Bonsoir,
Je me permets de partager avec vous l'histoire de grands industriels.... leurs vies est une école pour tous.
Voici pour débuter l'histoire exceptionnel de Andrew Carnegie qui est à la base de la création du géant de la metallurgie US STEEL. Bonne lecture
Que vous inspire sa vie et son parcours profesionnel ?
Stanislas
Je me permets de partager avec vous l'histoire de grands industriels.... leurs vies est une école pour tous.
Voici pour débuter l'histoire exceptionnel de Andrew Carnegie qui est à la base de la création du géant de la metallurgie US STEEL. Bonne lecture
Que vous inspire sa vie et son parcours profesionnel ?
Stanislas
Andrew Carnegie est l'une des grandes figures du capitalisme américain. Créateur de l'industrie de l'acier outre-Atlantique, il fut aussi l'un des plus grands philanthropes de son époque.
Parvenu au sommet de la fortune, Andrew Carnegie n'oublia jamais ses racines. Né en Ecosse, qu'il avait quittée à treize ans, devenu richissime aux Etats-Unis, il se sentait autant écossais qu'américain, au point de passer six mois par an dans son pays natal et d'y multiplier les investissements. Son histoire familiale le marqua durablement. Elle explique notamment que ce très grand industriel fut aussi l'un des philanthropes les plus généreux de son époque - plus de 350 millions de dollars de dons et fondations diverses à sa mort en 1919 - et un théoricien avancé dans le domaine des relations sociales... Même si la réalité ne cadra pas toujours avec ses idées.
Novembre 1835, Dunfermline. Dans ce petit bourg d'Ecosse vient au monde le futur « tycoon » de l'acier. Propriétaire d'un petit atelier de tissage de lin, son père, William, est un militant de la cause démocratique et un ardent défenseur des droits des ouvriers. Des idées partagées par son épouse, Margaret, femme de caractère dont la mère avait elle-même été une proche du journaliste réformateur écossais William Cobbett. C'est d'ailleurs Margaret qui, lorsque la situation financière du ménage commence à se dégrader, prend les choses en main. Le développement de la machine à vapeur frappe en effet durement William Carnegie, qui perd ses clients un à un. En 1848, Margaret impose à son mari d'émigrer aux Etats-Unis. Aîné de trois enfants, le jeune Andrew a alors treize ans et des principes. L'histoire veut ainsi qu'à son maître d'école qui lui demandait de réciter de mémoire un verset de la Bible, il ait répondu par l'un des dictons préférés de sa mère : « Prends soin du moindre pence, les pennies prendront soin d'eux-mêmes. » L'industriel se caractérisera plus tard par une très grande rigueur de gestion qui fera beaucoup pour le succès de ses affaires !
Pour l'heure, l'arrachement à la terre natale se révèle douloureux. « Je me souviendrai toujours de ces jours terribles où nous dûmes tout abandonner derrière nous », écrira-t-il plus tard. A l'été 1848, au terme d'un périple épuisant, la famille arrive à Allegheny, non loin de Pittsburgh (Pennsylvanie). Pour Andrew, il n'est bien sûr pas question d'études. Logés chez une tante, ses parents trouvent une place dans une filature. Le jeune garçon, lui, est placé chez un oncle de sa mère, qui tient une petite usine. Chargé d'embobiner le fil, il se révèle suffisamment intelligent pour se voir confier la tenue des livres de comptes.
Parvenu au sommet de la fortune, Andrew Carnegie n'oublia jamais ses racines. Né en Ecosse, qu'il avait quittée à treize ans, devenu richissime aux Etats-Unis, il se sentait autant écossais qu'américain, au point de passer six mois par an dans son pays natal et d'y multiplier les investissements. Son histoire familiale le marqua durablement. Elle explique notamment que ce très grand industriel fut aussi l'un des philanthropes les plus généreux de son époque - plus de 350 millions de dollars de dons et fondations diverses à sa mort en 1919 - et un théoricien avancé dans le domaine des relations sociales... Même si la réalité ne cadra pas toujours avec ses idées.
Novembre 1835, Dunfermline. Dans ce petit bourg d'Ecosse vient au monde le futur « tycoon » de l'acier. Propriétaire d'un petit atelier de tissage de lin, son père, William, est un militant de la cause démocratique et un ardent défenseur des droits des ouvriers. Des idées partagées par son épouse, Margaret, femme de caractère dont la mère avait elle-même été une proche du journaliste réformateur écossais William Cobbett. C'est d'ailleurs Margaret qui, lorsque la situation financière du ménage commence à se dégrader, prend les choses en main. Le développement de la machine à vapeur frappe en effet durement William Carnegie, qui perd ses clients un à un. En 1848, Margaret impose à son mari d'émigrer aux Etats-Unis. Aîné de trois enfants, le jeune Andrew a alors treize ans et des principes. L'histoire veut ainsi qu'à son maître d'école qui lui demandait de réciter de mémoire un verset de la Bible, il ait répondu par l'un des dictons préférés de sa mère : « Prends soin du moindre pence, les pennies prendront soin d'eux-mêmes. » L'industriel se caractérisera plus tard par une très grande rigueur de gestion qui fera beaucoup pour le succès de ses affaires !
Pour l'heure, l'arrachement à la terre natale se révèle douloureux. « Je me souviendrai toujours de ces jours terribles où nous dûmes tout abandonner derrière nous », écrira-t-il plus tard. A l'été 1848, au terme d'un périple épuisant, la famille arrive à Allegheny, non loin de Pittsburgh (Pennsylvanie). Pour Andrew, il n'est bien sûr pas question d'études. Logés chez une tante, ses parents trouvent une place dans une filature. Le jeune garçon, lui, est placé chez un oncle de sa mère, qui tient une petite usine. Chargé d'embobiner le fil, il se révèle suffisamment intelligent pour se voir confier la tenue des livres de comptes.
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