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En Alberta, l'effondrement des cours du pétrole et la crise freinent les investisseme

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  • En Alberta, l'effondrement des cours du pétrole et la crise freinent les investisseme



    L'effondrement du prix du pétrole et la crise mondiale réduisent sérieusement les capacités d'investissement dans l'industrie des sables bitumineux de l'Alberta (ouest canadien). La province en a pourtant bien besoin pour faire avancer ses projets, améliorer son bilan environnemental et répondre à la demande grandissante de produits pétroliers, notamment aux Etats-Unis, son premier client. L'euphorie des dernières années a cédé la place à une certaine morosité dans ce secteur, qui détient les deuxièmes plus grosses réserves de pétrole (179 milliards de barils, dont 173 milliards dans les sables bitumineux).
    Selon une enquête publiée fin février par l'agence officielle Statistique Canada, l'industrie albertaine prévoit une baisse de 31 % de ses investissements cette année (à 13,2 milliards de dollars canadiens, soit 8,19 milliards d'euros). Pour Philip Cross, directeur des analyses économiques de Statistique Canada, l'avertissement est sérieux, même si 'la demande de pétrole est restée très stable'. L'Alberta, qui a créé 500 000 emplois en dix ans, accuse le coup : en mars, les emplois ont chuté de 2,4 %, soit plus du quart de la baisse au niveau canadien.
    TROUVER DES LIQUIDITÉS
    La province, qui se trouvait dans une situation plus que confortable, forte de ses royalties, a présenté début avril un budget en déficit de 4,7 milliards de dollars canadiens. 'Nous faisons face à une conjoncture économique difficile', concède le président de l'Association canadienne des producteurs de pétrole, Dave Collyer, même s'il reste optimiste pour l'avenir.
    Selon lui, les hydrocarbures vont continuer à jouer un rôle majeur pour répondre à la hausse de la demande d'énergie (50 % d'ici à 2030). Dans ce contexte, le secteur des sables bitumineux maintient ses prévisions de production : de 1,2 million de barils par jour en 2007 à 2 millions en 2013 et 3,4 millions en 2020.
    Pour faire face à la tempête, les grands acteurs du secteur retardent leurs investissements à long terme tout en passant à l'offensive. Le Canadien Suncor, par exemple, a accusé pour la première fois depuis 1992 une perte trimestrielle et annoncé en 2009 des réductions dans ses dépenses en capital (de 10 milliards à 3 milliards de dollars canadiens), avec notamment la suspension de la construction d'un 'upgrader' (usine de traitement des sables bitumineux).
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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