Alors que la presse égyptienne progouvernementale prend le relaie du régime en campagne de haine contre le Hezbollah, et contre la personne de son secrétaire général Sayed Hassan Nasrallah, l'opposition mène une contre campagne, prenant la défense de la résistance.
Leila Mazboudi
Selon le guide général de la confrérie des Frères musulmans, principale force de l'opposition en Egypte, Mohammad Mahdi Akef, il y a deux agendas en action dans la région: un agenda qui défend la résistance et sa victoire contre l'ennemi sioniste, et un autre agenda qui n'a d'autre souci que de satisfaire les Sionistes et les Américains: " la campagne menée contre le Hezbollah est une mascarade médiatique inutile " a-t-il déclaré dans une interview accordée au quotidien arabophone, Ash-Shark al-Awçat ( le Moyen Orient). Toujours selon le numéro un de l'opposition égyptienne, " Il ne faut rien s'attendre des gouvernements, mais des peuples qui doivent être vigilants et assumer leurs devoirs à l'égard de leurs frères en Palestine pour soutenir la suspension du blocus et alléger leurs endurances".
Pour sa part, le directeur du centre Jafa au Caire, D Rifaat Sayed Ahmad a mis en cause le régime égyptien l'accusant de vouloir avec préméditation déformer l'image du Hezbollah à la veille des élections législatives libanaises, estimant que "la poursuite de l'enquête montre que les preuves manquent et que les forces de sécurités veulent arracher par la force de faux aveux".
Quant à l'ancien vice-ministre des affaires étrangères égyptien D. Abdelal Ashaal, il a qualifié l'affaire de non convaincante qui manque de preuves. Selon lui, la reconnaissance par Sayed Nasrallah que le jeune Sami Shéhab est bien membre du Hezbollah, et que son rôle se limitait à aider la résistance a surpris les autorités égyptiennes, et a eu un impact contraire à ce qu'elles prévoyaient, "augmentant la crédibilité de ce commandant et de son parti".
Quant au journal qatari " al Watan" ( la patrie), il a rapporté l'avis du journaliste américain Mikael Slakman qui, pour expliquer le comportement du régime égyptien, trente après la signature des accords de camp Daid avec l'entité sioniste a rappelé les propos de l'auteur égyptien Anouar Akacha, selon lequel " l'Egypte n'a plus de rôle important , elle est devenue un état de troisième rang dans la région, un facteur qui distribue des lettres".
Du côté des médias pro gouvernementaux, les rédacteurs en chef n'ont de mots pour fustiger le Hezbollah et Sayed Nasrallah
Le rédacteur en chef du quotidien "al-Joumhouriyya" (la République), Mohammad Ali Ibrahim, a qualifié le commandant de la résistance, Sayed Nasrallah " de criminel qui ne connaît pas le repentir". Après s'être offusqué contre lui, le traitant de pires noms, Ibrahim a dit à Sayed Nasrallah que "l'Egypte ne lui permet pas de se moquer des symboles juridiques égyptiens", l'accusant d'avoir tué les fils de son pays (le Liban) et le mettant en garde de menacer la sécurité et la stabilité de l'Egypte: " Vous serez brûlés si vous portez atteinte à la souveraineté du pays" a-t-il menacé.
Quant au rédacteur en chef du quotidien Rose al-Youssef, Karam Jaber, il a demandé "de traduire le secrétaire général du Hezbollah devant la justice internationale, en tant que criminel de guerre".
Pour le quotidien al-Ahram (les Pyramides), également progouvernemental, l'allocution télévisée de Sayed Nasrallah prouve qu'il est bel et bien le commanditaire et le responsable du financement de la cellule de 49 personnes arrêtées la semaine dernière, au motif de vouloir déstabiliser le régime égyptien. Accusation que le commandant a récusée catégoriquement. Sayed Nasrallah a uniquement reconnu que le seul libanais arrêté, Sami Shéhab est bien membre du Hezbollah, et dont la mission se limitait à faciliter le passage d'armements et de combattants à la bande de Gaza.
