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WEBTRAINS.NET - REDACTION FRANCOPHONE
15/04/2009
Discuté depuis octobre 2007, le TGV marocain se précise avec la signature des contrats d'assistance à maîtrise d'ouvrage entre la SNCF et l'ONCF pour la première LGV reliant Tanger à Casablanca.
En application du Protocole d'accord fondé sur une coopération technologique, économique et financière, signé à Marrakech en octobre 2007 entre la France et le Maroc a eu lieu la semaine dernière la cérémonie de signature des contrats d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour la réalisation du projet de Train à Grande Vitesse marocain reliant Tanger à Casablanca.
Les contrats signés portent sur la conception, la construction, l'exploitation, la mise en service, l'exploitation du matériel roulant, ainsi que la conception de l'offre commerciale et l'entretien de la ligne ferroviaire à grande vitesse qui reliera Tanger et Casablanca, plus précisément une section d'une longueur de 200 km pour une vitesse d'exploitation de 320 km/h.
En vertu des termes des marchés d'assistance contractualisés entre l'ONCF, le Groupe SNCF et ses Filiales SNCF International et INEXIA, 55 experts français, dont 34 seront détachés au Maroc durant 79 mois, seront mobilisés afin de partager et transférer leur savoir-faire et leur expérience dans le domaine de la technologie de grande vitesse aux équipes de l'ONCF.
Cette Ligne à Grande Vitesse Tanger-Casablanca constitue la 1ère étape du schéma directeur de Lignes à Grande Vitesse de l'ONCF qui prévoie la construction d'un réseau de 1500 km à l'horizon 2035.
La mise en service du Train à Grande Vitesse entre Tanger et Casablanca ramènera le temps de trajet entre les 2 métropoles à 2h10mn (dans un premier temps) et drainera un flux de clientèle estimé à 8 millions de passagers par an. Le coût de cette première ligne, selon les études préliminaires, est estimé à 20 milliards de dirhams (environ 2 milliards d'euros), englobant :
-la construction d'une section ferroviaire à Grande Vitesse entre Tanger et Kenitra d'une longueur de 200 Km avec une vitesse potentielle de 350 Km/h (soit seulement 9 millions d'euros au kilomètre, 2 fois mois que la LGVEst Européenne en France) ;
- la construction des raccordements avec le réseau ferroviaire classique existant sur la desserte Rabat – Casablanca ;
- l'acquisition de Rames à Grande Vitesse aptes à circuler à 320 km/h.
Enfin, il est à signaler que l'introduction ambitieuse au Maroc des Trains à Grande Vitesse est autant nécessaire que réaliste, puisqu'il permettra de faire face à la demande qui progresse deux fois plus vite que le marché national de transport des voyageurs et que le réseau classique actuel ne saurait résorber à terme.
En outre, ce projet s'inscrit naturellement dans la continuité des actions rationnelles menées par l'ONCF pour moderniser et développer le réseau ferré national, en optimisant ses investissements et en s'appuyant sur la maîtrise des fondamentaux du produit ferroviaire, sur sa culture orientée client et sur son capital d'entreprise mature bien positionnée dans son marché.
David Herrgott
WEBTRAINS.NET
15/04/2009
Discuté depuis octobre 2007, le TGV marocain se précise avec la signature des contrats d'assistance à maîtrise d'ouvrage entre la SNCF et l'ONCF pour la première LGV reliant Tanger à Casablanca.
En application du Protocole d'accord fondé sur une coopération technologique, économique et financière, signé à Marrakech en octobre 2007 entre la France et le Maroc a eu lieu la semaine dernière la cérémonie de signature des contrats d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour la réalisation du projet de Train à Grande Vitesse marocain reliant Tanger à Casablanca.
Les contrats signés portent sur la conception, la construction, l'exploitation, la mise en service, l'exploitation du matériel roulant, ainsi que la conception de l'offre commerciale et l'entretien de la ligne ferroviaire à grande vitesse qui reliera Tanger et Casablanca, plus précisément une section d'une longueur de 200 km pour une vitesse d'exploitation de 320 km/h.
En vertu des termes des marchés d'assistance contractualisés entre l'ONCF, le Groupe SNCF et ses Filiales SNCF International et INEXIA, 55 experts français, dont 34 seront détachés au Maroc durant 79 mois, seront mobilisés afin de partager et transférer leur savoir-faire et leur expérience dans le domaine de la technologie de grande vitesse aux équipes de l'ONCF.
Cette Ligne à Grande Vitesse Tanger-Casablanca constitue la 1ère étape du schéma directeur de Lignes à Grande Vitesse de l'ONCF qui prévoie la construction d'un réseau de 1500 km à l'horizon 2035.
La mise en service du Train à Grande Vitesse entre Tanger et Casablanca ramènera le temps de trajet entre les 2 métropoles à 2h10mn (dans un premier temps) et drainera un flux de clientèle estimé à 8 millions de passagers par an. Le coût de cette première ligne, selon les études préliminaires, est estimé à 20 milliards de dirhams (environ 2 milliards d'euros), englobant :
-la construction d'une section ferroviaire à Grande Vitesse entre Tanger et Kenitra d'une longueur de 200 Km avec une vitesse potentielle de 350 Km/h (soit seulement 9 millions d'euros au kilomètre, 2 fois mois que la LGVEst Européenne en France) ;
- la construction des raccordements avec le réseau ferroviaire classique existant sur la desserte Rabat – Casablanca ;
- l'acquisition de Rames à Grande Vitesse aptes à circuler à 320 km/h.
Enfin, il est à signaler que l'introduction ambitieuse au Maroc des Trains à Grande Vitesse est autant nécessaire que réaliste, puisqu'il permettra de faire face à la demande qui progresse deux fois plus vite que le marché national de transport des voyageurs et que le réseau classique actuel ne saurait résorber à terme.
En outre, ce projet s'inscrit naturellement dans la continuité des actions rationnelles menées par l'ONCF pour moderniser et développer le réseau ferré national, en optimisant ses investissements et en s'appuyant sur la maîtrise des fondamentaux du produit ferroviaire, sur sa culture orientée client et sur son capital d'entreprise mature bien positionnée dans son marché.
David Herrgott
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