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Des étudiants chinois payaient pour avoir un diplôme

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    La justice française enquête sur un possible trafic de diplômes à l'université de Toulon (sud-est) au bénéfice de plusieurs centaines d'étudiants chinois, qui auraient versé des pots-de-vin, un scandale qui pourrait aussi avoir concerné d'autres universités du pays.

    Une enquête judiciaire a été ouverte le 25 mars à Marseille (sud-est) pour trafic supposé de diplômes, a déclaré mercredi à l'AFP le procureur de Marseille, Jacques Dallest.

    Le 9 avril, des enquêteurs ont perquisitionné à La Garde, près de Toulon, les locaux de l'Institut d'administration des entreprises (IAE) qui dépend de l'université de Toulon. La fraude, en cours depuis quatre ans, aurait concerné plusieurs centaines d'étudiants chinois inscrits à l'IAE.

    Récemment, le président de l'université, Laroussi Oueslati, reconnaissait que certains étudiants n'avaient pas le niveau de français requis.

    Selon le quotidien Le Monde, les enquêteurs pensent que des Chinois venaient acheter un diplôme français, qui embellissait leur CV une fois de retour en Chine.

    Un soupçon étayé par les fraudes qui ont pu récemment entacher en Chine certaines sessions de tests de français, dont la réussite est obligatoire pour les Chinois souhaitant venir étudier en France.

    Dans une lettre adressée en mars aux présidents d'universités, le directeur du Centre international d'études pédagogiques (CIEP), l'organisme chargé de préparer ces tests, révélait que des «dysfonctionnements», notamment des fuites, avaient été constatés, avant le 30 janvier, au cours de sessions à Pékin, Shanghaï, Canton, Wuhan et Chengdu.

    Résultat : certains candidats ont peut-être eu des résultats «ne correspondant pas au niveau réel de leur compétence en français».

    Selon le procureur de Marseille, les pratiques découvertes à l'université de Toulon sembleraient «se passer ailleurs en France», des personnes entendues par les enquêteurs évoquant «quatre à cinq universités» de «villes moyennes».

    La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a annoncé mercredi une «enquête administrative» et précisé que «si des pratiques délictueuses étaient avérées dans d'autres universités, (elle) prendrait de la même manière les mesures qui s'imposent».

    «Il en va de la crédibilité de diplômes de nos universités en France et à l'étranger», a-t-elle commenté.

    Le Monde cite les universités de Pau (sud-ouest), La Rochelle (ouest), Poitiers (ouest) et «une autre en région parisienne».

    Le nombre des étudiants chinois en France ne cesse d'augmenter : moins de 2.000 en 1999, ils étaient 22.452 en 2007 (universités et écoles confondues), soit la deuxième nationalité accueillie, après les Marocains (32.129), mais devant les Algériens (22.346), selon le ministère de l'Education.

    20 minutes

  • #2
    Ces universités là ne sont pas connues pour être les meilleures de France mais un peu de nettoyage ne fait de mal à personne.

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