algérienne est dans un état lamentable. look :
            les bases de données françaises (Pascal) et américaines (ISI) s’accordent à faire apparaître l’Algérie parmi les derniers pays africains avec 170 articles scientifiques recensés, contre 1.462 pour l’Afrique du Sud, 1.990 pour l’Egypte, 472 pour le Maroc, 454 pour la Tunisie, 441 pour le Nigeria et 263 pour le Kenya
            dans l'autre topic

            Commentaire


            • #7
              c'est la culture de la quantité aux dépens de la qualité
              C'est vrai ...

              On néglige la formation professionnelle...

              Commentaire


              • #8
                aucun nouveau parti politique n'a obtenu son agrément depuis que Boutef est président .

                Commentaire


                • #9
                  Zakia, c'est la culture de la quantité aux dépens de la qualité ... une très très grave erreur selon moi, et c'est surtout les futures générations qui payerons
                  L'université algérienne est dans un état lamentable. look :

                  les bases de données françaises (Pascal) et américaines (ISI) s’accordent à faire apparaître l’Algérie parmi les derniers pays africains avec 170 articles scientifiques recensés, contre 1.462 pour l’Afrique du Sud, 1.990 pour l’Egypte, 472 pour le Maroc, 454 pour la Tunisie, 441 pour le Nigeria et 263 pour le Kenya
                  Je te l'accorde, la quantité aux dépens de la qualité n'est pas une solution. Les diplômés algériens ont vraiment un niveau si bas que ça? Il me semble pourtant qu'ils intègrent les universités étrangères sans trop de soucis?

                  Mais en ce qui concerne les publications, n'y a-t-il pas aussi un problème au niveau des chercheurs /enseignants? Sans mettre tout le monde dans le même panier, qu'est-ce qui explique qu'il y ait si peu de publications? N'y a-t-il pas un problème d'éthique et une politique du moindre effort?

                  Je pose une question, ce n'est pas une accusation
                  Concrètement, quelles solutions peuvent être apportées?

                  Sinon, de manière générale, le but de l'article était de montrer qu'il y a une réelle amélioration d'un point de vue macroéconomique. Et tous les rapports indépendants tendent à le confirmer.
                  « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                  • #10
                    Moha

                    Les diplômés algériens ont vraiment un niveau si bas que ça? Il me semble pourtant qu'ils intègrent les universités étrangères sans trop de soucis?
                    Oui les dîplomes algériens ne sont pas reconnus dans la plupart des pays du monde. Mais pour te montrer qu'on a beaucoup trop de retard, je prend l'exemple de la reconnaissance des dîplomes par la France, elle reconnait les BAC du burkina, de djibouti et d'autres pays africains mais pas celui de l'algérie. Cela va même plus loin, avec le Maroc puisque vous faites la comparaison, elle a des accords spéciaux permettant aux deux pays d'échanger beaucoup d'étudiants, ce qui intégre le maroc dans le circuit des grandes universités de ce monde. D'ailleurs par exemple, c'est le seul pays qui a des écoles préparatoires aux grandes écoles françaises reconnus par l'état français sur son territoire, à casablanca et rabat. Alors que certains ingénieurs algériens sortis d'universités algériennes se sont convertis dans la maçonnerie en france parceque leur dîplome ne valait rien!!!




                    Sinon concernant le sujet plus globalement, je pense que sur tous les domaines suivants, il y a régression:
                    Education nationale
                    Recherche scientifique
                    Santé
                    Formation professionnelle

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