Le deuxième satellite Alsat 2 sera bientôt mis en orbite, a affirmé M. Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication.
Après Alsat 1, lancé il y a trois ans, qui a été un grand succès, l’Algérie s’apprête à mettre en orbite un deuxième satellite «Alsat 2» pour renforcer les besoins de l’exploration technologique spatiale. L’Agence spatiale algérienne (Alsat) a déjà identifié 86 projets dans différents domaines: les barrages, les forêts, le contrôle minier et le cadastre. Plusieurs actions ont été déjà réalisées par Alsat qui a recours à la télédétection, aux systèmes de localisation spatiale (GPS) et aux systèmes d’information géographiques (SIG) dans les secteurs des mines, de l’agriculture et de l’urbanisme. L’image satellitaire permet le recueil d’informations précises et détaillées et surtout de prévenir certains risques. Ce bijou technologique, qui est Alsat1, a gagné en utilité. Le satellite est devenu un outil indispensable pour la Science et pour une très large gamme d’applications civiles fondées sur les télécommunications ou l’observation de la Terre. C’est un nouveau moyen d’exploration. Sa mission: scruter la Terre. Avec le recul qu’offre l’espace, il est aussi intéressant d’observer la Terre à des échelles variées. Aussi, l’observation de notre planète est-elle devenue l’un des champs d’application privilégiés des satellites. Dans le domaine civil, les images obtenues se révèlent précieuses pour la cartographie, l’aménagement du territoire, l’étude du couvert végétal ou neigeux, l’inventaire des cultures et des forêts, le suivi de la croissance urbaine, l’exploration minière ou pétrolière, la surveillance de la pollution côtière ou marine, l’hydrologie, l’océanologie, etc. Les satellites sont aussi très bien adaptés au suivi du déplacement et de l’évolution des masses nuageuses. Ils jouent, de ce fait, un rôle important dans l’amélioration des prévisions météorologiques. Les préoccupations relatives à la protection de l’environnement et aux incidences des activités humaines sur l’évolution du climat ont conduit à développer de nombreux programmes spatiaux. Grâce aux satellites, on espère notamment parvenir à mieux comprendre les interactions complexes entre l’atmosphère, les océans et les terres émergées qui sont à la base des mécanismes du climat. Autre application phare des satellites et objet d’importants enjeux commerciaux: les télécommunications. Un autre marché en pleine expansion est celui de la géo-localisation.
Divers champs d’intervention
Aujourd’hui, le système américain GPS (global positioning system) met en œuvre une constellation de satellites en orbite à 20.000 kilomètres d’altitude dans différents plans. Tout utilisateur captant les signaux radio de quatre d’entre eux peut connaître instantanément sa position. Alsat adopte une utilisation large des techniques et technologie spatiales dans ses travaux et études réalisés au profit de plusieurs secteurs utilisateurs depuis son lancement en 2002. Evaluation des ressources en eau, prévention des risques majeurs, développement de l’agriculture, établissement du cadastre sont les domaines d’intervention de cet outil spatial créé par les pouvoirs publics et qui lui ont, par la même occasion, tracé un programme dense jusqu’en 2020. A titre d’exemple, dans le domaine de la lutte antiacridienne, l’image fournie par Alsat a permis de recenser «8 sites favorables à la prolifération du criquet en Algérie». Dans le domaine des hydrocarbures, l’auscultation des bacs de stockage de GPL à Arzew a, lui, révélé un «gonflement du site d’excavation» pour enfin inciter le ministère de l’Energie à prendre la décision d’arrêter son exploitation, a déclaré un responsable citant une étude menée par une équipe d’experts de Asal-Sonatrach. L’utilisation de l’image satellite est, aujourd’hui, diversifiée, que ce soit pour l’évaluation du risque épidémie, d’auscultation des barrages, de prévention des risques de catastrophes. On y a eu recours, lors des inondations de la Vallée du Mzab en septembre dernier, pour cerner les zones sensibles, l’évaluation du potentiel des zones irriguées, la lutte contre les incendies de forêts, à la mise en place d’une cartographie des zones sensibles à la désertification, la mise en évidence de «la déformation de la croûte terrestre», la préservation des espaces halieutiques. Le directeur de Alsat, M. Oussedik, a mis en évidence les travaux et études confiés à l’agence spatiale algérienne, des travaux qui montrent, trois ans après, la «parfaite maîtrise de l’imagerie satellitaire par les experts algériens pour la mettre au service du développement, conformément au programme du gouvernement».
