Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un ex-repenti condamné à dix ans de réclusion en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un ex-repenti condamné à dix ans de réclusion en Algérie

    Dans la journée d’hier, la cour criminelle de Sidi-Bel- Abbès a condamné à 10 ans de réclusion criminelle, alors que l’avocat du ministère public avait requis 15 ans, B. Mohamed, alias Hydra, un repenti originaire de Bouyetas wilaya de Sidi-Bel-Abbès.

    Agé de 35 ans, et ayant bénéficié de la charte pour la réconciliation nationale, celui-ci est accusé d’appartenance aux groupes terroristes armés, meurtre avec préméditation, guet-apens, vols multiples, port d’armes.

    L’accusé avait, selon ses déclarations, rejoint le maquis en 1994, avant de se rendre aux forces de l’armée le 26 octobre 2006 après 12 années parmi les groupes armés. B. Mohamed avait déclaré, lors de son interrogatoire, avoir intégré les groupes terroristes de Kada Benchiha qui activaient au djebel Hdid de Saïda en 1994 et cela après avoir fait l’objet de tortures et avoir été pourchassé par les services de sécurité parce que, dit-il, «un cousin par alliance était parmi les groupes terroristes».

    L’accusé avait reconnu, selon l’arrêt de renvoi, avoir participé à de nombreuses embuscades, où des gendarmes, des militaires et des policiers ont été tués, volé des véhicules et effets personnels de citoyens et de miliaires. «Puis, suite au désaccord entre les “émirs” Habchi, Benchiha et Djamel Zitouni, j’ai préféré rester avec Benchiha avant que nous allions à bord de camions militaires volés rejoindre les monts Ouancharis. Ensuite, j’ai été désigné “émir” dans le maquis de Chlef, où je dirigeais un groupe de 30 éléments». B. Mohamed a déclaré lors de son interrogatoire avoir, après sa reddition, fait une incursion avec ses pairs au niveau du Souk Zouïa, dans la wilaya de Maghnia et tué trois douaniers.

    En 2000, selon ses déclarations, ils avaient érigé un faux barrage à Oued Abdelkader et ont tué de nombreux militaires. Et avant de se rendre, il avait, en compagnie de l’“émir” Abou Djaâfar et d’autres éléments du groupe, fait une descente sur la plage de Tipasa, où ils ont tué un garde communal, volé des bijoux et des portables à des estivants. Mais l’arrêt de renvoi mentionnait toutes ses «basses besognes». Devant la cour criminelle, le repenti s’est rétracté, niant en bloc toutes ses déclarations pour dire : «J’ai rejoint le maquis suite aux harcèlements des services de sécurité.

    Et tout au début de mon intégration aux groupes armés, j’ai été blessé lors d’un ratissage et je n’ai pas pris part aux opérations des groupes armés jusqu’au jour où deux de mes amis et moi avons voulu fuir le maquis. Nous avons été rattrapés. Mes deux compagnons ont été égorgés et moi j’ai été désarmé et mis sous surveillance... J’ai quand même saisi plus tard une autre occasion, en 2006, et j’ai fui avec un compagnon avant de nous rendre aux services de sécurité. J’ai montré à ces derniers les cachettes des armes dans la wilaya de Relizane.»

    Par Le soir
Chargement...
X