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Le pétrole attend son heure de gloire

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  • Le pétrole attend son heure de gloire

    Par Cécile Chevré, 15 avril 2009


    Le CAC 40 s'accroche à l'optimisme et a terminé la journée d'hier à +0,88%. Les indices américains, quant à eux, ont pris le parti de s'aligner sur les décevants chiffres de la consommation américaine, en baisse de 1,1%. Le Dow Jones a ainsi fini la journée à -1,71% et le Nasdaq à -1,67%.

    Depuis plusieurs semaines déjà, nous ne doutons plus du diagnostic de la santé mentale des Bourses mondiales : une démence caractérisée.

    Mais maintenant, c'est le pétrole qui nous intrigue et nous regardons d'un oeil circonspect l'évolution des cours du brut. Hier, à New York, le pétrole a ainsi fini à +0,47%, un score plus qu'honorable... et paradoxal puisque la demande baisse.

    En effet, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a annoncé une nouvelle chute de la condommation mondiale de pétrole. Et pourtant ses experts espéraient une reprise dès la seconde partie de l'année... Las ! Depuis janvier dernier, la demande ne cesse de chuter au rythme de 3,5% à 4% par mois.

    Les raisons de la chute de la demande ? Sur ce sujet, je laisse la parole à Isabelle Mouilleseaux qui s'exprimait hier dans l'Edito Matières Premières & Devises : "D'où vient ce décrochage ? Des pays développés principalement car ce sont eux les plus touchés par la crise : notamment les Etats-Unis – où la demande a diminué de 5% en févier – et le Japon. Le Japon est touché par une violente récession. Et pour le coup, les chiffres ne font pas dans la demi-mesure : la consommation de brut plonge de 23% ! Même tendance en Europe, mais en beaucoup moins marquée."

    "Nous pensions que la Chine résistait mieux que nous. Erreur ! Sa demande de brut sur janvier/février s'affiche en repli de 7% par rapport à la même période N-1. Donc, les BRIC ne sont pas préservés. La croissance de la demande chinoise de brut, qui explosait au rythme de 4% en 2008, devrait cette année régresser de 1%." Pour lire la suite de l'article d'Isabelle...

    Même si la demande mondiale est en berne, à MoneyWeek nous sommes persuadés que le cours du pétrole ne peut que repartir à la hausse dans les mois qui viennent. Trois raisons à cela. En premier lieu, en période d'incertitudes des marchés boursiers, les investisseurs ont tendance à se réfugier vers les bouées de sauvetage que sont l'or et le pétrole. Ainsi la récente hausse serait justifiée par la convoitise des acteurs de marchés face à des stocks moins vite que prévu !

    Deuxième raison, la sortie de crise s'accompagnera d'une flambée de la demande en pétrole. Voici ce qu'en disait Isabelle dans MoneyWeek : "Il faut s'attendre à une remontée de la demande mondiale en sortie de crise, tirée par le retour à la croissance des pays émergents. Comme par hasard, c'est à ce moment-là que la production de pétrole aura été réduite au minimum. Le prix du baril reprendra alors rapidement le chemin de la hausse et ce de façon durable."

    D'ailleurs la Chine est du même avis que nous sur l'avenir du brut et joue la carte de la sécurité : "Pékin cherche à tirer parti de la nouvelle donne pétrolière. Depuis quelques mois, l'empire du Milieu multiplie les accords avec des pays producteurs en quête de liquidités afin de sécuriser ses réserves et de diversifier son approvisionnement", nous apprennent Les Echos.

    Troisième raison : les membres de l'OPEP s'inquiètent de la perte de valeur du dollar. Même perdus au fin fond du désert, les producteurs de pétrole sont parfaitement au courant des tombereaux de dollars ont été imprimés à partir de rien. Et mêmes leurs chameaux savent maintenant que le dollar ne vaut plus grand-chose. Il y a donc fort à parier que lorsque la demande de brut repartira à la hausse, les producteurs de pétrole demanderont plus de dollars en échange de leurs barils...

    Toujours dans MoneyWeek, Isabelle se montre aussi très optimiste quant à l'avenir du cours du brut : "Sans aucun doute, nous serons alors repartis dans un trend haussier qui durera des années. D'ailleurs, l'AIE anticipe un baril à 100 $ en 2010, à 120 $ en 2015 et à 200 $ en 2030."

    Et excellente nouvelle pour les investisseurs que vous êtes, le cours du pétrole, après avoir pris 40% en deux mois (passant de 37 à 53 $), est repassé sous la barre des 50 $. C'est donc le moment idéal d'acheter de l'or noir en prévision de la future hausse. Isabelle est d'ailleurs en train de mettre la dernière main à un rapport spécial sur le pétrole avec toutes ses recommandations et ses positions préférées. A découvrir très bientôt dans votre boîte mail...



    - Alors que certaines banques annoncent des bénéfices pour le premier trimestre 2009, l'agence de notation Moody's a abaissé la note de la solidité financière de la Société Générale. Marc Dagher est cependant plutôt optimiste sur l'évolution du cours de la banque : "D'un point de vue technique maintenant, la chute vertigineuse (le titre a perdu jusqu'à 88% de sa valeur) initiée lors de la fameuse crise du subprime en avril 2007, puis entérinée par l'affaire Kerviel, pourrait aujourd'hui être terminée et donner suite à une reprise plus conséquente encore que le fort rebond actuel". Pour lire la suite de son article...
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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