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Algerie : Al harga par internet

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  • Algerie : Al harga par internet

    De plus en plus de jeunes et moins jeunes s'inscrivent sur les sites Internet de rencontres. Certains sont à la recherche d'escapades exaltantes, de relations sulfureuses ou tout bonnement du grand amour. D'autres, qui souffrent du vide et de l'ennui, y trouvent un bon moyen de tuer le temps, mais la majorité escompte, au gré d'une rencontre amoureuse virtuelle, un visa à la place d'une embarcation hasardeuse et suicidaire. Ce sont les «haraga» d'un autre type qui ont choisi le net comme «zone de transit» avant de passer du côté de la rive nord.

    Enquête réalisée par Fatma Haouari ( le Soir d'Algerie)

    Peut-on définir le malaise social des Algériens ? Qu'est-ce qui fait que des milliers d'Algériens cherchent à fuir leur terre natale pour d'autres cieux ? Comment lutter contre la sinistrose à laquelle personne n'échappe y compris ceux qui ont une situation aisée ? Qu'est-ce qui a fait que le mot «visa» soit ainsi nimbé d'espoir et de plénitude comme si au bout du voyage, le bonheur attendait cet Algérien désespéré de son pays et de ses dirigeants ? Des questions auxquelles nous avons essayé de répondre même de manière timide. Il faut reconnaître, néanmoins, qu'une simple enquête journalistique ne suffirait pas à lever le voile sur la situation sociale alambiquée que vivent notamment les jeunes et qui constituent plus de 70% des habitants. Si on part du postulat que la pauvreté est la cause essentielle de cette «fuite massive», on emprunte une mauvaise piste car le mal est plus profond. Il touche même les classes moyennes. Si les plus téméraires ou ceux qui pensent que leur vie «ne vaut rien» dans leur pays confient leur sort aux passeurs en risquant d'être engloutis par la mer, ne reculent devant rien, ni le trépas, ni la prison qui les attend s'ils survivent, ceux plus conscients calculent le risque. Ceux qui n'ont pas suffisamment d'argent pour constituer des dossiers aux frais onéreux que requiert un exil au Canada ou aux Etats-Unis, utilisent des moyens détournés comme les sites de rencontres sur Internet pour un mariage avec des étrangères, étrangers (les deux sexes sont concernés) pour accéder directement à la nationalité du pays du conjoint et surprise ça marche ! En tout cas comme nous l'avons constaté durant notre travail d'investigation, beaucoup ont réussi et il faut s'attendre à ce que ce phénomène se développe davantage, en attendant de trouver d'autres moyens de «harga» sans danger de mort.

  • #2
    (SUITE)

