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François Hollande propose à François Bayrou de "clarifier leurs convergences ou divergences", en vue d'une éventuelle alliance. Chez les socialistes, le sujet divise.
La formule ne souffre aucune ambiguïté possible : dans une interview à L'Express, l'ancien premier secrétaire du PS François Hollande propose à François Bayrou une "clarification des convergences et des divergences", et, le cas échéant, "d'en tirer les conclusions".
Claude Bartolone, membre de l'actuelle direction, en charge des relations avec les autres partis, ne renie pas la "sortie" de François Hollande :
Problème : certains courants au sein du PS ne veulent pas entendre parler d'un tel rapprochement. C'est notamment le cas du porte-parole du parti, Benoît Hamon, qui martèle depuis de nombreux mois que "le Modem ne sera jamais un partenaire du PS". Interrogé par Europe 1, un cadre grince : "Parler à Bayrou en pleine campagne électorale, c'est suicidaire."
L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste dit suivre la même stratégie que celle qui avait permis des alliances locales avec le MoDem sur la base d'un "contrat", lors des dernières élections municipales, en mars 2008. Dans plusieurs villes, socialistes et Modem avaient fait listes communes, au second tour. C'était notamment le cas à Lille, et Martine Aubry, la nouvelle patronne du PS le revendiquait alors :
Porté par de bons sondages dans la perspective des élections européennes du 7 juin, François Bayrou reste pour le moment fidèle à sa stratégie du "seul contre tous." Et pour l'heure, il n'a pas répondu à la proposition de François Hollande.
La formule ne souffre aucune ambiguïté possible : dans une interview à L'Express, l'ancien premier secrétaire du PS François Hollande propose à François Bayrou une "clarification des convergences et des divergences", et, le cas échéant, "d'en tirer les conclusions".
Claude Bartolone, membre de l'actuelle direction, en charge des relations avec les autres partis, ne renie pas la "sortie" de François Hollande :
Problème : certains courants au sein du PS ne veulent pas entendre parler d'un tel rapprochement. C'est notamment le cas du porte-parole du parti, Benoît Hamon, qui martèle depuis de nombreux mois que "le Modem ne sera jamais un partenaire du PS". Interrogé par Europe 1, un cadre grince : "Parler à Bayrou en pleine campagne électorale, c'est suicidaire."
L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste dit suivre la même stratégie que celle qui avait permis des alliances locales avec le MoDem sur la base d'un "contrat", lors des dernières élections municipales, en mars 2008. Dans plusieurs villes, socialistes et Modem avaient fait listes communes, au second tour. C'était notamment le cas à Lille, et Martine Aubry, la nouvelle patronne du PS le revendiquait alors :
Porté par de bons sondages dans la perspective des élections européennes du 7 juin, François Bayrou reste pour le moment fidèle à sa stratégie du "seul contre tous." Et pour l'heure, il n'a pas répondu à la proposition de François Hollande.