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Pour son premier sommet des Amériques, Obama tend la main à Cuba

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  • Pour son premier sommet des Amériques, Obama tend la main à Cuba

    Barack Obama a tendu la main à Cuba, vendredi 17 avril, lors de son premier sommet des Amériques à Trinité-et-Tobago. "Je suis prêt à faire en sorte que mon administration engage le dialogue avec le gouvernement cubain sur un large éventail de questions: des droits de l'Homme, de la liberté d'expression et de la réforme démocratique à la drogue en passant par l'immigration et les questions économiques", a déclaré le président américain.

    Barack Obama a prévenu, sous les applaudissements, qu'il n'était "pas venu ici s'occuper du passé, mais de l'avenir".
    Il a mis ainsi ses détracteurs devant leurs responsabilités. "Les Etats-Unis ont changé. Cela n'a pas toujours été facile, mais ils ont changé", a-t-il fait valoir, ajoutant : "J'estime donc important de rappeler aux dirigeants ici présents que les Etats-Unis ne sont pas le seuls à devoir changer".
    "JE VEUX ÊTRE TON AMI"
    Juste avant ce discours, MM. Obama et son homologue vénézuélien Hugo Chavez – bête noire des Etats-Unis – ont échangé une poignée de main historique et chaleureuse, se montrant tous les deux très souriants devant les photographes, comme s'ils étaient décidés à surmonter leurs différences. "Avec cette même main j'ai salué il y a huit ans George W. Bush. Je veux être ton ami", lui a lancé le président vénézuélien, alors que Barack Obama le remerciait en le prenant par le bras.
    En se disant ouvert au dialogue avec Cuba, M. Obama a également cherché à désamorcer l'offensive du président Chavez. Le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua, le Honduras, la Dominique et Saint-Vincent, avaient annoncé le même jour qu'ils jugeaient "inacceptable" le projet de déclaration du sommet des Amériques faisant l'impasse sur l'embargo contre Cuba. Des pays plus modérés, comme l'Argentine de son homologue Cristina Kirchner, venaient également d'appeler le président américain à lever l'embargo de son pays contre Cuba, le qualifiant d'"anachronique". Mme Kirchner l'a appelé a saisir "un moment historique" avec Cuba.
    Soucieux d'empêcher que cette question ne gâche les retrouvailles de son pays avec l'Amérique latine, et sa première rencontre avec ce continent, M. Obama avait ordonné dès lundi la levée des restrictions sur les voyages des Américano-Cubains et les transferts d'argent vers Cuba. Exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) en 1962, Cuba n'est pas invitée à participer aux sommets des Amériques. Dès son arrivée, M. Chavez avait affirmé que Cuba était "présente ici avec le Venezuela". Le secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, a proposé de son côté de mettre fin à l'exclusion de Cuba de cette instance lors de la prochaine assemblée générale de l'organisation en juin.
    L'intervention de Barack Obama, lors du sommet des Amériques
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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