Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La folie des grandeurs

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La folie des grandeurs

    • La junte d’Alger veut imposer son diktat au Maroc sur la question des frontières
    La folie des grandeurs

    Dans sa dernière sortie médiatique, Abdelaziz Belkhadem nous somme de fournir la preuve que nous luttons contre la contrebande, le trafic du Haschich et les réseaux d’immigration clandestine.



    Des frontières fermées entre deux pays voisins restent toujours d’actualité, quel que soit le temps révolu d’une fermeture encore en vigueur. La raison est toute simple. Cet état de fait est complètement anarchique par rapport à une évolution internationale résolument tournée vers la mondialisation; à commencer par la construction d’entités régionales où les biens et les personnes circuleraient sans autre entrave que les règles convenues entre les États concernés. Le Maroc et l’Algérie se trouvent dans ce cas de figure en retard d’une étape contemporaine de la marche du monde. Voilà donc deux pays que les vicissitudes de l’histoire ont réunis et dont l’impératif de la géographie a décidé de leur proximité, mais qui n’arrivent pas à communiquer par delà des frontières closes.
    Le sujet ne cesse de revenir au devant de l’actualité, au gré des déclarations des uns et des autres. Le dimanche 22 février 2009, Abdelaziz Belkhadem, ministre d’État algérien et représentant personnel de Abdelaziz Bouteflika, a reçu sa télévision d’État pour s’exprimer sur la question des frontières entre l’Algérie et le Maroc. Il a décrété que les frontières resteront fermées tant que quatre conditions ne seront pas remplies, à savoir: la coopération sécuritaire; la lutte contre toute forme de contrebande; la fermeté à l’égard du trafic des stupéfiants et la limitation de l’immigration clandestine.
    Posture
    À entendre ces conditions de la voix d’une personnalité algérienne aussi autorisée, on reste pratiquement sans voix. M. Belkhadem nous met sur le dos tous les facteurs qui empêchent, d’après lui, la réouverture des frontières. Il se trouve que sur tous ces registres, le Maroc en a toujours appelé à une coordination d’efforts et d’action avec Alger. Il n’a, jusqu’ici, pas été entendu. Ceci n’est pas une posture suggestive, mais un constat facilement déductible parce qu’il y va, tout simplement, de l’intérêt bien compris des deux pays.
    Passons en revue, rapidement, les quatre points “cardinaux” évoqués par M. Belkhadem. La sécurité d’abord, la mère de tous les maux des temps actuels. Ici, le concept sécuritaire ne rime pas avec le banditisme à la petite semaine, classifiable dans le droit commun pénal, mais avec le terrorisme intégriste et ses massacres odieux et déstabilisateurs. Il est un fait difficilement contournable que ce fléau-là a pris naissance et s’est ancré en Algérie depuis 1992. Il est vrai que le pouvoir algérois a fait front, malgré les accusations ponctuelles du genre “qui tue qui?”.
    Chevauchée
    Le passage de la stratégie d’éradication à la politique de réconciliation nationale n’y a rien fait. Malheureusement, car ce sont toujours des innocents, offrandes expiatoires d’une chevauchée meurtrière d’un autre temps, qui en font les frais. L’attentat terroriste du lundi 23 février 2009, à Jijel, à l’est d’Alger, est venu rappeler que l’Algérie n’est pas encore totalement sortie du cauchemar intégriste. Face à cette déferlante sans frontières, les pays de la région se sont légitimement sentis concernés. À l’instar de la Tunisie, de la Mauritanie et même de la Libye; le Maroc a eu plusieurs alertes. La première d’entre elles a été l’attaque contre l’hôtel Atlas-Asni, à Marrakech, au mois d’août 1994. L’enquête préliminaire et le procès ont