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Mandats d'arrêt contre les leaders de l'opposition en Thaïlande

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  • Mandats d'arrêt contre les leaders de l'opposition en Thaïlande

    La tension est retombée d'un cran en Thaïlande, au lendemain des affrontements à Bangkok qui ont fait deux morts et plus de 113 blessés. Les leaders des manifestants anti-gouvernementaux ont voulu éviter toute confrontation sanglante avec les forces de l'ordre thaïlandaise. «Nous avons eu des discussions entre nous et avons décidé de nous disperser mais nous ne nous rendons pas», a affirmé une des dirigeante du mouvement de contestation, Prateep Ungsongtham Hata.

    Depuis, des centaines de «chemises rouges» - surnom des manifestants fidèles à l'ancien premier ministre en exil Thaksin Shinawatra - ont quitté leur campement qu'ils occupaient depuis le 26 mars près du siège du gouvernement. Et quelques rassemblements isolés, signalés dans «deux ou trois endroits» de Bangkok, étaient en voie d'être dispersés mardi après-midi

    Des mandats d'arrêt ont par ailleurs été émis mardi contre l'ex-premier ministre thaïlandais en exil Thaksin Shinawatra et douze de ses partisans, suite aux désordres dans le royaume. «Thaksin et ses alliés ont été inculpés par un tribunal pour rassemblement illégal de plus de dix personnes, menace de violence et atteinte à la paix civile», précise notamment le mandat d'arrêt.

    Les «chemises rouges» ramenés chez eux en bus

    Pour ramener les «chemises rouges» chez eux, le gouvernement thaïlandais a fait venir des dizaines d'autobus. «Nous vous garantissons un voyage en toute sécurité», a lancé par haut-parleurs la police aux manifestants.

    La tension entre gouvernement et protestataires avait atteint son paroxysme lundi. Aux cocktails molotov et aux pavés des manifestants, les soldats avaient alors riposté par des coups de semonce à l'arme automatique, des gaz lacrymogènes et des canons à eau. Deux hommes de 19 et 54 ans, présentés comme de simples résidents du voisinage par les autorités, avaient été tués par balles au cours d'une rixe avec des «chemises rouges».

    C'est la première fois que l'armée thaïlandaise employait la force contre les partisans de Thaksin Shinawatra, qui depuis des semaines réclament la démission de l'actuel premier ministre, Abhisit Vejjajiva, et des élections anticipées. Thaksin Shinawatra, qui a été renversé par des généraux royalistes en 2006, s'est enfui à l'étranger pour échapper à une condamnation pour corruption.

    De nombreux pays étrangers ont conseillé à leurs ressortissants d'éviter Bangkok ou de rester dans leurs hôtels. Sur son site internet, le Quai d'Orsay conseille aux touristes français de passage à Bangkok de ne pas quitter leurs chambres et suggère aux Français désireux de partir en Thaïlande de reporter leur séjour s'il n'est pas «indispensable».

    Par Le Figaro
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