Sans coup férir et avec un cynisme époustouflant, le président américain Barack Hussein Obama achève à petit feu l’influence de sa secrétaire d’Etat Hillary Rodham Clinton avec qui il s’entend pourtant à merveille, rendant même jaloux, selon la presse américaine, Bill Clinton son époux. Après l’avoir laminé pendant la « chasse » à la candidature démocrate, il l’avait convaincu d’entrer dans son gouvernement. Cette nomination avait plu à l’influent lobby israélien qui savait que l’ex sénatrice était très proche de lui. Aujourd’hui, au fil des évènements, force est de constater qu’elle n’est finalement pas représentative de ses idées. C’est ainsi qu’on nota la première reculade de Barack Obama avec la nomination récusée de Richard Holbrooke comme émissaire pour le Pakistan et l’Afghanistan. Ensuite, nous avons assisté à la seconde saignée du président américain, avec la démission sous pression de Charles Freeman à la présidence du Conseil des services de renseignements américains. Néanmoins, malgré un Rahm Emanuel, le chef de Cabinet de la Maison Blanche qui semble tirer les ficelles, Hillary Clinton aurait même déclaré à des responsables israéliens que le soutien inconditionnel vis-à-vis de l’Etat hébreu était terminé.
Proche et Moyen-Orient : géopolitique et stratégie nouvelle. Pour Hillary Clinton, désormais, malgré un poste pourtant influent à la base, c’est plutôt le service minimum. Il a été assez hallucinant d’entendre plutôt la représentante américaine à l’ONU, Susan Rice, proche de Barack Obama, tancer la Corée du Nord après le lancement de son missile la semaine dernière. Pourtant, l’Asie fut la première étape de la secrétaire d’Etat américaine. Quant au Proche et au Moyen-Orient, on ne l’entend pas, de la Syrie en passant par Gaza, Israël ou l’Iran. George Mitchell qui a été nommé par le président américain pour suivre ce dossier épineux, semble finalement être plus influent que la ministre Clinton. Barack Obama semble, quant à lui, rester dans le droit-fil de ses déclarations pendant la campagne électorale américaine, à savoir une solution à deux Etats qui mettra pour lui, un terme au conflit israélo-palestinien, malgré sa déclaration ubuesque devant l’AIPAC, sur l’indivisibilité de Jérusalem en faveur de l’Etat hébreu.
Pour la solution à deux Etats donc, il en appelle au courage des dirigeants des deux entités de fait. Le nouveau gouvernement israélien qui voulait dicter sa politique étrangère aux américains en s’appuyant sur le Congrès et Hillary Clinton a donc eu une réponse négative. Pour l’instant. L’administration Obama n’a pas renoncé à vendre des armes à Tsahal ou de geler son aide qui s’élève annuellement à plus de 2 milliards de dollars. Néanmoins, un constat s’impose : si les américains veulent résoudre ce sempiternel imbroglio international, il suffit de faire pression sur Israël, pour qu’il respecte la feuille de route des négociations entamées avant l’avènement de Barack Obama. Même lorsque l’extrémiste raciste et nouveau ministre israélien des Affaires Etrangères Avidgor Lieberman rejeta Annapolis, ni Clinton, encore moins Obama n’ont dit mot, préférant minimiser la ridicule saillie de cet illuminé. Et, comme pour mieux humilier Hillary Clinton, Barack Obama ne jure que par George Mitchell, même sur le dossier sensible du nucléaire iranien, sorte de poker menteur incessant. Barack Obama a la ferme intention de régler personnellement ces dossiers, en s’appuyant plutôt sur des proches, comme l’influent sénateur John Kerry, président de la Commission des Affaires Etrangères du Sénat américain, celui-là même qui le fit connaître au grand public, hors de l’Illinois, à Chicago. Le casse-tête afghano-pakistanais. Sous l’impulsion de Barack Hussein Obama, le sénateur américain John Kerry s’est donc rendu hier, 13 avril 2009, au Pakistan, pour essayer d’expliquer à ses dirigeants, la politique américaine future qui n’épargnera pas ce pays, en vue « d’éradiquer le terrorisme » (sic).