Le Financier
Après Alsat 1, lancé il y a trois ans, qui a été un grand succès, l’Algérie s’apprête à mettre en orbite un deuxième satellite «Alsat 2» pour renforcer les besoins de l’exploration technologique spatiale. L’Agence spatiale algérienne (Alsat) a déjà identifié 86 projets dans différents domaines: les barrages, les forêts, le contrôle minier et le cadastre. Plusieurs actions ont été déjà réalisées par Alsat qui a recours à la télédétection, aux systèmes de localisation spatiale (GPS) et aux systèmes d’information géographiques (SIG) dans les secteurs des mines, de l’agriculture et de l’urbanisme. L’image satellitaire permet le recueil d’informations précises et détaillées et surtout de prévenir certains risques. Ce bijou technologique, qui est Alsat1, a gagné en utilité. Le satellite est devenu un outil indispensable pour la Science et pour une très large gamme d’applications civiles fondées sur les télécommunications ou l’observation de la Terre. C’est un nouveau moyen d’exploration. Sa mission: scruter la Terre. Avec le recul qu’offre l’espace, il est aussi intéressant d’observer la Terre à des échelles variées. Aussi, l’observation de notre planète est-elle devenue l’un des champs d’application privilégiés des satellites. Dans le domaine civil, les images obtenues se révèlent précieuses pour la cartographie, l’aménagement du territoire, l’étude du couvert végétal ou neigeux, l’inventaire des cultures et des forêts, le suivi de la croissance urbaine, l’exploration minière ou pétrolière, la surveillance de la pollution côtière ou marine, l’hydrologie, l’océanologie, etc. Les satellites sont aussi très bien adaptés au suivi du déplacement et de l’évolution des masses nuageuses. Ils jouent, de ce fait, un rôle important dans l’amélioration des prévisions météorologiques. Les préoccupations relatives à la protection de l’environnement et aux incidences des activités humaines sur l’évolution du climat ont conduit à développer de nombreux programmes spatiaux. Grâce aux satellites, on espère notamment parvenir à mieux comprendre les interactions complexes entre l’atmosphère, les océans et les terres émergées qui sont à la base des mécanismes du climat. Autre application phare des satellites et objet d’importants enjeux commerciaux: les télécommunications. Un autre marché en pleine expansion est celui de la géo-localisation.
Divers champs d’intervention
Aujourd’hui, le système américain GPS (global positioning system) met en œuvre une constellation de satellites en orbite à 20.000 kilomètres d’altitude dans différents plans. Tout utilisateur captant les signaux radio de quatre d’entre eux peut connaître instantanément sa position. Alsat adopte une utilisation large des techniques et technologie spatiales dans ses travaux et études réalisés au profit de plusieurs secteurs utilisateurs depuis son lancement en 2002. Evaluation des ressources en eau, prévention des risques majeurs, développement de l’agriculture, établissement du cadastre sont les domaines d’intervention de cet outil spatial créé par les pouvoirs publics et qui lui ont, par la même occasion, tracé un programme dense jusqu’en 2020. A titre d’exemple, dans le domaine de la lutte antiacridienne, l’image fournie par Alsat a permis de recenser «8 sites favorables à la prolifération du criquet en Algérie». Dans le domaine des hydrocarbures, l’auscultation des bacs de stockage de GPL à Arzew a, lui, révélé un «gonflement du site d’excavation» pour enfin inciter le ministère de l’Energie à prendre la décision d’arrêter son exploitation, a déclaré un responsable citant une étude menée par une équipe d’experts de Asal-Sonatrach. L’utilisation de l’image satellite est, aujourd’hui, diversifiée, que ce soit pour l’évaluation du risque épidémie, d’auscultation des barrages, de prévention des risques de catastrophes. On y a eu recours, lors des inondations de la Vallée du Mzab en septembre dernier, pour cerner les zones sensibles, l’évaluation du potentiel des zones irriguées, la lutte contre les incendies de forêts, à la mise en place d’une cartographie des zones sensibles à la désertification, la mise en évidence de «la déformation de la croûte terrestre», la préservation des espaces halieutiques. Le directeur de Alsat, M. Oussedik, a mis en évidence les travaux et études confiés à l’agence spatiale algérienne, des travaux qui montrent, trois ans après, la «parfaite maîtrise de l’imagerie satellitaire par les experts algériens pour la mettre au service du développement, conformément au programme du gouvernement».
Le Financier
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