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Un enseignant pas comme les autres à Adrar

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  • Un enseignant pas comme les autres à Adrar

    Ammari Abdelhay a grandi au milieu de ses pairs dans la merveilleuse oasis rouge de Timimoun. Son goût pour la lecture et la rédaction de petits paragraphes le destinaient à une carrière d’enseignant.

    De plus, sa passion et sa soif incommensurables pour aider autrui n’étaient plus à démontrer. Il aimait partager avec les autres le petit quignon de pain qu’il avait dans les mains, ses connaissances, ses récits colportés de bouche à oreille et surtout l’envie de capturer l’attention de l’auditeur. Une faculté qui allait lui servir plus tard.

    Aujourd’hui, Abdelhay a réalisé son rêve, celui de toujours, celui qui avait hanté ses nuits et occupé son esprit. Ahmed est enseignant de français, une langue pas facile à maîtriser entre les temps et les modes, les accords et les formes : une véritable acrobatie. Mais notre vaillant instituteur ne se décourageait pas. Animé d’une volonté de fer, il consacrait beaucoup de temps à la préparation de ses fiches, n’hésitait pas à consulter le dictionnaire pour vérifier l’orthographe douteuse d’un mot. Des exercices de lecture, de diction enregistrés sur un petit magnétophone permettent à Ammari de peaufiner son accent, de corriger une prononciation défectueuse.

    Le travail acharné va porter ses fruits, et petit à petit, Abdelhay se sent à l’aise et gagne de la confiance. Il s’applique avec ses élèves et ne montre aucune lassitude.

    Bien au contraire, Abdelhay, souriant est toujours prêt à féliciter les bons élèves à encourager ceux qui éprouvent des difficultés. Dans ses poches, il y avait toujours des bonbons et quelques friandises qu’Abdelhay distribuait généreusement afin de créer un climat d’émulation saine. Les parents, ravis, ne cachent pas leur satisfaction et leur joie. Tous souhaiteraient que leur enfant fasse partie de la classe de Ammari qui ne peut être au four et au moulin. Sachant pertinemment que le niveau en français dans la wilaya d’Adrar est faible. Aujourd'hui, conscients, les parents reconnaissent un tant soit peu le manque d’intérêt qu’ils avaient manifesté à l’égard de la langue française et, du coup, des cours de soutien privés chez des enseignants sont organisés.

    Quant à Abdelhay, il ne vit que pour ses élèves et sa classe. Des loisirs, il n’en a pas. Ses journées, il les consacre au travail assidu que prend la préparation, au perfectionnement de la langue afin de réussir. Et qu’est-ce que la réussite pour Abdelhay ? C’est de voir ses apprenants écrire et lire correctement le français, à parler, et répondre.

    C’est là son unique bonheur. Une passion qui fait d'Abdelhay un enseignant pas comme les autres au sein de son école Aïcha-Oum-El- Mouminine de Timimoun.

    Par Le Soir

  • #2
    C'est une espèce en voie de disparition.
    Enseigner a toujours été une vocation avant d'être un métier.
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

    Commentaire


    • #3
      C'est vrai que des gens du sud qui parlent française y'a de quoi halluciner

      Commentaire

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