De sa rencontre avec tour à tour, le ministre pakistanais des Affaires Etrangères, Shah Mahmood Qureshi, puis le premier Ministre Yousouf Raza Gilani, les observateurs ont vu et cru à la limite, à des mises en garde de Washington. John Kerry a redit à ses interlocuteurs qu’il fait partir de ceux qui ont soutenu le projet de loi visant à accroître l’aide militaire au Pakistan, pour 1,5 milliard de dollars par année pendant cinq ans. Mais, derrière ce beau tableau, cette aide étant assortie de résultats, ce qui sera demandé apparemment, pour la première fois, à Israël. Ainsi, il a été demandé au Pakistan de faire des progrès en matière de lutte contre le terrorisme et le militantisme. Après ces deux personnalités, le sénateur Kerry s’est aussi entretenu avec le président veuf, Asif Ali Zardari. De ces entretiens dont Hillary Clinton doit s’enquérir probablement à travers les journaux, il ressort un constat essentiel sur les différences criardes entre la vision américaine et la pakistanaise sur l’approche de la lutte contre le terrorisme. En effet, Washington estime que le gouvernement pakistanais devrait sévir contre le militantisme islamiste exacerbé, dans ses régions tribales du nord-ouest près de la frontière afghane, et d’empêcher cette guerre transfrontalière asymétrique. Les responsables américains se sont dits préoccupés par le rôle ambigu des services de renseignements du Pakistan qui seraient ou auraient dans leur sein, une mouvance islamiste qui encadrerait même des groupes terroristes, notamment dans la région du Cachemire pakistanais.
Face à ces allégations jugées mensongères par les pakistanais, les autorités ont aussi critiqué les méthodes américaines, Etat qui viole en toute impunité son territoire, en faisant survoler ses drones qui tentent de localiser, des activistes d’Al Qaïda. Ceci mine d’ailleurs, leur influence auprès d’une certaine population, et créé un anti-américanisme qui s’accentue. En conclusion, nous remarquons simplement qu’il est assez hallucinant qu’un pays engagé dans une réelle volonté de paix, ne puisse s’appuyer sur son ministère de tutelle. Où est donc Hillary Clinton ? Finalement, comme Bernard Kouchner qui se fait le porte-parole du ministère israélien des Affaires Etrangères en réclamant l’arrêt du nucléaire iranien, Hillary Clinton ne sert elle aussi à rien. >>>Allain Jules.
Proche et Moyen-Orient : géopolitique et stratégie nouvelle. Pour Hillary Clinton, désormais, malgré un poste pourtant influent à la base, c’est plutôt le service minimum. Il a été assez hallucinant d’entendre plutôt la représentante américaine à l’ONU, Susan Rice, proche de Barack Obama, tancer la Corée du Nord après le lancement de son missile la semaine dernière. Pourtant, l’Asie fut la première étape de la secrétaire d’Etat américaine. Quant au Proche et au Moyen-Orient, on ne l’entend pas, de la Syrie en passant par Gaza, Israël ou l’Iran. George Mitchell qui a été nommé par le président américain pour suivre ce dossier épineux, semble finalement être plus influent que la ministre Clinton. Barack Obama semble, quant à lui, rester dans le droit-fil de ses déclarations pendant la campagne électorale américaine, à savoir une solution à deux Etats qui mettra pour lui, un terme au conflit israélo-palestinien, malgré sa déclaration ubuesque devant l’AIPAC, sur l’indivisibilité de Jérusalem en faveur de l’Etat hébreu.