    Un mariage mixte à tout prix !
    Ils sont nombreux à rêver de la belle blonde élancée «gratuite» qui leur ouvrira grands ses bras et avec qui ils pourront couler des jours heureux. Le fantasme de l'Occidentale libre et généreuse tout comme celui du bel oriental, brun ténébreux, viril et exotique fait recette dans l'imaginaire collectif et on voit de plus en plus de jeunes intéressés par un mariage mixte avec une Occidentale. Pour les femmes, certaines dont la culture est plutôt francophone, rêvent de ce bel étranger aux yeux bleu azur, cool, romantique et tolérant qui viendra les délivrer du joug traditionnel familial. Cependant, elles butent sur la religion qui interdit à la musulmane d'épouser un non musulman, contrairement aux hommes qui ont ce droit. Leur union n'est possible qu'après la délivrance par les autorités religieuses d'un certificat de conversion à l'Islam que doit, bien entendu, présenter le prétendant étranger avant la consommation du mariage. Si certaines n'hésitent pas à franchir le rubicond en épousant des étrangers sans ce fameux sésame, beaucoup, par peur d'être reniées par leurs familles, se tournent vers l'Orient où il est plus facile de dénicher un musulman plein aux as quitte à le partager avec d'autres épouses. «Et là, il y a beaucoup de demandes. Les Algériennes ont apparemment la cote !», c'est ce que nous a confié Iméne, étudiante en droit, que nous avons rencontrée dans l'un des cybercafés de la capitale. «Je suis en contact avec plusieurs «candidats», dit-elle, avec un rire léger, j’attends la meilleure offre avant de m'engager.» A la question de savoir pourquoi elle se connecte, pour trouver un mari, estce qu'il n y a pas d'hommes en Algérie ? Elle prend un air sérieux en expliquant que les Algériens ne sont pas intéressants. «Si tu tombes amoureuse d'un jeune, tu passeras ton temps à te balader avec lui au parc de Ben Aknoun où à le retrouver dans un salon de thé tous les jeudis. Et ça peut durer très longtemps. Quant au mariage, c'est du domaine de l'impossible sans logement et sans stabilité. Moi, sincèrement je n'ai pas envie d'habiter avec les beaux-parents, je sais, rien qu'en regardant ceux qui l'ont fait je vais souffrir. Le mariage en Algérie dans ces conditions est synonyme de problèmes. Il n’y a que les hommes mariés d'âge mûr qui peuvent t'offrir un certain confort et encore !» Elle cite le cas d'une copine à elle qui sort avec un homme marié depuis deux ans et qui ne l'a pas encore épousée. Et de poursuivre : «Je n'ai pas envie de me retrouver avec un vieux qui n'est intéressé que par le sexe. C'est la vérité en Algérie, vous voyez où nous en sommes arrivés, la perspective de rester vieille fille fait peur alors la solution, c'est de chercher ailleurs, ce qu'on ne peut pas trouver ici.» Les jeunes filles qui réfléchissent comme Imène sont légion. Elles rêvent, elles aussi, d'une vie meilleure, même si le prince charmant a changé de look dans leur esprit et s'il porte un turban et les poches de la djellaba pleines de billets ! La cybermania est le terme juste pour désigner ce commerce juteux qui est en train de détrôner les fast-foods à tel point qu'on peut retrouver plusieurs cybercafés côte à côte dans une même ruelle comme c'est le cas à la rue Hassiba-Ben-Bouali où ces espaces connaissent un va-et-vient incessant. Dans plusieurs de ces lieux, on a accroché des écriteaux du genre «la maison ne fait pas de crédit ». A la question de savoir pourquoi une telle condition, l'un des employés nous explique que «des jeunes passent plus de temps dans les cybers à tchater que chez eux et quand ils s'oublient, la note explose et souvent, ils n'ont pas de quoi payer. Si on laisse faire, c'est la ruine !» s'exclame-t-il. La connexion, même si souvent elle est mauvaise ou lente, ne dissuade pas les internautes. Le mois passé qui a vu une coupure dans la connexion à Internet a été infernal pour eux. Ils avaient ainsi des difficultés à contacter leurs dulcinées. Pour Hakim qui gère un cybercafé à Alger, le site le plus visité est le tchat. Il affirme que plus de 90% des personnes jeunes et moins jeunes qui s'y connectent, c'est pour faire la rencontre de leur vie. «Ils veulent tous partir et ils savent qu'ils sont condamnés à moisir au bled sans travail et sans logement alors ils tablent sur un mariage mixte grâce à Internet. Vous savez, c'est pour avoir des papiers pour vivre en toute légalité.» On passe des heures devant son écran avec l'idée fixe de trouver la perle rare. Il y a également ceux qui cherchent juste un certificat d'hébergement, histoire de voir comment se présentent les choses et s'ils peuvent émigrer sans passer devant monsieur le maire. Ceux-là sont peu nombreux car la plupart ne s'embarrassent pas de sentiments pour se marier. L'amour, même si au fond c'est la quête de tout le monde ne semble pas être une nécessité absolue. Pour éviter des déceptions sur le plan physique, beaucoup d'internautes utilisent la web caméra qui permet de voir leur vis-à-vis et aussi de se mettre en valeur et de mettre en avant leurs atouts de charme. Pour Tahar, comptable de trente-deux ans, un féru du tchat, «l'essentiel, c'est de se tailler d'ici, on n'a aucun avenir ici, affirme- t-il. A mon âge, je ne peux pas prétendre à un appartement et même les soi-disant dispositifs que le gouvernement a mis en place pour l'acquisition d'un logement, c'est de la poudre aux yeux. Il faut beaucoup d'argent. Les mariages en Algérie coûtent cher et les filles sont trop exigeantes». Il nous confie qu'il correspond avec une Suissesse qui va venir lui rendre visite au mois de juillet. Elle le dépasse de dix ans mais il s'en fout. Pour lui, c'est clair, il se mariera avec elle. D'ailleurs, son frère, parti à Lyon en France pour étudier y est resté et a épousé une Française de 45 ans, divorcée avec un enfant. Lui, il en a 29 «Il a eu ses papiers et il vit bien», nous dit-il. A l'étranger, poursuit-il, «il y a la justice, la liberté. Ici, tout le monde t'insulte, du planton au policier, ce qui nous manque, ce sont le respect et la considération». Certains internautes se sont mis à apprendre des langues étrangères pour avoir plus de choix comme l'anglais, l'italien ou encore l'espagnol. C'est le cas de Ramzi, un jeune étudiant en sciences commerciales, plutôt beau gosse «moi, j'aime les Italiennes, dit-il avec désinvolture, je suis en contact avec deux «bombes». Je n'ai pas encore fait mon choix, j'irai peut-être cette année, je verrai sur place». Pour communiquer avec elles, il a appris l'italien qu'il peaufine de jour en jour. C'est dire que les Algériens prennent très au sérieux leur entreprise de départ. D'un autre côté, ces derniers temps, on voit de plus en plus d'Occidentales se rendre en Algérie pour rencontrer leurs amis de l'Internet. Des centaines de jeunes sont ainsi «embarqués» par elles et vu la difficulté à obtenir un visa, cela est perçu comme un miracle qui se réalise. La presse nationale fait état, chaque jour que Dieu fait, d'Occidentaux qui se convertissent à l'Islam et épousent des Algériennes. D'ailleurs, des cas de mariages mixtes ont eu lieu grâce à l'internet dans différentes régions du pays mais Oran et Tizi-Ouzou semblent être les deux villes qui détiennent les premières places, nous dit-on.

