Dans ce contexte, l’assistance de l’Algérie, souvent négligée par l’administration Bush, mais qui a prouvé sa valeur dans la médiation avec l’Iran ou le Soudan, pourrait se résumer à rapprocher les points de vue des frères ennemis palestiniens trop enclins à s’entredéchirer.
Barack Obama est un pragmatique. À peine le président algérien réélu, il dépêche son émissaire au Proche-Orient à Alger pour solliciter l’aide de Bouteflika. Un changement dans la politique extérieure américaine qui se confirme de jour en jour.
L’épisode du communiqué “préoccupé” du département d’État américain suite à l’élection algérienne n’aura pas fait long feu. Moins d’une semaine après la réélection de Bouteflika avec un taux jugé suspect par Washington, la Maison-Blanche délègue un éminent envoyé spécial pour solliciter l’Algérie dans le bourbier proche-oriental.
La démarche peut paraître réparatrice si l’on considère que George Mitchell y est allé d’un franc compliment à l’égard de Bouteflika. “Vu la longue expérience et la grande connaissance de l’Algérie sur la question du Moyen-Orient, et son rôle largement reconnu, j’attends impatiemment les conseils du président Bouteflika”, prouvant ainsi que le crédit de Bouteflika est loin d’être érodé sur la scène internationale.
Reste à savoir en quoi Bouteflika pourrait aider Obama ? Élu en pleine guerre à Gaza, le président américain, comme ses prédécesseurs, ne veut pas voir ce conflit endémique lui revenir à la face en début de mandat, surtout qu’il est plus attaché à sauver les emplois américains que le processus de paix israélo-palestinien de la faillite.
Dans ce contexte, l’assistance de l’Algérie, souvent négligée par l’administration Bush, mais qui a prouvé sa valeur dans la médiation avec l’Iran ou le Soudan, pourrait se résumer à rapprocher les points de vue des frères ennemis palestiniens trop enclins à s’entredéchirer.
L’Algérie étant l’un des rares pays arabes à ne pas s’être fâché avec les deux factions palestiniennes, le Fatah et le Hamas, elle aura certainement le loisir de prouver que son entregent n’est pas usurpé et que la diplomatie souterraine est une spécialité algérienne.
La visite éclair de George Mitchell à Alger remet dans le bain diplomatique Bouteflika qui, pour la première fois depuis l’élection d’Obama, sait à quoi s’en tenir avec la nouvelle Amérique qui se dessine.
source : Liberté
Barack Obama est un pragmatique. À peine le président algérien réélu, il dépêche son émissaire au Proche-Orient à Alger pour solliciter l’aide de Bouteflika. Un changement dans la politique extérieure américaine qui se confirme de jour en jour.
L’épisode du communiqué “préoccupé” du département d’État américain suite à l’élection algérienne n’aura pas fait long feu. Moins d’une semaine après la réélection de Bouteflika avec un taux jugé suspect par Washington, la Maison-Blanche délègue un éminent envoyé spécial pour solliciter l’Algérie dans le bourbier proche-oriental.
La démarche peut paraître réparatrice si l’on considère que George Mitchell y est allé d’un franc compliment à l’égard de Bouteflika. “Vu la longue expérience et la grande connaissance de l’Algérie sur la question du Moyen-Orient, et son rôle largement reconnu, j’attends impatiemment les conseils du président Bouteflika”, prouvant ainsi que le crédit de Bouteflika est loin d’être érodé sur la scène internationale.
Reste à savoir en quoi Bouteflika pourrait aider Obama ? Élu en pleine guerre à Gaza, le président américain, comme ses prédécesseurs, ne veut pas voir ce conflit endémique lui revenir à la face en début de mandat, surtout qu’il est plus attaché à sauver les emplois américains que le processus de paix israélo-palestinien de la faillite.
Dans ce contexte, l’assistance de l’Algérie, souvent négligée par l’administration Bush, mais qui a prouvé sa valeur dans la médiation avec l’Iran ou le Soudan, pourrait se résumer à rapprocher les points de vue des frères ennemis palestiniens trop enclins à s’entredéchirer.
L’Algérie étant l’un des rares pays arabes à ne pas s’être fâché avec les deux factions palestiniennes, le Fatah et le Hamas, elle aura certainement le loisir de prouver que son entregent n’est pas usurpé et que la diplomatie souterraine est une spécialité algérienne.
La visite éclair de George Mitchell à Alger remet dans le bain diplomatique Bouteflika qui, pour la première fois depuis l’élection d’Obama, sait à quoi s’en tenir avec la nouvelle Amérique qui se dessine.
source : Liberté
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