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La collaboration avec l’apartheid sud-africain devant la justice américaine
La justice américaine vient d’autoriser des poursuites contre des entreprises d’envergure internationale accusées d’avoir aidé le gouvernement sud-africain dans le cadre de sa politique ségrégationniste dans les années 70 et 80. Ce sera un jour au tour de celles qui auront collaboré avec l’apartheid israélien de rendre des comptes...
Cinq multinationales sont visées par cette plainte, un juge américain a tranché : l’affaire ira devant un tribunal.
La plainte, déposée il y a sept ans, est à l’initiative d´un collectif composé de milliers de Sud-Africains. Ces victimes de l’Apartheid se sont mobilisées contre des entreprises s’étaient rendues complices dans les années 70 et 80 d’un régime basé sur la ségrégation raciale.
Exemple : il y a 30 ans, en toute connaissance de cause Daimler, Ford et Général Motors, ont fourni des véhicules aux autorités sud-africaines, véhicules utilisés notamment dans la traque aux dissidents politiques. IBM a vendu des ordinateurs qui ont permis au régime d’établir des listes d’opposants noirs. La société d’informatique rétorque que l’objectif d’une entreprise est de vendre ses produits et qu’elle n’a pas à expliquer à ses clients comment les utiliser.
Mais le juge a tranché : il s’agit d’un aveuglement délibéré, la plainte est recevable. Les industriels ne pouvaient pas ignorer les flagrantes violations de droits humain, ils ont indirectement soutenu l’Apartheid, les exécutions extrajudiciaires et la torture.
Dans cette affaire, les plaignants réclament des dommages et intérêts.
Source : france24.com
Véolia, Alstom, Caterpillar, Dexia, L’Oreal, Carrefour... prenez-en de la graine !
CAPJPO-EuroPalestine
Cinq multinationales sont visées par cette plainte, un juge américain a tranché : l’affaire ira devant un tribunal.
La plainte, déposée il y a sept ans, est à l’initiative d´un collectif composé de milliers de Sud-Africains. Ces victimes de l’Apartheid se sont mobilisées contre des entreprises s’étaient rendues complices dans les années 70 et 80 d’un régime basé sur la ségrégation raciale.
Exemple : il y a 30 ans, en toute connaissance de cause Daimler, Ford et Général Motors, ont fourni des véhicules aux autorités sud-africaines, véhicules utilisés notamment dans la traque aux dissidents politiques. IBM a vendu des ordinateurs qui ont permis au régime d’établir des listes d’opposants noirs. La société d’informatique rétorque que l’objectif d’une entreprise est de vendre ses produits et qu’elle n’a pas à expliquer à ses clients comment les utiliser.
Mais le juge a tranché : il s’agit d’un aveuglement délibéré, la plainte est recevable. Les industriels ne pouvaient pas ignorer les flagrantes violations de droits humain, ils ont indirectement soutenu l’Apartheid, les exécutions extrajudiciaires et la torture.
Dans cette affaire, les plaignants réclament des dommages et intérêts.
Source : france24.com
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