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    • #3
      (SUITE)

      «Les Algériens vivent une sexualité virtuelle»
      Les cybercafés des grandes villes et même des petits villages, qui sont devenus tout aussi coutumiers, affichent constamment complets. Il y a même des formules d'inscription et d'abonnement forts intéressantes et juteuses vu l'engouement que suscite l'Internet auprès d'un public avide de départ et d'aventure. De jour comme de nuit, ces espaces virtuels ne désemplissent pas. A 60 DA l'heure, on tchate et on surfe sans complexe aucun. Mais ce qui nous a frappé, c’est cette tendance qu'ont des internautes à consulter des sites pornographiques. Il y a la formule de nuit qui intéresse exclusivement les hommes qui ont droit à un tarif spécial nuit blanche. Comme les femmes ne peuvent pas sortir la nuit, il n’y a aucun risque d'en voir une venir déranger leur quiétude. On l'appelle la connexion non-stop. Cette formule est alléchante car elle permet aux internautes de s'en donner à cœur joie. Ils laissent libre cours à leurs fantasmes sexuels. Ce sont surtout les sites érotiques qui sont les plus visités durant ces nuits de délires... Cela ne veut pas dire que dans la journée, les jeunes hommes ne s'adonnent pas à ce genre de curiosité. D'ailleurs, lors de notre enquête, nous avons surpris, une matinée, un gérant d'un cybercafé à la rue Larbi Ben-M'hidi demandant à un jeune homme, d'une trentaine d'années, de quitter les lieux après que ce dernier eut malencontreusement laissé échapper des gémissements de plaisir de son ordinateur. Des jeunes filles, qui avaient alerté le gérant, avaient compris que le jeune en question était en train de mater une scène pornographique. Le jeune homme embarrassé, s'exécuta et tête baissée, paya sa note et partit les jambes à son cou. Les mœurs ont changé et des phénomènes qui étaient étrangers à la société algérienne apparaissent, de façon inquiétante. Le Dr Boulbina compte organiser un séminaire à Timimoun au courant de ce mois, ayant pour thème «La santé et la sexualité des Algériens». Cette rencontre, qui regroupera, selon notre interlocuteur, des chercheurs dans le domaine, des médecins, des sociologues et des historiens, a fait l'objet d'un travail de fond depuis plusieurs mois avec la campagne médiatique lancée pour établir une étude exhaustive sur la question. Pour lui, «les Algériens vivent une sexualité virtuelle. D'abord, la parabole qui montre des images complètement en décalage avec ce qu'ils vivent, le téléphone portable qui est également un outil qui réunit de multiples fonctions. Avec les nouveaux appareils équipés de caméras, les gens s'échangent des images et des vidéos suggestives et même érotiques, il y a bien entendu l'internet qui présente une liberté totale et absolue. Le grand problème est que les frustrations sexuelles notamment des jeunes, ne sont pas prises au sérieux. Ils sont ainsi à l'affût de la moindre ouverture qui leur permet de s'exprimer et le phénomène de la harga est accentué par ces frustrations. Les canaux d'expression comme la télévision ne jouent pas leur rôle dans l'analyse des maux sociaux. Il y a beaucoup d'hypocrisie. La censure est omniprésente et même le cinéma a été atteint par cette censure. Je vous citerai le cas d'un film qui s'appelle le Diable au corps, l'affiche de ce film montrait une femme avec des seins nus, l'Office national du film n'a pas trouvé mieux que de couper l'affiche en ne gardant que la tête de la femme». Il ajoute : «Pourtant, l'Islam est très clair, il n’y a pas de honte dans la religion. J'irai plus loin, aucun livre sacré ne parle de sexualité que le Coran. C'est ainsi que le mariage lui-même est assimilé à l'acte sexuel.» Et de conclure : «Tant qu'on s'obstine à éluder les véritables problèmes liés au logement, au travail, à la dignité, à la liberté d'expression, on verra des phénomènes dangereux prendre de l'ampleur. »
      F. H.

