La huitième semaine du procès AZF a marqué un tournant décisif avec la comparution de 42 témoins cités principalement par la défense de Total.
En préalable à leur déposition, le Président du Tribunal, Thomas Le Monnyer, se livra à une réflexion sur la relativité des témoignages dont voici un extrait :
« Avant d'entendre les témoins, je voudrais vous faire un peu de lecture pour vous montrer la difficulté à laquelle sont confrontés les témoins. Cette question des témoignages, il est difficile de lui accorder une valeur probante. Plusieurs facteurs peuvent influer le témoin, le vécu, l'intensité du stress, la difficulté de décrire avec des mots communs un événement extraordinaire. Après l'événement, alors qu'il mobilise tous les médias, l'impact que ces médias ont pu avoir, son environnement, se dire que l'on peut avoir été influencé... Dernière évidence : le temps qui peut être plus ou moins long entre le témoignage et l'événement. »
Les témoignages qui allaient donc se succéder à la barre après cette déclaration ne revêtiraient donc pas, aux yeux du Tribunal de valeur probante. Aurait-on voulu enlever tout crédit aux témoins de la défense que l’on ne s’y serait pas pris autrement.
Alors ces témoins, que nous apprirent-ils ?
D’abord que l’explosion du hangar d’AZF de leur point de vue n’avait pas été un événement unique, elle fut précédée pour beaucoup d’entre eux d’autres phénomènes : certains entendirent une première explosion sourde, d’autres virent des rayons lumineux, d’autres enfin d’étranges boules lumineuses se déplaçant à quelques mètres du sol, et tel autre se sentit tétanisé comme par un courant électrique avant que l’explosion du hangar ne le libéra de cette
étonnante étreinte.
(Audiences du 1 et 2 avril 2009)
http://geopolintel.kazeo.com/Proces-AZF-audience-du-1er-Avril,a746611.html
http://geopolintel.kazeo.com/Proces-...r,a746573.html
Il n’en fallut pas plus pour que les propos du président Le Monnyer retentissent d’une multitude d’échos dans la presse. Le lendemain des audiences, on lisait dans les journaux que les témoins avaient été victimes d’hallucinations, que ce qu’ils relataient traduisait leur état psychologique altéré à la suite de la catastrophe, et certains se refusaient à accorder le moindre crédit à des personnes décrivant des phénomènes aussi extravagants et soulignaient leur caractère d’évidente contradiction avec le bon sens….
Pourtant, ces témoins, des ouvriers, des enseignants, des secrétaires, des cadres, ne donnèrent jamais l’impression à l’audience d’êtres victimes d’un délire psychotique.
Bien au contraire, ils relatèrent avec une extrême précision ces quelques instants qui marquèrent douloureusement leur vie et affrontèrent sans faillir l’incrédulité narquoise de l’accusation. Alors de la prétendue fragilité des témoignages ou de l’autisme judiciaire, lequel fut le plus manifeste ?
S’ils n’évoquent rien pour les magistrats d’un tribunal, pour un scientifique au contraire, ces témoignages décrivaient avec la plus grande exactitude des phénomènes physiques aux noms barbares : GPR (Ref 1), Plasma (Ref 2), Corona(Ref 3)… Où certains ne voyaient qu’élucubrations, un esprit scientifique, pouvait saisir la richesse de ces témoignages et leur totale cohérence pour nous amener à comprendre ce que fut le processus complexe de l’explosion d’AZF. C’est donc à partir de ces témoignages que fut reconstituée la chronologie que voici de ce terrible événement.
La séquence de l’attentat AZF comprend sur la partie Nord (voir plan) deux tirs de missiles d’une portée de 1400 m. Les départs ont lieu sur la colline de Pech David à l’Est du site. Le premier tir manque le hangar 221 de quelques mètres et sectionne les sorties du transformateur voisin. Cette première explosion associée à l’énergie magnétique du transformateur génère par auto-induction une impulsion énorme sur le réseau, analogue à un coup de foudre de grande intensité, et différents phénomènes de nature électrique.
