Tweet
C’est l’histoire des “histoires bien de chez nous” que vient de décrire Saïd Amzal dans sa dernière prose Les dès du destin pour piocher la société kabyle et mettre ainsi en relief ses valeurs ancestrales en ruine mais aussi ses controverses.
Dans son subtil panorama qui a marqué une rentrée littéraire de l’année 2009, l’auteur fait une constatation à trois dimensions pour aller profondément dans cette société jusqu’à la rendre, ou presque, transparente comme une chambre en verre, par des aspects philosophique, sociologique et littéraire afin de mieux cerner les différents aspects d’une tranche de vie kabyle.
En forme d’un roman les dés du destin décrit la bonhomie de Dda El Akel, personnage fictif, et celle de sa femme.
Un couple ayant vécu une traversée du désert par suite d’une stérilité avant de les voir parents de trois garçons, Idir, Saber et Lyès. L’aîné qui est venu au monde après plusieurs années d’attente et de stress était un enfant gâté par rapport à ses petits frères auxquels l’on réserve moins d’égards.
Ces “deux poids deux mesures” sciemment voulu par le couple est une sorte de méfiance en redoutant que ces derniers garçons calqueraient leur itinéraire sur celui de leur prédécesseur ayant connu un sort des plus tristes jusqu’à tirer sa révérence dans l’anonymat et loin des siens. P
assant de bas en comble la totale vie familiale de Dda El Akel, avec ses bas et ses hauts, le romancier clôture son œuvre par la mésaventure de Da El Mahna, un émigré de son époque qui un jour a perdu tout ce qu’il possédait de très cher. Ses enfants ainsi que sa femme l’ont quitté subitement pour fuir l’austérité et les hostilités du père venu d’un autre environnement.
L’histoire est racontée entre deux acolytes de cette série dramatique, Dda El Akel et son compagnon de circonstance Dda El Hakem pour aller de en comble dans l’odyssée sociologique de l’auteur qui veut par là ressortir la mystification du destin.
De la morale à la spirituelle Saïd Amzal souligne dans son livre qu’il a fallu “être adulte pour comprendre que la tradition prônant les vertus est un immense mystérieux monument historique gardien de valeurs et qui couve tous les arts ; mais à aucun moment je n’ai douté que l’éducation dispensée de cette manière serait inefficace et n’atteindrait les mêmes objectifs que ceux qui sont dictés par le biais de théories classiques bien spécifiques et clamées à haute voix par nos grands érudits.”
Avec ce résumé une question reste posée par l’auteur “Sommes nous nés libres ou esclaves de notre destin ?”
A chacun sa réponse.
Biographie de Saïd Amzal
Né le 7 juin 1947 à Béjaïa, Saïd Amzal est un ancien normalien qui a exercé les fonctions de professeur puis de directeur de collège durant de longues années à Amizour.
Il est aussi devenu maire de cette commune dans les années 80 avant de quitter l’APC en quelques mois. Aujourd’hui retraité, il décide de se consacrer à l’écriture. Il compte deux ouvrages : Anecdote et sagesses du terroir sorti en 2004 puis les Des du destin paru aux éditions El Amel. Il compte aussi à l’avenir s’investir à l’écriture de l’histoire de sa région.
Par la Dépêche de Kabylie
Dans son subtil panorama qui a marqué une rentrée littéraire de l’année 2009, l’auteur fait une constatation à trois dimensions pour aller profondément dans cette société jusqu’à la rendre, ou presque, transparente comme une chambre en verre, par des aspects philosophique, sociologique et littéraire afin de mieux cerner les différents aspects d’une tranche de vie kabyle.
En forme d’un roman les dés du destin décrit la bonhomie de Dda El Akel, personnage fictif, et celle de sa femme.
Un couple ayant vécu une traversée du désert par suite d’une stérilité avant de les voir parents de trois garçons, Idir, Saber et Lyès. L’aîné qui est venu au monde après plusieurs années d’attente et de stress était un enfant gâté par rapport à ses petits frères auxquels l’on réserve moins d’égards.
Ces “deux poids deux mesures” sciemment voulu par le couple est une sorte de méfiance en redoutant que ces derniers garçons calqueraient leur itinéraire sur celui de leur prédécesseur ayant connu un sort des plus tristes jusqu’à tirer sa révérence dans l’anonymat et loin des siens. P
assant de bas en comble la totale vie familiale de Dda El Akel, avec ses bas et ses hauts, le romancier clôture son œuvre par la mésaventure de Da El Mahna, un émigré de son époque qui un jour a perdu tout ce qu’il possédait de très cher. Ses enfants ainsi que sa femme l’ont quitté subitement pour fuir l’austérité et les hostilités du père venu d’un autre environnement.
L’histoire est racontée entre deux acolytes de cette série dramatique, Dda El Akel et son compagnon de circonstance Dda El Hakem pour aller de en comble dans l’odyssée sociologique de l’auteur qui veut par là ressortir la mystification du destin.
De la morale à la spirituelle Saïd Amzal souligne dans son livre qu’il a fallu “être adulte pour comprendre que la tradition prônant les vertus est un immense mystérieux monument historique gardien de valeurs et qui couve tous les arts ; mais à aucun moment je n’ai douté que l’éducation dispensée de cette manière serait inefficace et n’atteindrait les mêmes objectifs que ceux qui sont dictés par le biais de théories classiques bien spécifiques et clamées à haute voix par nos grands érudits.”
Avec ce résumé une question reste posée par l’auteur “Sommes nous nés libres ou esclaves de notre destin ?”
A chacun sa réponse.
Biographie de Saïd Amzal
Né le 7 juin 1947 à Béjaïa, Saïd Amzal est un ancien normalien qui a exercé les fonctions de professeur puis de directeur de collège durant de longues années à Amizour.
Il est aussi devenu maire de cette commune dans les années 80 avant de quitter l’APC en quelques mois. Aujourd’hui retraité, il décide de se consacrer à l’écriture. Il compte deux ouvrages : Anecdote et sagesses du terroir sorti en 2004 puis les Des du destin paru aux éditions El Amel. Il compte aussi à l’avenir s’investir à l’écriture de l’histoire de sa région.
Par la Dépêche de Kabylie
Commentaire