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Jijel : 82 cas de «fièvre typhoïde» enregistrés

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  • Jijel : 82 cas de «fièvre typhoïde» enregistrés

    La maladie des «mains sales» frappe Jijel

    Un bon nombre d’habitants du quartier de Herratane (wilaya de Jijel) sont contaminés par la «fièvre typhoïde». Jusqu’à cette heure la piste la plus probable de ce « mal » chez les citoyens de Jijel, reste, selon l’enquête épidémiologique effectuée par les spécialistes, «l’eau du robinet » qui est probablement mélangée aux « eaux usées ».

    Une autre éventuelle piste, celle des fruits et légumes qui ont peut-être été arrosés par de l’eau souillée ! Contraints, nous sommes astreints aux « mains sales », impliquant, sans aucun doute, les citoyens « Masochistes ».
    Selon le communiqué diffusé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, quelques 82 cas de fièvre Typhoide, dont six cas confirmés, sont hospitalisés depuis samedi dernier au niveau de l’établissement hospitalier (EPH), Med Seddik Benyahia de Jijel.

    Ce dernier établissement, avait du mal à faire face au flux de personnes atteintes de typhoïde, flux qui prend de plus en plus d’ampleur ces trois derniers jours. En effet, on apprend également que le service «d’infectieux» ne dispose que de 30 lits, ce qui a contraint l’administration de l’EPH à libérer des lits au profit des malades atteints de typhoïde.
    Ces derniers proviennent de la cité Harratane à 5 km de la sortie sud-est de la commune de Jijel, abritant des personnes vivant dans des habitations « précaires » dépourvues de réseau d’AEP et d’assainissement.
    Ces dures « conditions de vie » aggravées par des « piquages sauvages » sont probablement, selon la même source, les principales causes de la « transmission» de Salmonella typhie, virus de la Typhoïde.

    On apprend, d’ailleurs, que suite à ce malheur, le quartier a été approvisionné par des « citernes javellisées », par les services de l’Algérienne des eaux (ADE), qui ont immédiatement fermé le réseau d’AEP concerné.

    Le communiqué nous apprend également que, cinq personnes ont déjà quitté l’EHP Med Seddik Benyahia alors que les 77 autres cas sont toujours hospitalisés au niveau de cette infrastructure hospitalière. L’état de santé de ces derniers est en «bonne évolution», précise la même source qui ajoute que «tous les moyens nécessaires sont disponibles pour la bonne prise en charge des ces malades.

    De nouveaux cas seront probablement enregistrés, à savoir durant la « période d’incubation », car selon le ministère de tutelle, plusieurs habitations ont continué de boire de l’eau contaminée jusqu’à la fermeture du réseau concerné. La même source ajoute que dans le même cadre, « toutes les dispositions ont été mises en oeuvre pour assurer leur prise en charge ».

    Aussi, il convient de noter qu’une équipe de médecins spécialistes composée d’épidémiologistes et de microbiologistes a été dépêchée sur place par le ministère, tandis qu’une cellule de crise regroupant tous les services a été installée au niveau de la wilaya.

    Il faut noter, par ailleurs, que d’une manière indirecte, l’eau est devenue la première cause de maladie et de mortalité dans le monde. En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 30 millions de personnes meurent suite aux « épidémies » ou « contagions » dues à la pollution de l’eau.

    D’où l’existence d’un « lien direct » entre l’amélioration de l’hygiène, la fourniture de l’eau potable et la réduction de la morbidité et la mortalité liées aux maladies à transmission hydrique.

    Pour l’Algérie, la situation d’épuration reste tragique, car plus de la moitié du nombre de stations d’épuration des eaux existants en Algérie, ne fonctionnent pas. La réparation de celles-ci reviendrait plus chère que de les reconstruire à « neuf ». L’expérience algérienne dans ce domaine reste amère



    source : presse-dz
    "Le bonheur, c'est savoir ce que l'on veut et le vouloir passionnément."

  • #2
    une petite rectification de d'une erreur :

    Ces derniers proviennent de la cité Harratane à 5 km de la sortie sud-est de la commune de Jijel, abritant des personnes vivant dans des habitations « précaires » dépourvues de réseau d’AEP et d’assainissement.
    Ces dures « conditions de vie » aggravées par des « piquages sauvages » sont probablement, selon la même source, les principales causes de la « transmission» de Salmonella typhie, virus de la Typhoïde.
    Salmonella typhie est une bacterie et non pas un virus

    "Le bonheur, c'est savoir ce que l'on veut et le vouloir passionnément."

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