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      • #4
        Bonjour.

        Voilà un sujet très intéressant, les réalités non-dites.


        A lire c'est important.

        ../..
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          Ou sont passés nos sociologues ?

          Article très intéressant qui suscite un intérêt et étude sociologique approfondie ..
          Un sujet qui doit être débattu sans complexe ..
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            soyons provocateurs..pour elargir le debat

            Je vous citerai le cas d'un film qui s'appelle le Diable au corps, l'affiche de ce film montrait une femme avec des seins nus, l'Office national du film n'a pas trouvé mieux que de couper l'affiche en ne gardant que la tête de la femme». Il ajoute : «Pourtant, l'Islam est très clair, il n’y a pas de honte dans la religion. J'irai plus loin, aucun livre sacré ne parle de sexualité que le Coran. C'est ainsi que le mariage lui-même est assimilé à l'acte sexuel.»

            il n'a y pas de smiley qui se frotterait les yeux ???????

            ....

            en algerie on a pas la culture de l'entreprise..tout ceux qui sont interrogés dans cet article n'esperent pas "travailler"..mais cherchent comment parasiter..

            d'ailleurs meme sur le sol algeriens rare sont ceux qui meritent reelement leurs salaires..meme si c'est des salaires de misere...

            les algeriens ont perdu la faculté de "suer" durant leur travail..ne veulent pas travailler la terre mais travailler comme des gardiens..les chantiers sont vides..mais les hittistes sont aucune instruction sont partout..
            c'est du en partie que l'etat garanti de quoi survivre au sens basique (le lait le pain etc sont a la portée de tous, la santé est prise en charge par l'etat pour tout les problemes quotidiens jusuq'a aun certains niveau , les factures d'eau ne sont pas payées et l'eau continue acouler etc)..

            tant que la culture de l'entreprise et du travail n'est pas reapprise..tant que l'algerien n'aura pas faim au sens litteral...on gardera cette culture de "parasite" passant son temps a se lamenter
            « Puis-je rendre ma vie
            Semblable à une flûte de roseau
            Simple et droite
            Et toute remplie de musique »

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            • #7
              tamerlan, ton insertion est en partie vraie...
              Il est vrai que les jeunes vivent dans les vapes voulant ressembler à Scarface...
              D'autres rechignent à bosser et ne veulent travailler que comme Agents de sécurité... et de nuit. SVP.

              D'autres, on les refoule des banques, sensées financer l'économie nationale, parce qu'ils ne sont pas "épaulés", comme on dit.

              C'est pas aussi simple que ça, ton analyse je la trouve un peu injuste.
              Faut quand même une politique volontariste pour "apprendre" aux jeunes l'entrepreneuriat. Je peux même faire des propositions.

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              • #8
                C'est tout de même fou que vous tapiez autant sur les jeunes en Algérie.
                Je ne sais pas si c'est moi qui ai rencontré que des jeunes algériens motivés et entreprenants en France, ou si vous en rajoutez des tonnes. En tout cas des algériens que je connais tous ont envi de revenir dans leur pays pour y investir et construire leur futur.
                Dernière modification par Geass, 23 mai 2009, 18h06.
                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                • #9
                  Geass, bonjour.

                  Effectivement, il est plus facile de jeter la pierre, de se complaire dans sa position, en lançant des jugements et établissant des généralités, et là je me réfère aux écrits de Tamerlan, que de prendre du recule sur les réalités de la société, enfin chacun son domaine.

                  Une désorganisation, qui prendre plusieurs formes d'expression.

