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Une guerre du gaz se profile entre Moscou et Achkhabad

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  • Une guerre du gaz se profile entre Moscou et Achkhabad

    Après la crise avec l'Ukraine en janvier, un nouveau conflit risque d'éclater entre la Russie et le Turkménistan cette fois-ci, estime la presse russe, après que les autorités turkmènes ont rendu Gazprom responsable d'une explosion sur un de leurs gazoducs .

    Après la guerre entre Moscou et Kiev au début de l'année, va-t-on vers une nouvelle crise gazière entre la Russie et la Turkménistan cette fois ? La presse russe est de cet avis. "La Russie pourrait se lancer dans une nouvelle guerre du gaz, cette fois sur le front sud-oriental, avec le Turkménistan", écrit vendredi le quotidien Kommersant.

    L'origine du conflit ? Le ministère des Affaires étrangères du Turkménistan qui a accusé jeudi Gazprom d'avoir réduit brusquement le volume de gaz pompé, de "90%" selon le journal, sans en avertir préalablement Turkmengaz, provoquant ainsi une explosion sur le gazoduc.



    "Gazprom a demandé aux Turkmènes cette semaine de réduire les livraisons, refusant de préciser le volume réduit, mais expliquant que l'Ukraine, principal utilisateur du gaz turkmène, avait baissé ses achats à Gazprom en raison de la crise économique. Ainsi, la Russie a décidé d'employer la même arme avec le Turkménistan que dans la guerre du gaz avec l'Ukraine", poursuit Kommersant.



    En janvier dernier, un conflit gazier avait opposé Moscou et Kiev, privant une grande partie de l'Europe de gaz russe. Une autre dispute avait opposé les deux pays en janvier 2006. "La décision des Turkmènes de lier l'accident avec la réduction des approvisionnements en gaz est, évidemment, provoquée par la situation politique", estime de son côté un autre journal, Vremia Novostieï.



    Mais une autre similitude éclaire ce nouveau conflit gazier. En effet, les relations entre la Russie et le Turkménistan se sont tendues récemment, après que ce dernier a lancé un appel d'offres international pour la construction d'un gazoduc... deux jours après avoir échoué à trouver un accord avec Moscou, décryptait Kommersant. Cet appel d'offres a été qualifié de "surprise" par les Russes qui envisageaient que Gazprom construirait ce pipe-line.

    Cet épisode n'est pas sans rappeler l'attitude de Moscou qui a menacé l'Europe après l'accord gazier conclu en mars entre l'Union européenne et l'Ukraine pour la modernisation des gazoducs ukrainiens, sans que le fournisseur russe ne soit intéressé à l'affaire.

    Les Echos, source AFP
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo
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