De plus en plus de jeunes et moins jeunes s'inscrivent sur les sites Internet de rencontres. Certains sont à la recherche d'escapades exaltantes, de relations sulfureuses ou tout bonnement du grand amour. D'autres, qui souffrent du vide et de l'ennui, y trouvent un bon moyen de tuer le temps, mais la majorité escompte, au gré d'une rencontre amoureuse virtuelle, un visa à la place d'une embarcation hasardeuse et suicidaire. Ce sont les «haraga» d'un autre type qui ont choisi le net comme «zone de transit» avant de passer du côté de la rive nord.
Enquête réalisée par Fatma Haouari ( le Soir d'Algerie)
Peut-on définir le malaise social des Algériens ? Qu'est-ce qui fait que des milliers d'Algériens cherchent à fuir leur terre natale pour d'autres cieux ? Comment lutter contre la sinistrose à laquelle personne n'échappe y compris ceux qui ont une situation aisée ? Qu'est-ce qui a fait que le mot «visa» soit ainsi nimbé d'espoir et de plénitude comme si au bout du voyage, le bonheur attendait cet Algérien désespéré de son pays et de ses dirigeants ? Des questions auxquelles nous avons essayé de répondre même de manière timide. Il faut reconnaître, néanmoins, qu'une simple enquête journalistique ne suffirait pas à lever le voile sur la situation sociale alambiquée que vivent notamment les jeunes et qui constituent plus de 70% des habitants. Si on part du postulat que la pauvreté est la cause essentielle de cette «fuite massive», on emprunte une mauvaise piste car le mal est plus profond. Il touche même les classes moyennes. Si les plus téméraires ou ceux qui pensent que leur vie «ne vaut rien» dans leur pays confient leur sort aux passeurs en risquant d'être engloutis par la mer, ne reculent devant rien, ni le trépas, ni la prison qui les attend s'ils survivent, ceux plus conscients calculent le risque. Ceux qui n'ont pas suffisamment d'argent pour constituer des dossiers aux frais onéreux que requiert un exil au Canada ou aux Etats-Unis, utilisent des moyens détournés comme les sites de rencontres sur Internet pour un mariage avec des étrangères, étrangers (les deux sexes sont concernés) pour accéder directement à la nationalité du pays du conjoint et surprise ça marche ! En tout cas comme nous l'avons constaté durant notre travail d'investigation, beaucoup ont réussi et il faut s'attendre à ce que ce phénomène se développe davantage, en attendant de trouver d'autres moyens de «harga» sans danger de mort.
Enquête réalisée par Fatma Haouari ( le Soir d'Algerie)
Peut-on définir le malaise social des Algériens ? Qu'est-ce qui fait que des milliers d'Algériens cherchent à fuir leur terre natale pour d'autres cieux ? Comment lutter contre la sinistrose à laquelle personne n'échappe y compris ceux qui ont une situation aisée ? Qu'est-ce qui a fait que le mot «visa» soit ainsi nimbé d'espoir et de plénitude comme si au bout du voyage, le bonheur attendait cet Algérien désespéré de son pays et de ses dirigeants ? Des questions auxquelles nous avons essayé de répondre même de manière timide. Il faut reconnaître, néanmoins, qu'une simple enquête journalistique ne suffirait pas à lever le voile sur la situation sociale alambiquée que vivent notamment les jeunes et qui constituent plus de 70% des habitants. Si on part du postulat que la pauvreté est la cause essentielle de cette «fuite massive», on emprunte une mauvaise piste car le mal est plus profond. Il touche même les classes moyennes. Si les plus téméraires ou ceux qui pensent que leur vie «ne vaut rien» dans leur pays confient leur sort aux passeurs en risquant d'être engloutis par la mer, ne reculent devant rien, ni le trépas, ni la prison qui les attend s'ils survivent, ceux plus conscients calculent le risque. Ceux qui n'ont pas suffisamment d'argent pour constituer des dossiers aux frais onéreux que requiert un exil au Canada ou aux Etats-Unis, utilisent des moyens détournés comme les sites de rencontres sur Internet pour un mariage avec des étrangères, étrangers (les deux sexes sont concernés) pour accéder directement à la nationalité du pays du conjoint et surprise ça marche ! En tout cas comme nous l'avons constaté durant notre travail d'investigation, beaucoup ont réussi et il faut s'attendre à ce que ce phénomène se développe davantage, en attendant de trouver d'autres moyens de «harga» sans danger de mort.
Commentaire