Nous le disons d’emblée, si Mr Boubakeur était un simple quidam, nous n’aurions jamais fait cas de ces déclarations ; chacun ayant parfaitement le droit d’avoir les amis qu’il veut et d’exprimer les opinions qu’il entend défendre. Seulement voilà, le sieur Dalil Boubakeur, n’est pas monsieur tout le monde puisque depuis 1992, il est le représentant de la Mosquée de Paris, et qu’il a été entre 2003 et 2008, le président du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman.) A ce titre, lorsqu’il parle, il le fait dans le cadre de sa fonction du moment, c'est-à-dire de représentant d’une communauté de musulmans. C’est donc dans le cadre de ses fonctions de recteur que nous l’apostrophons aujourd'hui.Dès le 29 mars dernier, nous avons posté sur notre blog l’interview que Mr Dalil Boubakeur a accordée au magazine touristique SVP Israël dans laquelle il déclarait ouvertement sa flamme à l'Etat hébreu. Dans un premier temps, nous n’avons pas communiqué sur ce texte qui nous le disons clairement nous a donné la nausée. Mr Boubakeur n’a jamais été notre tasse de thé ; ce n’est un secret pour personne et nous avons eu presqu’envie de le laisser lui et sa petitesse morale en compagnie de ceux qu’il estime être ses chers amis fidèles.Et puis, force est de constater, que nous avons ressenti une responsabilité grandissante vis-à-vis de ceux qui ne sont pas toujours au fait de l’actualité. A-t-on le droit de laisser tous ces gens - soi disant représentants de l’islam en France (noter que nous ne disons pas l’Islam de France) - parler en notre nom comme ils le font depuis si longtemps et avoir une visibilité médiatique, sans que jamais personne ne leur manifeste une quelconque opposition? Parce que dans le fond, c’est toujours au même feuilleton auquel nous avons droit. A force de dire : « c’est gens là ne sont pas des nôtres ; nous ne partageons pas les mêmes valeurs qu’eux etc. etc. » et bien, le champ visuel est toujours occupé par les mêmes bons apôtres de la politique française qui, en élèves dociles, propagent cette notion d’« Islam de France » et par voie de conséquence, de discours un tant soit peu exigeants, fondés sur une éthique réellement représentative de la foi musulmane, ni les musulmans, ni les Français n’y ont jamais droit. Tout ceci a été parfaitement orchestré ; nous sommes en effet en présence d’un pouvoir politique qui depuis fort longtemps - mais tout spécialement depuis que Mr Sarkozy s’est attelé à cette tâche - a décidé coûte que coûte que l’islam devait être revisité pour correspondre à des normes religieuses gauloises acceptables par tous. Il a tout naturellement estimé que pour bâtir « cette nouvelle religion » il avait à sa disposition de braves et vaillants soldats, qualifiés « d’aimables » et de « modérés » qui allaient lui rendre tous les services voulus. Et bien entendu, comme dans n’importe quel autre domaine, « les fréquentables » qui ont tout de suite compris où se situaient leurs intérêts personnels, n’ont pas hésité une seule seconde à donner leur blanc seing pour que soient intégrés à ce « nouvel islam » tous les ingrédients choisis par le pouvoir afin que cette nouvelle religion à la « sauce Marianne » ait le bon goût de la tradition française. Que voulez-vous ! Ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir le privilège de voir son portrait régulièrement apparaître sur les écrans de TV et d’être invité dans toutes les réceptions parisiennes là, où tous ceux qui détiennent entre leurs mains la destinée de notre douce France, ont plaisir à se retrouver entre gens de bonne compagnie! Vous avouerez quand même, que dans le cas de Monsieur Boubakeur, 17 ans de ripailles, cela commence à faire beaucoup ! Dans tous les cas, on a bien compris que tous ces postes qui n’ont de prestigieux que leur nom au regard de l’islam, doivent être suffisamment intéressants pour justifier tous ces petits ou grands arrangements que Mr Boubakeur se permet avec Dieu et avec le dogme islamique. Parce que des arrangements avec les préceptes de l’islam, on peut dire qu’il en a fait un certain nombre tout au long de ces années; il suffit pour cela de
Disons-le tout net ; il est ulcérant de constater que cet homme qui est à la tête de la Mosquée de Partis depuis 1992 (comme si conformément à ce qui se passe en Algérie, son pays d’origine, il ne pouvait pas y avoir de saine alternance du pouvoir) parlent en notre nom, nous autres musulmans. « Ma communauté » par ci, « ma communauté » par là ; « nous autres les musulmans » et tutti quanti. Et bien nous disons : « stop ! ça suffit ! » Et ce n’est pas parce que, jusqu’à présent, on ne lui a jamais dit ce que l’on pense de lui, que l’envie en était absente. Il y a juste, que souvent, à entendre tant d’ignorance s’exprimée, on ne parvient même pas à se placer à son niveau pour pouvoir y répondre avec la bassesse nécessaire. Ces derniers mois pourtant, Mr Boubakeur, est allé trop loin; beaucoup trop loin. On se demande même d’ailleurs, comment ses amis de tous bords, ne lui ont pas conseillé de la « mettre en sourdine » quelque peu, tant ses dernières déclarations, toutes plus effarantes les unes que les autres, ont provoqué la colère de bon nombre de nos coreligionnaires (même si aujourd’hui il nous est permis d’avoir un léger doute sur le fait qu’il ait la même religion que nous !...)