                  Le sujet abordé ici n'est pas tant "la culture de l'entreprise " (sic) concept capitaliste. Mais plutôt la toile en tant qu'exécutoire, déversoir, une échappatoire.

                  l'article est très intéressant, à plusieurs niveaux. Mais les réactions le sont aussi, raison pour laquelle j'ai remonté le thread.


                  ../..
                  “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                  • #10
                    remarquez dans les pays qui se respectent la decision politique ne se prend jamais au pif, elle est tj basée sur un travail scientifique , verifiez combien d'avis d'experts, de travaux universtaires , des reflexions et avis de think tanks specilaisés , de bureau d'etudes , et de centres de recherches federaux ou etatiques le senat ou le congress americains consultent par cession , surement ce que la recherche arabe produit en 20 ans .
                    les reflexions de la journaliste doivent etre pris comme tels, de simples reflexions qui ont le merite d'etre posés , et non une enquete scientfiquement valable ..

                    les jeunes en algerie vivent l'oisiveté et la debrouille parceque tt les y pousse , la premiere chose qui les pousse a ne pas faire plus d'effort , est justement la disponibilité du pain sans effort , la couleur de ce pain importe peu ..
                    les jeunes algeriens ne sont pas poussés vers le travail parceque ceux qui suent ne semblent pas mieux se porter que ceux qui ne prenent pas cette peine ..
                    les jeunes algeriens ne connaissent pas ce qu'est la reussite par l'effort , le merite , et le travail, dans tt les pays du monde on montre ces cas de reussite ,ces exemples , ces champions pour etre justement des exemples .. les seuls exemples qu'ils connaissent son ceux des beznassiya traficants de tt bord , des opportunistes grimpeurs rampeur sur ttes les cotes à tt les degres ,et le radio trotoir sur le paradis europeen où le chien vit mieux que lui .
                    l'etat laisse faire la debrouille pour des raisons purement politiques, elle ne veut pas pousser les jeunes vers le maquis , les trotoirs de nos villes sont squatés par l'informel , incapable de ancer une vraie economie productrice l'etat se met a distribuer l'argent facile creant le cercle vicieux , plus d'argent moins de travail..
                    le systeme de formation en algerie forme des chercheurs d'emploi, non des entrepreneurs , le monde de la recherche chez nous a pour but les publications universitaires qui conditionnent les promotions , et non la recherche appliquée a but economique ,
                    l'ecole algerienne ne pose amais la question essentielle à l'enfant algerien..qu'aile tu faire dans le futur, les enfants algeriens n'ont aucun reve aucune passion, c debile qu'un bachelier ne sait pas quelle branche choisir , d'ailleur on les dirige par un systeme de tri electronique où seul le hasard joue ..
                    un algerien n'est pas agriculteur ou medecin par passion ..il l'est tj par accident ,
                    une anecdote ; je connais un monsieur assez vieux , qui a vecu comme tte sa generation a la dure , a bourlingué partt ici en algerie et ailleur en france particulierement, c un ouvrier agricole specialisé , greffeur de vigne, ceux qui connaissent ce metier savent ce qu'il faut comme courage pour affronter le mistral dans les vignes labas a couper du bois 12, 14 h par jour et faire des heures supplementaires jusqu'à minuit a greffer dans l'atelier.. ben ce monsieur aujourd'hui en algerie a une fille a marier , un jour un garçon se presente , et sans honte il annonce au pere qu'il est sans emploi !! mais ndabbar rassi !! le pere ne comprend pas , et refuse bien sur .. le garçon insiste , et envois meme des intermediaires , mais mon amis refuse , et refuse surtt de comprendre qu'on peut vouloir fonder un foyer qd on n'a ni metier, ni competence, ni salair petit ou gros ,c vrais qu'il gagne bien sa vie , mais a quoi? "tbezniss" biensur .. il jure qu'il l'aurait accepté meme avec un salair insuffisant il l'aurait aidé si la fille l'accepte ( la fille l'a accepté biensur ).. et les freres du garçon s'etonnent .. mais el haj lui disent-ils , khouna kafez !! ijibha men fom essba3 !! .. el kfaza voilà le metier a la mode actuellement .
                    un travail scientifique est necessaire , je pense que l'algerie a un centre de haut niveau pour les etudes sociologiques, le CRASC d'oran .
                    Dernière modification par jamaloup, 23 mai 2009, 18h58.
                    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                    • #11
                      Jamaloup

                      C'est caricatural.


