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    BNP Paribas El Djazaïr
    « Nous continuons à nous adapter aux choix politiques »

    La banque BNP Paribas El Djazaïr qui vient de « fusionner » avec sa filiale Cetelem n’affiche aucune inquiétude quant aux nouvelles conditions imposées par le gouvernement Ouyahia aux investisseurs étrangers.


    C’est ce qu’a fait comprendre hier le directeur général de BNP Paribas El Djazaïr, Laurent Dupuch, dans un entretien accordé à El Watan et El Khabar. « Il y a des décrets qui vont sortir et apporter des précisions. L’Algérie, comme je l’ai dit, est un pays très intéressant. Nous continuons à nous développer et à nous adapter aux choix politiques », a précisé M. Dupuch. Il a ajouté sur sa lancée que « quand le cahier des charges est clair, l’investisseur doit prendre en compte ce qu’il peut apporter et ce qu’il devra gagner et décider d’un choix à faire ». Pour BNP Paribas, « le choix est déjà fait », d’après les dires de son DG. « Nous sommes là et nous continuons à nous développer », a-t-il laissé entendre, balayant ainsi d’un revers de la main les informations selon lesquelles la banque serait dans la gêne suite aux dernières mesures sur l’investissement étranger. Idem pour sa filiale Cetelem spécialisée dans les crédits de consommation. Selon M. Dupuch, BNP Paribas El Djazaïr et Cetelem ont décidé d’accorder leurs violons « pour faire des synergies et créer de nouveaux produits ». Il a expliqué que cette idée d’unir et/ou de rapprocher la banque de détail BNP Paribas et la filiale Cetelem (crédit à la consommation) s’inscrit dans un projet global du groupe BNP Paribas. Le projet a été lancé en Algérie au début de cette année, alors que la décision de réunir les deux structures sous le même pilotage, prise par la maison mère, remonte à l’année dernière. Le directeur général de BNP Paribas El Djazaïr a précisé que « le crédit de consommation Cetelem ne va pas disparaître et ce rapprochement n’est aucunement synonyme d’une quelconque réduction des effectifs ». Cependant, la décision de combiner les forces de la banque de détail et la filiale Cetelem n’implique pas le troisième maillon du groupe qui est l’assureur Cardif. Celui-ci, explique le DG de BNP Paribas El Djazaïr, continuera à se développer « grâce à ses produits et ses partenariats ». Cardif a signé, rappelons-le, un partenariat avec la banque algérienne de l’immobilier Cnep. BNP Paribas et Cetelem sont actuellement en train de développer un nouveau produit destiné à la fois aux entreprises et aux particuliers. « Nous voulons bancariser de plus en plus le secteur économique algérien », fera savoir M. Dupuch.
    Pas de transfert de bénéfices

    Interrogé au sujet de l’article 104 de l’ordonnance n°03-11 du 26 août 2003 relative à la loi sur la monnaie et le crédit qui a provoqué les foudres de certains établissement financiers étrangers établis en Algérie, M. Dupuch a estimé que « BNP Paribas El Djazaïr respecte la réglementation existante, elle la suit et elle s’organise en fonction ». Sur la possibilité de financer une filiale, chose qui est interdite par l’article en question, « ceci est un sujet que nous discutons au sein de l’association des banques », a répondu notre interlocuteur. L’article 104, il est utile de le signaler, stipule : « Il est interdit à une banque ou un établissement financier de consentir des crédits à ses dirigeants, à ses actionnaires ou aux entreprises du groupe de la banque ou de l’établissement financier. » Le responsable de BNP Paribas El Djazaïr a déclaré que les ratios prudentiels en vigueur ne pose aucun problème pour sa banque. Concernant le coût des risques, BNP Paribas El Djazaïr semble ne pas avoir de préoccupations majeures si l’on s’en tient aux déclarations de son responsable. « La qualité de risque est bonne. Nous avons 1 à 2% de créances qui sont difficiles à gérer. Ces créances sont en cours de recouvrement. Elles concernent globalement les entreprises », détaille M. Dupuch. Ce dernier, qui évoquait les prévisions de développement de sa banque, a fait comprendre que BNP Paribas Algérie tend à réaliser des investissements conséquents et des réinvestissements permanents. « Tous les bénéfices que nous avons réalisés en Algérie ont été immédiatement réinvestis », a-t-il certifié. Et de préciser : « Nous ne transférons pas de bénéfices à l’étranger. Et si nous en transférons, ils sont automatiquement réinvestis et nous faisons immédiatement une opération de rapatriement. Aujourd’hui, nous avons décidé de laisser en Algérie tous les bénéfices pour soutenir la croissance et nous réinvestissons 100% des gains. » BNP Paribas El Djazaïr dispose de 16 milliards de dinars de fonds propres et a procédé à l’augmentation de 1 milliard de dinars de son capital en décembre 2008. Après 7 ans d’existence, la banque est dotée d’un réseau de 49 agences réparties sur 14 wilayas, 7 autres agences en cours d’agrément et 15 en chantier. L’objectif premier étant d’atteindre 71 agences à court terme, « éventuellement vers la fin de l’année. Mais nous maintenons nos objectifs d’atteindre 100 agences à l’horizon 2010-2011 », conclut le directeur général de BNP Paribas El Djazaïr, M. Dupuch.
    El Watan
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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