Caroline Kennedy ne deviendra pas ambassadrice des États-Unis près le Saint-Siège. Selon des sources proches du Vatican citées par la BBC, la fille de JFK, qui est favorable à l'avortement, aux recherches sur les cellules souches et à l'euthanasie, aurait été jugée trop libérale par la curie romaine. Comme toujours sur les nominations d'ambassadeur, le Vatican maintient sa réserve en affirmant n'avoir reçu aucune candidature de la part de Washington. Reste que le profil de la descendante du clan Kennedy tranche avec celui de Mary Ann Glendon, la représentante de l'administration Bush au Vatican, membre active du lobby "pro life" contraire à l'avortement. Pour Caroline Kennedy, il s'agirait d'un second échec après avoir été écartée "pour incompétence" du siège d'Hillary Clinton au Sénat.
La vacance de la représentation diplomatique américaine près le Saint-Siège commence à poser de sérieux problèmes à la Maison-Blanche. Avant la fille du président assassiné, Douglas Kmiec, grande personnalité catholique du Parti démocrate, aurait également dû renoncer au poste pour ses idées trop libérales. La crise diplomatique complique la visite que Barack Obama souhaite faire au pape dans les prochains mois, peut-être lors de sa venue en Sardaigne en juillet pour le G8.
Les États-Unis ne sont pas le premier pays à avoir des difficultés pour nommer un ambassadeur à Rome. L'ancien ministre de la Justice argentin, Alberto Iribarne, avait été refusé parce que divorcé et rédacteur dans son pays d'une loi sur l'avortement. Mais c'est avec la France que l'imbroglio diplomatique a duré le plus longtemps. En 2008, Rome avait successivement réfuté les candidatures de Denis Tillinac et de Jean-Loup Kuhn-Delforge car le premier était divorcé et le second ouvertement homosexuel. Et il avait fallu pratiquement un an à Nicolas Sarkozy pour résoudre le différend en nommant au Vatican Stanislas de Laboulaye.
La vacance de la représentation diplomatique américaine près le Saint-Siège commence à poser de sérieux problèmes à la Maison-Blanche. Avant la fille du président assassiné, Douglas Kmiec, grande personnalité catholique du Parti démocrate, aurait également dû renoncer au poste pour ses idées trop libérales. La crise diplomatique complique la visite que Barack Obama souhaite faire au pape dans les prochains mois, peut-être lors de sa venue en Sardaigne en juillet pour le G8.
Les États-Unis ne sont pas le premier pays à avoir des difficultés pour nommer un ambassadeur à Rome. L'ancien ministre de la Justice argentin, Alberto Iribarne, avait été refusé parce que divorcé et rédacteur dans son pays d'une loi sur l'avortement. Mais c'est avec la France que l'imbroglio diplomatique a duré le plus longtemps. En 2008, Rome avait successivement réfuté les candidatures de Denis Tillinac et de Jean-Loup Kuhn-Delforge car le premier était divorcé et le second ouvertement homosexuel. Et il avait fallu pratiquement un an à Nicolas Sarkozy pour résoudre le différend en nommant au Vatican Stanislas de Laboulaye.
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