révélé que des inculpés directs ou indirects étaient des Franco-Algériens. On ne retiendra, entre autres, que deux noms: Stephane Aït Idder, toujours incarcéré au Maroc, et Rachid Ramda, tête pensante à partir de Londres, commanditaire du forfait sanglant contre la station Saint Michel à Paris, en 1995, condamné à perpétuité par la Justice française et extradé en France en 2005. On a pu dire à l’époque que derrière ce méfait sanglant, la manipulation des services algériens n’était pas très loin. Il fallait, a-t-on dit, exporter le terrorisme vers les pays voisins pour desserrer l’étau sur l’Algérie. Vrai ou faux, l’Histoire le dira. Dans sa récente prestation télévisée, Abdelaziz Belkhadem, en revenant sur cette affaire, plaide le faux. C’est son droit, après tout.
    Toujours est-il que la question des frontières algéro-marocaines remonte à cette période. Le Maroc a réagi en imposant le visa pour les ressortissants algériens. Alger est allé plus loin en décidant, unilatéralement, la fermeture des frontières. Ce fut la coupure qui dure. Le terrorisme intégriste également; aussi bien, d’ailleurs, en Algérie qu’au Maroc, à Casablanca.
    La coopération bilatérale, voire multilatérale, pour endiguer la menace intégriste ne pouvait donc qu’être à l’ordre du jour, comme priorité absolue pour la sécurité physique des citoyens et pour la stabilité des États de la région. C’est la position que le Maroc a adoptée. Abdelaziz Belkhadem, lui, soutient, contre toute évidence et sans arguments tangibles, que le Maroc est une base arrière pour les terroristes algériens. C’est précisément ce qu’a démenti et littéralement démonté le général Khalid Nezzar, ancien homme fort de la junte militaire algérienne, dans son livre L’Algérie, le sultanat de Bouteflika, publié en 2003 dans les éditions L’arganier. On ne peut qu’y souscrire, bien que l’auteur ait eu quelque retard à la détente.
    Coupure
    Son cas de conscience, même après coup, est le bienvenu; mais il aurait pu nous le livrer du temps où il était le garant galonné du pouvoir politique d’Alger. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le Maroc a, tout de même, en 2004, supprimé le visa pour nos voisins algériens. Alger a emboîté le pas une année après, tout en maintenant les postes frontières clos, jusqu’au jour d’aujourd’hui.
    Dans sa toute dernière sortie médiatique, Abdelaziz Belkhadem nous somme de fournir la preuve que nous luttons effectivement contre la contrebande, en tous genres; le trafic du Haschich et les réseaux de la ruée mortelle vers l’eldorado improbable de l’autre côté de la Méditerranée. Comme si nous ne le faisions pas, depuis des années. Alors que nous ne faisons que ça, quitte à devenir, malgré nous, le rempart protecteur de l’Europe. L’événementiel du fil de l’actualité au quotidien en est témoin. Chaque jour que Dieu fait, les médias nationaux, tous supports confondus, nous rapportent la mobilisation des pouvoirs publics marocains contre les ramifications de la traite d’êtres humains et de commercialisation de stupéfiants.
    Pour l’immigration clandestine, le Maroc est considéré comme un pays de transit, le plus court chemin vers l’Europe, par les desesperados africains; y compris une jeunesse algérienne désespérée d’avoir une part de la fabuleuse manne pétrolière pour un avenir certain dans son propre pays. De ce rôle ingrat, sans réelle contrepartie côté européen, Abdelaziz Belkhadem se permet le luxe abominable de nous en faire grief. C’est à croire qu’il est à court d’arguments dans la culture anti-marocaine instituée par Houari Boumediene depuis les années 1960 et 1970; une forme d’antiquité au vu de l’accélération de l’Histoire durant ces dernières décennies.
    Dernière modification par Tems, 14 avril 2009, 13h58.

