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BROUILLE ENTRE LE SENEGAL ET LE MAROC Les armes fatales du Roi Mohamed VI

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  • BROUILLE ENTRE LE SENEGAL ET LE MAROC Les armes fatales du Roi Mohamed VI

    BROUILLE ENTRE LE SENEGAL ET LE MAROC Les armes fatales du Roi Mohamed VI

    Article Par Mamadou Lamine BADJI ,

    Paru le Mercredi 15 Avr 2009

    Craignant le pire dans les relations entre Dakar et Rabat, Me Wade s’acharne à rattraper la « bourde » sur l’affaire Air Sénégal international (Asi). Un cas parmi d’autres qui entachent les rapports multiséculaires entre les deux pays. Et surtout aux risques et périls du Sénégal.
    Le Sénégal a plus à perdre dans une crise avec le Maroc. Des sources concordantes sont formelles là-dessus. Et les arguments pour le démontrer ne manquent pas. «Le Maroc est le pays d’entrée des pays africain en Arabie Saoudite. Si le Sénégal s’aliène le royaume, il risquerait de se voir fermer les portes dans le Moyen-Orient», selon un diplomate à la retraite qui garde intactes ses relations avec le Royaume chérifien. Lui et beaucoup de ses pairs se disent peinés par la tournure que prennent les relations entre Dakar et Rabat.

    Les promesses de renforcement et d’affermissement des rapports entre les deux pays, en 2000, ont fait, aujourd’hui, place à des coups de grisou. Le dernier «malentendu» est l’imbroglio dans l’affaire Air Sénégal International, une compagnie née justement d’un partenariat entre la Royal Air Maroc (Ram) et l’Etat du Sénégal au début de l’alternance. Une volonté très vite traduite en acte avec la création d’Asi (avec un capital détenu à 51% par la Ram et 49% pour le Sénégal), suite à la première visite à Dakar du roi Mohammed VI. Le souverain alaouite revenait d’ailleurs presque tous les ans en visite d’Etat et/ou privée au Sénégal. Puis, les voyages sur Dakar du successeur de Hassan II se sont fait plus rares, la dernière date du sommet de l’Oci en mars 2008, soit trois ans après la précédente.

    Du côté des Marocains, on ne comprend pas la saisine de la Justice par le Sénégal pour «mettre la pression» sur la Ram. L’on s’interroge d’autant plus sur la démarche jugée «inopportune et inamicale» que Wade, lui-même, avait confié à l'ambassadeur du Maroc à Dakar que la plainte en question serait retirée. Les deux parties seraient conviées ensuite à aplanir le différend dans le cadre d'une commission mixte sectorielle maroco-sénégalaise présidée par les deux ministres des Transports du Maroc et du Sénégal.

    Le cas Asi serait-il la goutte d’eau de trop ? Car, depuis quelque temps, nombre de relations d’affaires entre des sociétés marocaines et l’Etat du Sénégal ont été plombées. Courant 2008, la Somat (Société maritime de l’atlantique) de la Comanav (Compagnie marocaine de navigation), actionnaire dans l’ex-société mixte de desserte de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor, a dû céder ses 51% à l’Etat sénégalais. Celui-ci avait décidé de confier la gestion du nouveau bateau (Aline Sitoé Diatta) à une autre entité. Ce contrecoup survient après celui essuyé par le groupe immobilier marocain Chaâbi, qui a vu son ambitieux projet de construction de 10.000 logements à Dakar annulé par les autorités sénégalaises.

    Cette distanciation de l’axe entre le Sénégal et le Maroc a frôlé la cassure en décembre 2008, lorsque les deux pays ont respectivement rappelé leurs ambassadeurs pour consultation. Raison du coup de sang : Jacques Baudin, ancien ministre des Affaires étrangères et responsable socialiste sénégalais, avait fait des déclarations en faveur du Front Polisario. Les choses sont rentrées dans l’ordre sur ce point, le gouvernement sénégalais a dit clairement être du côté marocain.

    Wade active Der

    De part et d’autre, les autorités publiques ont, certes, continué de clamer les bonnes relations qui les lient depuis des siècles. Des liens qui, vraisemblablement, sont pollués par les intérêts en espèces sonnantes et trébuchantes, dans lesquels l’Etat, ou plus exactement des lobbies en son sein, ont surtout des visées inavouées. En revanche, pas de nuages notés dans le domaine des relations d’affaires entre privés des deux pays, comme avec le groupe Attijari dans le secteur bancaire.

    Craignant le pire, le chef de l’Etat sénégalais s’active pour rattraper la «bourde» attribuée à des «lobbies ou individus à titre personnel». L’on indique qu’Abdoulaye Wade aurait activé dans ce sens Iba Der Thiam, lequel vient de déposer une «Question Orale sur la situation d’Air Sénégal International» sur la table du président de l’Assemblée nationale. Le député attendrait des explications sur «les raisons de cette crise». M. Thiam se demande s’il n’est pas possible de régler le problème par «voie diplomatique et non, par presse interposée, ou par les Tribunaux». Il a rappelé, à juste propos, les relations multiséculaires de ces deux hauts lieux de la Tidiania. D’ailleurs, le pouvoir ne veut pas se mettre à dos Tivaouane avec qui le royaume chérifien entretient de solides relations. En son temps, la famille Sy était en arrière-plan de la manifestation, devant le siège du Parti socialiste à Dakar, contre la sortie polémique de Jacques Baudin. De fait, la manœuvre d’Iba Der impliquant la représentation nationale est de donner un signal fort de bonne foi au royaume « frère ». Serait-ce assez pour calmer la partie marocaine à bout de nerf ?

  • #2
    C'est quoi cet article populiste ronflant. Il n'y a pas à monter sur ses grands chevaux, et encore je dirai même que ce journaleux devrait apprendre ce qu'est l'humilité.
    Nos relations avec le Sénégal ne relèvent que des intérêts. Ce n'est pas la première brouille et ce n'est pas la dernière.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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    • #3
      «Le Maroc est le pays d’entrée des pays africain en Arabie Saoudite. Si le Sénégal s’aliène le royaume, il risquerait de se voir fermer les portes dans le Moyen-Orient»,
      Apparemnt les hajjis sénégalais sénégalais sont partis à la mecque sans la RAM....

      DP wold est déjà au sénégal

      les sénégalais ont envoyé paître sarkozy, ils ne vont pas subir une sous colo,nsation de surcroit au rabais (incompétence)





      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Ils sont revenus avec la RAM tout de même
        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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        • #5
          Une chose est sûre, cette histoire du séngal pourtant pays ami du maroc a montré la limite du néo-makhzen
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            Mr bledard. C'est la faute au fils de Wade toute cette histoire... Et à l'incompétence du ministère des AE marocain lol
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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            • #7
              Les marocains(que ca soit la ram,attijari,l'one ou les autres) sont au sénégal pour faire des affaires et gagner de l'argent,ils ne se sont pas installé là bas pour faire du service publique.il faut que les sénégalais comprennent ca.

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              • #8
                le maroc est selon moi aussi proche du senegal que de la mauritanie ou encore allez j'ose de l'algerie il y a une histoire commune

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                • #9
                  pas que bussiness c'est aussi culturel et religieux les relations sont anciennes

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