Bonjour,
Voici une contribution de Yassine Mohellebi (Journaliste au jeune indépendant):
Preuve que les Kabyles se décomplexent et affichent leur idées au grand jour, les KDS suivront en dernier comme toujours.
Voici une contribution de Yassine Mohellebi (Journaliste au jeune indépendant):
Démonstration par l’absurde : Le peuple kabyle ne reconnaît pas M. Bouteflika. CQFD
La dernière mascarade électorale algérienne a porté Abdelaziz Bouteflika au pouvoir sans jamais l’avoir cédé. Cela dit, cette élection a été tellement théâtrale qu’on a osé attribuer un score de 30% aux deux wilayas kabyles, Vgayet et Tizi Wuzzu et 60% à Tubirett.
C’est vraisemblablement faire preuve par l’absurde. Pour démontrer mathématiquement l’impossibilité d’avoir un tel chiffre, nous devons revenir aux élections locales partielles organisées dans la région en novembre 2005. Les élections locales qui concernent l’environnement immédiat des populations semblent attirer beaucoup plus d’électeurs que les présidentielles. A cette époque, toutes les communes en Kabylie se sont dotées de listes de candidats, trois à quatre par moyenne. Toutes les directions des partis politiques se sont engagées dans la campagne électorale (FFS, RCD, RND, PT, FLN…). En fin de course, 30% d’électeurs se sont exprimés.
En avril 2009, toutes les sensibilités politiques dominant la région (MAK, FFS, RCD, aârchs) ont appelé au boycott ou rejet de ces élections.
Un autre taux de 30% a été enregistré !
Ce qui signifie que le pouvoir prend les Kabyles pour des imbéciles tout cours. Or, nous lui disons que nous pensons de lui, du clan d’Oujda dont Bouteflika n’en est que l’arôme ce qu’il pense de nous : un nain !
Aujourd’hui, la région est en repli. La démoralisation a laissé place à l’excitation des guetteurs de miettes et lèches-bottes sans scrupule et autres auxquels on attribue exagérément le titre de « citoyens » qui pensent que l’histoire de la Kabylie se limite à un plan quinquennal qui n’arrive toujours pas depuis l’indépendance.
La presse outrageusement courtisane, parle de « réconciliation » entre le pouvoir et la région frondeuse. Une autre insulte puisque ce même pouvoir reste impuni face à ses crimes orchestrés en Kabylie durant le printemps noir. Même avec cette fraude massive et ce chiffre surréel, l’on oublie que 70% des Kabyles ne se sont pas exprimés !
La Kabylie ne votera jamais. Elle n’attend qu’un seul vote, celui de son autodétermination. Après, quand on aura à se débarrasser des walis, chefs de daïras, gendarmes de cet Etat maffieux, on en parlera d’élections.
La dernière mascarade électorale algérienne a porté Abdelaziz Bouteflika au pouvoir sans jamais l’avoir cédé. Cela dit, cette élection a été tellement théâtrale qu’on a osé attribuer un score de 30% aux deux wilayas kabyles, Vgayet et Tizi Wuzzu et 60% à Tubirett.
C’est vraisemblablement faire preuve par l’absurde. Pour démontrer mathématiquement l’impossibilité d’avoir un tel chiffre, nous devons revenir aux élections locales partielles organisées dans la région en novembre 2005. Les élections locales qui concernent l’environnement immédiat des populations semblent attirer beaucoup plus d’électeurs que les présidentielles. A cette époque, toutes les communes en Kabylie se sont dotées de listes de candidats, trois à quatre par moyenne. Toutes les directions des partis politiques se sont engagées dans la campagne électorale (FFS, RCD, RND, PT, FLN…). En fin de course, 30% d’électeurs se sont exprimés.
En avril 2009, toutes les sensibilités politiques dominant la région (MAK, FFS, RCD, aârchs) ont appelé au boycott ou rejet de ces élections.
Un autre taux de 30% a été enregistré !
Ce qui signifie que le pouvoir prend les Kabyles pour des imbéciles tout cours. Or, nous lui disons que nous pensons de lui, du clan d’Oujda dont Bouteflika n’en est que l’arôme ce qu’il pense de nous : un nain !
Aujourd’hui, la région est en repli. La démoralisation a laissé place à l’excitation des guetteurs de miettes et lèches-bottes sans scrupule et autres auxquels on attribue exagérément le titre de « citoyens » qui pensent que l’histoire de la Kabylie se limite à un plan quinquennal qui n’arrive toujours pas depuis l’indépendance.
La presse outrageusement courtisane, parle de « réconciliation » entre le pouvoir et la région frondeuse. Une autre insulte puisque ce même pouvoir reste impuni face à ses crimes orchestrés en Kabylie durant le printemps noir. Même avec cette fraude massive et ce chiffre surréel, l’on oublie que 70% des Kabyles ne se sont pas exprimés !
La Kabylie ne votera jamais. Elle n’attend qu’un seul vote, celui de son autodétermination. Après, quand on aura à se débarrasser des walis, chefs de daïras, gendarmes de cet Etat maffieux, on en parlera d’élections.
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