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Quand la terre des martyrs souffre le martyre

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  • Quand la terre des martyrs souffre le martyre

    La commune de Tadmaït, située à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Tizi Ouzou, est connue pour être la ville aux Cents martyrs pour avoir enduré les affres de la guerre de Libération nationale. Economiquement parlant, Tadmaït possède un riche potentiel à même de faire d’elle l’une des communes les plus riches du pays. De par sa proximité avec la capitale du Djurdjura, Tadmaït a toutes les potentialités pour attirer les investissements lourds au vu de ses vastes plaines sûrement à vocation agricole annonciatrice d’un avenir prometteur. Mais, hélas, que d’obstacles difficilement franchissables pour les élus locaux!

    Un barrage en attente depuis 1985
    Les populations de cette région vivent quotidiennement au rythme des problèmes en tous genres. Certes, l’actuelle assemblée élue en a hérité des précédentes gestions et les solutions ne sont pas toujours à sa portée du fait que beaucoup de choses ne sont pas de leurs prérogatives. A titre d’exemple, les citoyens du village Tleta vivent dans l’attente de l’indemnisation de leurs terres desquelles ils ont été expropriés en vue de la réalisation du barrage inscrit depuis 1985. Il y a quelques années, des arrêtés d’indemnisation ont été reçus mais ne provoqueront que colère. Les propriétaires considéraient que les prix sont en deçà de la réalité. Encore une fois, les élus seront sollicités. Rencontré, le président de l’APC a assuré que des démarches sont en cours avec l’Anbt (Agence nationale des barrages et transferts) pour la réévaluation des prix. Ce barrage n’ayant pas encore vu le jour, il a laissé également des villages comme Aït Ouarzedine, Aït Saâda, Hidoussa, Aït Kercha et Kef Laâgab sans la moindre commodité d’une vie digne. Ces terres réquisitionnées demeurent interdites à tout investissement depuis 1985. Les routes qui pouvaient désenclaver ces agglomérations ne sont jamais revêtues ni aménagées. M. Hammadi, président d’APC, déclarait avoir rencontré le wali pour atténuer les souffrances des populations. Il obtiendra d’ailleurs son accord pour utiliser ces terrains.

    Des logements qui risquent d’être compromis
    Sur un autre plan, le même responsable affirmait que les citoyens de ces villages sont dépossédés de leurs cimetières à cause du même problème. Un autre litige à prendre en charge si les travaux du barrage venaient à être lancés. L’autre problème a trait au logement.
    Les 32 logements dont ont bénéficié les citoyens au titre de la commune, risquent de ne pas voir le jour. Pourtant, les travaux sont à un taux de 95% de réalisation. Il y a de cela quelques semaines, la Cnep a adressé un courrier à l’APC signalant qu’elle s’en désistait. Après une rencontre entre le maire et le directeur de la caisse en question, aucun accord n’a été signé mais l’interlocuteur obtiendra une promesse de réponse. Toutefois, soulignera le président de l’APC, ces logements seront transformés en formule LSP et les démarches sont à l’étude. Et la liste des problèmes est longue à énumérer. Certes, Tadmaït vient de bénéficier d’un échangeur pour parer au danger qui guette constamment les citoyens et surtout les écoliers à la sortie de cette ville donnant sur la RN12. Les responsables se plaignent également d’un affreux manque en budgets. Sur les deux milliards de PCD répartis sur les charges communales, il ne reste plus de marge pour les réalisations en direction des citoyens.
    Faute de moyens, un grand nombre de projets susceptibles de booster l’investissement dans la commune de Tadmaït patine, notamment le marché de gros tant attendu, et dont l’implantation sera une véritable bouffée d’oxygène pour les recettes communales.

    Des projets prometteurs en vue
    Mais, hélas, depuis 2005, le site réservé abrite actuellement un marché informel de fruits et légumes.
    Les responsables locaux affirmaient avoir introduit une demande de dégagement qui demeure jusqu’à présent lettre morte dans les archives de l’administration. Quant aux infrastructures de viabilisation de ce lieu, l’entreprise réalisatrice a été choisie et n’attend que le coup d’envoi après avoir levé les dernières entraves.
    En deuxième lieu, la commune ambitionne d’être une région pilote dans les différents investissements. Sa situation géographique donne son entière importance à cette zone d’activité.
    Convoitée par des grands investisseurs, celle-ci est pour l’heure, incapable d’accueillir des activités économiques importantes.
    L’obstacle principal reste l’insécurité. Située dans une zone isolée, les investisseurs craignent pour leurs biens. En outre, les travaux de viabilisation font défaut.
    .................................................. ........l'expression.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون
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