  • #2
    Message
    Il est temps de vous délivrer le motif déclencheur qui nous a valu le message de Abdelaziz Belkhadem. Il s’agit en fait d’une réaction à un entretien de Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain, avec l’hebdomadaire algérien Al Khabar. M. Naciri a rappelé que, côté marocain, toutes les perspectives sont ouvertes, au niveau multipartenarial, pour une nouvelle dynamique de coopération bénéfique pour les deux pays et pour toute la région. Difficile de faire une offre de bonne volonté politique plus explicite. Difficile également d’imaginer une attitude plus avenante en termes de voisinage apaisé et de programme d’échanges et de co-développement concerté.
    Force est de reconnaître que le propos de M. Naciri constitue un dépassement des malentendus d’un passé très décomposé, entre nos deux pays; un décodage lucide du présent et un gage d’avenir commun. Abdelaziz Belkhadem y a répondu par un blocage sur des considérations dont nul ne convient. Toutes les conditions qu’il a mises en avant ne sont, en définitive, que des portes ouvertes. Alors, chiche, qu’il en soit ainsi et que les frontières soient ouvertes selon ce qu’il estime comme ses propres exigences. Voilà donc une balle perdue qui se trouve dans le camp algérien depuis une quinzaine d’années.

    Impasse
    Il y a, quand même, une ouverture à relever dans le discours autorisé de Abdelaziz Belkhadem. Le fait qu’il n’ait pas sorti le sempiternel carton rouge du Sahara peut être reçu comme un sentiment meilleur par rapport à ce conflit factice concocté par l’Algérie. Faut-il, pour autant, en déduire que la remise en question du Sahara marocain n’est plus la condition sine qua non pour que l’Algérie concède, enfin, à la réouverture de ses frontières avec le Maroc? Abdelaziz Belkhadem a-t-il commis un oubli impardonnable ou une omission suggérée par sa hiérarchie tutélaire?
    Cela mérite prospection diplomatique avant toute projection prématurée. On en est là pour le moment. À l’évidence, la politique marocaine des stratèges algériens sur la question du Sahara a abouti à une impasse indéfendable. En clair, le “caillou sahaoui” que Houari Boumediene a dit, de son propre aveu, «avoir mis dans la botte du Maroc» pour l’empêcher d’avancer et pour obstruer tout projet de construction maghrébine qui ne soit pas sous hégémonie algérienne, n’est plus opératoire dans le contexte actuel régional et international. Abdelaziz Belkhadem nous place en position de demandeur d’ouverture des frontières, alors que l’Algérie ressemble à un camp retranché, un peu comme la Corée du nord ou Cuba. Mais pourquoi pas? Encore une fois, le Maroc est pour la liberté de circulation des biens et des personnes. Et après tout, que veulent les peuples?! Encore faut-il être à leur écoute.


    maroc-hebdo

    Commentaire


    • #3
      il n'a pas cité le terrorisme
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

      Commentaire


      • #4
        il n'a pas cité le terrorisme
        Pourquoi le citer … ?

        **La drogue , le blanchissement d argent , les crimes organisés et le terrorisme : sont indissociables ..
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

        Commentaire


        • #5
          La folie des grandeurs est un titre qui résume la situation.

          Commentaire


          • #6
            C clair,

            Talla zman ..

            Mais plus rien ne m'étonne .. après avoir reçu des leçons de la part des bédouins d'Arabie .. nous voilà devant ce symbole de l'archaïsme en train de jouer à sa folie de grandeur.

            Encore une fois "la 7awla wa la 9owwata illa billah"

            Commentaire


            • #7
              fallait ptet rajouter 4 autres conditions Mister Belkhadem: exiger du Maroc qu'il regle vos problemes securitaires interieures et qu'il engage les FAR dans les maquis, faire pression sur l'OPEP pour pousser les prix du petrole vers le haut, assurer l'autosuffisance alimentaire du peuple algerien et enfin prolonger la vie de Boutef en inventant un elixir magique afin qu'il puisse briguer un 4eme mandat.

              Quel rigolo celui la.
              Dernière modification par ayoub7, 14 avril 2009, 16h41.

              Commentaire


              • #8
                Le médiocre belkhadem a encore récidivé.

                Commentaire


                • #9
                  Quand ils trouvent des plus médiocres devant lui, il ne peut faire mieux.
                  Au moins, il a le mérite de leurs retourner la balle. Ca fera un peu moins de larmes de Sidek. Lui qui nous a habitué à ces pleurnichardes à la Oum-Keltoum.

                  Commentaire


                  • #10
                    La folie des grandeurs est un titre qui résume la situation.
                    -Y a toujours son contraire en face de lui : la folie des faiblards .
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      == MODERATION==
                      Evitez de commenter ou de critiquer la modération. Lisez ET respectez la charte du forum.

                      Commentaire


                      • #12
                        l'Algérie devra restituer les wilaya de Tindouft, Bechar et une bonne partie de l'Adrar à leur proprio : le Maroc.
                        Ah? On peut aussi aller demander l'asile politique aux tunisiens ou aux lybiens et abandonner le pays tant que tu y es
                        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                        Commentaire


                        • #13
                          C'est pal malin de se faire bâtir un pays au frais du croisé?
                          C'est ce que je pense.

                          Laissons-les investir, construire de grands palais et hôtels, restaurer notre patrimoine architectural, etc. Viendra le jour où le peuple marocain se débarassera de ses dirigeants proxénètes ou même sans ça, le souffle islamique qui traverse la société marocaine rendra le pays beaucoup moins agréable pour les étrangers qui viennent y assouvir leurs pulsions malsaines. Ils ne partiront pas avec les briques.

                          Quant aux Européens, respecteux et amoureux du Maroc, ils seront toujours les bienvenus.

                          Commentaire


                          • #14
                            j'ai mieux, prenez tout le maroc, ou on prend toute l'Algérie, et on en parle plus ...
                            J'ai encore mieux : on fusionne, on balance les véreux à la mer, on se met enfin au boulot et on transforme le Maghreb en paradis
                            « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                            Commentaire


                            • #15
                              J'ai encore mieux : on fusionne, on balance les véreux à la mer, on se met enfin au boulot et on transforme le Maghreb en paradis
                              ________________

                              je vois que you use it.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X