Leila Mazboudi
Selon le guide général de la confrérie des Frères musulmans, principale force de l'opposition en Egypte, Mohammad Mahdi Akef, il y a deux agendas en action dans la région: un agenda qui défend la résistance et sa victoire contre l'ennemi sioniste, et un autre agenda qui n'a d'autre souci que de satisfaire les Sionistes et les Américains: " la campagne menée contre le Hezbollah est une mascarade médiatique inutile " a-t-il déclaré dans une interview accordée au quotidien arabophone, Ash-Shark al-Awçat ( le Moyen Orient). Toujours selon le numéro un de l'opposition égyptienne, " Il ne faut rien s'attendre des gouvernements, mais des peuples qui doivent être vigilants et assumer leurs devoirs à l'égard de leurs frères en Palestine pour soutenir la suspension du blocus et alléger leurs endurances".
Pour sa part, le directeur du centre Jafa au Caire, D Rifaat Sayed Ahmad a mis en cause le régime égyptien l'accusant de vouloir avec préméditation déformer l'image du Hezbollah à la veille des élections législatives libanaises, estimant que "la poursuite de l'enquête montre que les preuves manquent et que les forces de sécurités veulent arracher par la force de faux aveux".
Quant à l'ancien vice-ministre des affaires étrangères égyptien D. Abdelal Ashaal, il a qualifié l'affaire de non convaincante qui manque de preuves. Selon lui, la reconnaissance par Sayed Nasrallah que le jeune Sami Shéhab est bien membre du Hezbollah, et que son rôle se limitait à aider la résistance a surpris les autorités égyptiennes, et a eu un impact contraire à ce qu'elles prévoyaient, "augmentant la crédibilité de ce commandant et de son parti".
Quant au journal qatari " al Watan" ( la patrie), il a rapporté l'avis du journaliste américain Mikael Slakman qui, pour expliquer le comportement du régime égyptien, trente après la signature des accords de camp Daid avec l'entité sioniste a rappelé les propos de l'auteur égyptien Anouar Akacha, selon lequel " l'Egypte n'a plus de rôle important , elle est devenue un état de troisième rang dans la région, un facteur qui distribue des lettres".
Du côté des médias pro gouvernementaux, les rédacteurs en chef n'ont de mots pour fustiger le Hezbollah et Sayed Nasrallah
Le rédacteur en chef du quotidien "al-Joumhouriyya" (la République), Mohammad Ali Ibrahim, a qualifié le commandant de la résistance, Sayed Nasrallah " de criminel qui ne connaît pas le repentir". Après s'être offusqué contre lui, le traitant de pires noms, Ibrahim a dit à Sayed Nasrallah que "l'Egypte ne lui permet pas de se moquer des symboles juridiques égyptiens", l'accusant d'avoir tué les fils de son pays (le Liban) et le mettant en garde de menacer la sécurité et la stabilité de l'Egypte: " Vous serez brûlés si vous portez atteinte à la souveraineté du pays" a-t-il menacé.
Quant au rédacteur en chef du quotidien Rose al-Youssef, Karam Jaber, il a demandé "de traduire le secrétaire général du Hezbollah devant la justice internationale, en tant que criminel de guerre".
Pour le quotidien al-Ahram (les Pyramides), également progouvernemental, l'allocution télévisée de Sayed Nasrallah prouve qu'il est bel et bien le commanditaire et le responsable du financement de la cellule de 49 personnes arrêtées la semaine dernière, au motif de vouloir déstabiliser le régime égyptien. Accusation que le commandant a récusée catégoriquement. Sayed Nasrallah a uniquement reconnu que le seul libanais arrêté, Sami Shéhab est bien membre du Hezbollah, et dont la mission se limitait à faciliter le passage d'armements et de combattants à la bande de Gaza.
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