L’amplitude du phénomène est à mettre en relation avec l’énorme puissance électrique qui alimentait cette unité de chimie lourde et ses effets s’apparentent à ceux des machines du savant russe Sakhrarov (Ref 4).
A proximité du transformateur se produit un phénomène connu sous le nom de remontée du potentiel de terre (acronyme GPR des anglo-saxons).
A la sacherie d’AZF, un témoin, M. Romero ressent la secousse électrique transmise par la montée du potentiel de terre, il se trouve totalement immobilisé, au bord de l'asphyxie (Ref 5).
Les muscles respiratoires du jeune Ratier sont eux-aussi tétanisés par cette secousse électrique, l’autopsie de son corps conclura ultérieurement à une mort par asphyxie sans en comprendre la cause. La surtension électrique provoque la mise en route des enregistreurs électriques, millisecondes après millisecondes, sur les bandes de surveillance dont est équipé le site. Simultanément à plusieurs kilomètres de distance, plusieurs équipements électriques prennent feu. Arrivée en voiture près de la porte C, Mme Pallares est témoin d’un début d’incendie électrique.
L’amorçage des postes de distribution électrique 6 KV d'AZF commence sous l’effet de la surtension électrique. Par effet Corona, cet amorçage va se prolonger pendant plusieurs secondes et il génère une lumière particulièrement vive vue à plusieurs kilomètres sous forme de faisceaux. Les séquelles de cet amorçage seront constatées ultérieurement par les experts judiciaires sur les vestiges des cellules des postes qui seront retrouvées fondues.
Monsieur Dupont qui roule sur la rocade a entendu la première explosion, puis il a entendu les grésillements des amorçages des cellules et enfin il voit leur lumière vive. Il gare aussitôt son véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence.
Devant le tribunal son témoignage, pourtant formulé avec une rigueur absolue, ne recueillera que scepticisme de la part des magistrats.
En préalable à leur déposition, le Président du Tribunal, Thomas Le Monnyer, se livra à une réflexion sur la relativité des témoignages dont voici un extrait :
« Avant d'entendre les témoins, je voudrais vous faire un peu de lecture pour vous montrer la difficulté à laquelle sont confrontés les témoins. Cette question des témoignages, il est difficile de lui accorder une valeur probante. Plusieurs facteurs peuvent influer le témoin, le vécu, l'intensité du stress, la difficulté de décrire avec des mots communs un événement extraordinaire. Après l'événement, alors qu'il mobilise tous les médias, l'impact que ces médias ont pu avoir, son environnement, se dire que l'on peut avoir été influencé... Dernière évidence : le temps qui peut être plus ou moins long entre le témoignage et l'événement. »
Les témoignages qui allaient donc se succéder à la barre après cette déclaration ne revêtiraient donc pas, aux yeux du Tribunal de valeur probante. Aurait-on voulu enlever tout crédit aux témoins de la défense que l’on ne s’y serait pas pris autrement.
Alors ces témoins, que nous apprirent-ils ?
D’abord que l’explosion du hangar d’AZF de leur point de vue n’avait pas été un événement unique, elle fut précédée pour beaucoup d’entre eux d’autres phénomènes : certains entendirent une première explosion sourde, d’autres virent des rayons lumineux, d’autres enfin d’étranges boules lumineuses se déplaçant à quelques mètres du sol, et tel autre se sentit tétanisé comme par un courant électrique avant que l’explosion du hangar ne le libéra de cette
étonnante étreinte.