Pour la solution à deux Etats donc, il en appelle au courage des dirigeants des deux entités de fait. Le nouveau gouvernement israélien qui voulait dicter sa politique étrangère aux américains en s’appuyant sur le Congrès et Hillary Clinton a donc eu une réponse négative. Pour l’instant. L’administration Obama n’a pas renoncé à vendre des armes à Tsahal ou de geler son aide qui s’élève annuellement à plus de 2 milliards de dollars. Néanmoins, un constat s’impose : si les américains veulent résoudre ce sempiternel imbroglio international, il suffit de faire pression sur Israël, pour qu’il respecte la feuille de route des négociations entamées avant l’avènement de Barack Obama. Même lorsque l’extrémiste raciste et nouveau ministre israélien des Affaires Etrangères Avidgor Lieberman rejeta Annapolis, ni Clinton, encore moins Obama n’ont dit mot, préférant minimiser la ridicule saillie de cet illuminé. Et, comme pour mieux humilier Hillary Clinton, Barack Obama ne jure que par George Mitchell, même sur le dossier sensible du nucléaire iranien, sorte de poker menteur incessant. Barack Obama a la ferme intention de régler personnellement ces dossiers, en s’appuyant plutôt sur des proches, comme l’influent sénateur John Kerry, président de la Commission des Affaires Etrangères du Sénat américain, celui-là même qui le fit connaître au grand public, hors de l’Illinois, à Chicago. Le casse-tête afghano-pakistanais. Sous l’impulsion de Barack Hussein Obama, le sénateur américain John Kerry s’est donc rendu hier, 13 avril 2009, au Pakistan, pour essayer d’expliquer à ses dirigeants, la politique américaine future qui n’épargnera pas ce pays, en vue « d’éradiquer le terrorisme » (sic).
De sa rencontre avec tour à tour, le ministre pakistanais des Affaires Etrangères, Shah Mahmood Qureshi, puis le premier Ministre Yousouf Raza Gilani, les observateurs ont vu et cru à la limite, à des mises en garde de Washington. John Kerry a redit à ses interlocuteurs qu’il fait partir de ceux qui ont soutenu le projet de loi visant à accroître l’aide militaire au Pakistan, pour 1,5 milliard de dollars par année pendant cinq ans. Mais, derrière ce beau tableau, cette aide étant assortie de résultats, ce qui sera demandé apparemment, pour la première fois, à Israël. Ainsi, il a été demandé au Pakistan de faire des progrès en matière de lutte contre le terrorisme et le militantisme. Après ces deux personnalités, le sénateur Kerry s’est aussi entretenu avec le président veuf, Asif Ali Zardari. De ces entretiens dont Hillary Clinton doit s’enquérir probablement à travers les journaux, il ressort un constat essentiel sur les différences criardes entre la vision américaine et la pakistanaise sur l’approche de la lutte contre le terrorisme. En effet, Washington estime que le gouvernement pakistanais devrait sévir contre le militantisme islamiste exacerbé, dans ses régions tribales du nord-ouest près de la frontière afghane, et d’empêcher cette guerre transfrontalière asymétrique. Les responsables américains se sont dits préoccupés par le rôle ambigu des services de renseignements du Pakistan qui seraient ou auraient dans leur sein, une mouvance islamiste qui encadrerait même des groupes terroristes, notamment dans la région du Cachemire pakistanais.
Face à ces allégations jugées mensongères par les pakistanais, les autorités ont aussi critiqué les méthodes américaines, Etat qui viole en toute impunité son territoire, en faisant survoler ses drones qui tentent de localiser, des activistes d’Al Qaïda. Ceci mine d’ailleurs, leur influence auprès d’une certaine population, et créé un anti-américanisme qui s’accentue. En conclusion, nous remarquons simplement qu’il est assez hallucinant qu’un pays engagé dans une réelle volonté de paix, ne puisse s’appuyer sur son ministère de tutelle. Où est donc Hillary Clinton ? Finalement, comme Bernard Kouchner qui se fait le porte-parole du ministère israélien des Affaires Etrangères en réclamant l’arrêt du nucléaire iranien, Hillary Clinton ne sert elle aussi à rien. >>>Allain Jules.
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