Il a commis trois faux pas majeurs qui nous conduisent aujourd’hui à lui dire ce que nous pensons réellement de lui.
Sa présence le 02 février 2009 à la synagogue de la Victoire, pour l’intronisation de Monsieur Gilles Bernheim en tant que Grand rabbin de France, nous a semblé d’une incongruité sans nom. Nous rappelons que Monsieur Gilles Bernheim qu’il admire pour « sa grandeur d’esprit, sa sensibilité » s’était fait remarquer en déclarant au quotidien Libération (alors que nous étions en plein massacres de Gaza) lors d’une manifestation publique de soutien à Israël que : « la seule préoccupation de l’armée israélienne est de préserver, avec amour et courage, l’idée d’humanité pour tous les hommes. » Il fallait tout de même oser eu égard à toutes ces multiples images de génocide qui étaient diffusées sur toutes les télévisions arabes (celles de France n’étant évidemment pas assez indépendantes pour faire dignement cet honnête travail d’informations…) En dehors de son côté amoral, il ne fait aucun doute pour nous, que cette déclaration représentait de la part du Grand rabbin un message qui dépassait largement sa fonction de représentant des juifs de France ; d’autant plus que depuis le début du génocide, les membres du gouvernement et le CRIF ne cessaient de répéter à l’envi, que le conflit ne devait surtout pas être importé sur le sol français… Nous avouons, que nous aurions bien aimé voir les réactions politiques de tout bord, si Mr Boubakeur ou Mr Moussaoui, actuel président du CFCM, s’étaient exprimés en faveur de la résistance palestinienne. Je pense que nous aurions eu droit à une levée de boucliers en règle. Mais il n’y a que dans nos rêves les plus insensés que nous pouvions espérer entendre une telle déclaration dans leur bouche respective. On ne peut être dans « les petits papiers » du pouvoir et garder une intégrité digne de ce nom ; c’est tout simplement antinomique par les temps qui courent. Il faut en effet avoir une grande honnêteté intellectuelle ou une foi vive, pour s’en tenir au comportement enseigné par l’islam en toutes circonstances …
Disons-le tout net ; il est ulcérant de constater que cet homme qui est à la tête de la Mosquée de Partis depuis 1992 (comme si conformément à ce qui se passe en Algérie, son pays d’origine, il ne pouvait pas y avoir de saine alternance du pouvoir) parlent en notre nom, nous autres musulmans. « Ma communauté » par ci, « ma communauté » par là ; « nous autres les musulmans » et tutti quanti. Et bien nous disons : « stop ! ça suffit ! » Et ce n’est pas parce que, jusqu’à présent, on ne lui a jamais dit ce que l’on pense de lui, que l’envie en était absente. Il y a juste, que souvent, à entendre tant d’ignorance s’exprimée, on ne parvient même pas à se placer à son niveau pour pouvoir y répondre avec la bassesse nécessaire. Ces derniers mois pourtant, Mr Boubakeur, est allé trop loin; beaucoup trop loin. On se demande même d’ailleurs, comment ses amis de tous bords, ne lui ont pas conseillé de la « mettre en sourdine » quelque peu, tant ses dernières déclarations, toutes plus effarantes les unes que les autres, ont provoqué la colère de bon nombre de nos coreligionnaires (même si aujourd’hui il nous est permis d’avoir un léger doute sur le fait qu’il ait la même religion que nous !...)
Il a commis trois faux pas majeurs qui nous conduisent aujourd’hui à lui dire ce que nous pensons réellement de lui.
Sa présence le 02 février 2009 à la synagogue de la Victoire, pour l’intronisation de Monsieur Gilles Bernheim en tant que Grand rabbin de France, nous a semblé d’une incongruité sans nom. Nous rappelons que Monsieur Gilles Bernheim qu’il admire pour « sa grandeur d’esprit, sa sensibilité » s’était fait remarquer en déclarant au quotidien Libération (alors que nous étions en plein massacres de Gaza) lors d’une manifestation publique de soutien à Israël que : « la seule préoccupation de l’armée israélienne est de préserver, avec amour et courage, l’idée d’humanité pour tous les hommes. » Il fallait tout de même oser eu égard à toutes ces multiples images de génocide qui étaient diffusées sur toutes les télévisions arabes (celles de France n’étant évidemment pas assez indépendantes pour faire dignement cet honnête travail d’informations…) En dehors de son côté amoral, il ne fait aucun doute pour nous, que cette déclaration représentait de la part du Grand rabbin un message qui dépassait largement sa fonction de représentant des juifs de France ; d’autant plus que depuis le début du génocide, les membres du gouvernement et le CRIF ne cessaient de répéter à l’envi, que le conflit ne devait surtout pas être importé sur le sol français… Nous avouons, que nous aurions bien aimé voir les réactions politiques de tout bord, si Mr Boubakeur ou Mr Moussaoui, actuel président du CFCM, s’étaient exprimés en faveur de la résistance palestinienne. Je pense que nous aurions eu droit à une levée de boucliers en règle. Mais il n’y a que dans nos rêves les plus insensés que nous pouvions espérer entendre une telle déclaration dans leur bouche respective. On ne peut être dans « les petits papiers » du pouvoir et garder une intégrité digne de ce nom ; c’est tout simplement antinomique par les temps qui courent. Il faut en effet avoir une grande honnêteté intellectuelle ou une foi vive, pour s’en tenir au comportement enseigné par l’islam en toutes circonstances …
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