(Audiences du 1 et 2 avril 2009)
http://geopolintel.kazeo.com/Proces-AZF-audience-du-1er-Avril,a746611.html
http://geopolintel.kazeo.com/Proces-...r,a746573.html
Il n’en fallut pas plus pour que les propos du président Le Monnyer retentissent d’une multitude d’échos dans la presse. Le lendemain des audiences, on lisait dans les journaux que les témoins avaient été victimes d’hallucinations, que ce qu’ils relataient traduisait leur état psychologique altéré à la suite de la catastrophe, et certains se refusaient à accorder le moindre crédit à des personnes décrivant des phénomènes aussi extravagants et soulignaient leur caractère d’évidente contradiction avec le bon sens….
Pourtant, ces témoins, des ouvriers, des enseignants, des secrétaires, des cadres, ne donnèrent jamais l’impression à l’audience d’êtres victimes d’un délire psychotique.
Bien au contraire, ils relatèrent avec une extrême précision ces quelques instants qui marquèrent douloureusement leur vie et affrontèrent sans faillir l’incrédulité narquoise de l’accusation. Alors de la prétendue fragilité des témoignages ou de l’autisme judiciaire, lequel fut le plus manifeste ?
S’ils n’évoquent rien pour les magistrats d’un tribunal, pour un scientifique au contraire, ces témoignages décrivaient avec la plus grande exactitude des phénomènes physiques aux noms barbares : GPR (Ref 1), Plasma (Ref 2), Corona(Ref 3)… Où certains ne voyaient qu’élucubrations, un esprit scientifique, pouvait saisir la richesse de ces témoignages et leur totale cohérence pour nous amener à comprendre ce que fut le processus complexe de l’explosion d’AZF. C’est donc à partir de ces témoignages que fut reconstituée la chronologie que voici de ce terrible événement.
La séquence de l’attentat AZF comprend sur la partie Nord (voir plan) deux tirs de missiles d’une portée de 1400 m. Les départs ont lieu sur la colline de Pech David à l’Est du site. Le premier tir manque le hangar 221 de quelques mètres et sectionne les sorties du transformateur voisin. Cette première explosion associée à l’énergie magnétique du transformateur génère par auto-induction une impulsion énorme sur le réseau, analogue à un coup de foudre de grande intensité, et différents phénomènes de nature électrique.
L’amplitude du phénomène est à mettre en relation avec l’énorme puissance électrique qui alimentait cette unité de chimie lourde et ses effets s’apparentent à ceux des machines du savant russe Sakhrarov (Ref 4).
A proximité du transformateur se produit un phénomène connu sous le nom de remontée du potentiel de terre (acronyme GPR des anglo-saxons).
A la sacherie d’AZF, un témoin, M. Romero ressent la secousse électrique transmise par la montée du potentiel de terre, il se trouve totalement immobilisé, au bord de l'asphyxie (Ref 5).
Les muscles respiratoires du jeune Ratier sont eux-aussi tétanisés par cette secousse électrique, l’autopsie de son corps conclura ultérieurement à une mort par asphyxie sans en comprendre la cause. La surtension électrique provoque la mise en route des enregistreurs électriques, millisecondes après millisecondes, sur les bandes de surveillance dont est équipé le site. Simultanément à plusieurs kilomètres de distance, plusieurs équipements électriques prennent feu. Arrivée en voiture près de la porte C, Mme Pallares est témoin d’un début d’incendie électrique.
L’amorçage des postes de distribution électrique 6 KV d'AZF commence sous l’effet de la surtension électrique. Par effet Corona, cet amorçage va se prolonger pendant plusieurs secondes et il génère une lumière particulièrement vive vue à plusieurs kilomètres sous forme de faisceaux. Les séquelles de cet amorçage seront constatées ultérieurement par les experts judiciaires sur les vestiges des cellules des postes qui seront retrouvées fondues.
Monsieur Dupont qui roule sur la rocade a entendu la première explosion, puis il a entendu les grésillements des amorçages des cellules et enfin il voit leur lumière vive. Il gare aussitôt son véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence.
Devant le tribunal son témoignage, pourtant formulé avec une rigueur absolue, ne recueillera que scepticisme de la part des magistrats.
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