                      ../..
                      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                      • #12
                        c vrais , mais je ne peux faire mieux, je ne suis pas sociologue , et deux ,la caricature est efficace pour dire bcp en parlant peu .car si on abordait le detail , on n'en sortirait pas ..c un avis personel, il n'engage que ma personne , surement que d'autres peut etre on cotoyé un autre environnement , et pensent donc autrement .
                        juste pour faire encore plus caricature , je voudrais relater une autre anecdote pour signifier que notre histoire recente, nos choix politiues et economiques passés ont tt fait pour nous mettre dans la situation actuelle ..
                        il ya qques années j'ai ecouté le dg de sonelgaz lors d'une emission sur la chaine 3 parler de son entreprise , il aborda le sujet des competences, de ses cadres ..etc .. et c'est avec amertume qu'il raconta ce qui suit :
                        sonelgaz passa un contrat avec une firme americaine pour la fopurniture de turbines nouvelle generation, la firme je pense general electrique , un volet du contrat stipule la formation de cadre algeriens aux etats unis, en effet sonelgaz detacha deux nouveaux recrutés , nouveaux diplomés qui passerent un stage de 6 mois au etats unis sur une centrale electriuq eemployant ce type de turbines , apres les 6 mois les stagiaires ingenieurs rentreret au pays et regagnerent leur poste a sonelgaz avec les felicitations de la firme americaine pour leur serieux et competence , jusqu'ici tt vas bien .. le DG de sonelgaz de poursuivre .. figurez vous que g decouvert que moi le DG de sonelgaz n'avait aucun droit pour offrir un salaire digne des competences de ces ingenieurs , qui je vous le signale sont les seuls en algerie capables d'intervenir sur nos nouvelles turbines .. plus que celà le DRH n'a pas le droit de leur offrir plus que ce que preconise la grille des salaires pour deux ingenieurs nouvellement recrutés , celibataires en plus donc sans indemnité , sans experienxce .. bref les ingenieurs toucheront 3 fois moins que le chauffeur de l'entreprise qui lui a 10 ans d'experience de chauffeur de camion, et a 5 enfants ..

                        le dg de sonelgaz a fini en remarquant , g donné un salaire à qqn qui travaille avec ses pieds 3 fois plus qu'à qqn qui travaile avec sa tête et qui a été felicité par general electric..

                        les choses ont un peu changé depuis , mais ça laisse des sequelles dans la societé des choses comme ça .
                        en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                        • #13
                          @geas
                          @l'imprevisible

                          combien de beneficiaires des credits ENSEJ n'ont pas remboursé leur credits en venderent le materiel sencé creer de l'emploi??
                          si ma memoire est bonne ce sont 70% de ces "jeunes"

                          c'est une culture chez nous de passer au systeme B...j'etais entrain de lire un autre article officiellement il y'a 2 millions d'ahnidicapés en ALGERIE..vous vous rendez compte une personne sur 15 se declare handicapée pour beneficier de l'allocation..les 3/4 etant de faux handicapés

                          donc arretons de considerer ces jeunes toujours comme des victimes...celui qui a envie de travailler en suant je le dit les chantier sont vides!!

                          demandez aux forumistes qui travillent dans l'agriculture et ils vous diront toutes les peines qu'ils trouvent pour embaucher des travilleurs de la terre et qui de surcoit veulent etre payé a la journée et non au rendement.

                          tant que l'algerien n'aura pas reelement faim..et je parle de la faim physiologique et tant que l'eta lui garanti le blé et le lait ..il ne travaillera pas....
                          je ne jette pas la pierre, je vis en algerie, j'ai connu le chomage...on veut pas travailler en suant en algerie
                          « Puis-je rendre ma vie
                          Semblable à une flûte de roseau
                          Simple et droite
                          Et toute remplie de musique »

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                          • #14
                            Mais plutôt la toile en tant qu'exécutoire, déversoir, une échappatoire.

                            L'imprévisible : tu ne veux pas dire par hasard exutoire au lieu d'exécutoire ?

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                            • #15
                              tamerlan, n'exagérons pas. Ce que tu racontes est en partie vrai.
                              Admets ce que je raconte aussi.

                              Il n'est pas normal de demander à un jeune diplômé ou un moins jeune d'aller travailler dans un chantier ou dans un champs. Il est du devoir de l'Etat de lui donner sa chance, surtout quand elle en a les moyens.

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