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La journaliste italienne Guiliana Sgrena, ex-otage en Irak, dont la libération avait été marqué par un drame (causé par les tirs US sur la voiture qui la transportait et la mort de l'agent Nicola Calipari qui la protégeait), s'est vu décerné le prix international pour la liberté d'expression et la presse 2005, par El Khabar. Excellent choix.
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Algérie: Guiliana Sgrena reçoit un prix de la liberté d'expression
La journaliste italienne Guiliana Sgrena, ex-otage en Irak, a reçu vendredi à Alger le prix international pour la liberté d'expression et la presse 2005, décerné chaque année depuis 15 ans par le quotidien arabophone "El Khabar".
Lors de la cérémonie de remise de la récompense, Guiliana Sgrena a rendu hommage à la "lutte courageuse du peuple algérien contre le terrorisme", soulignant qu'elle l'avait constatée lors de ses nombreuses visites en Algérie. Elle a ajouté que pendant sa détention en Irak, où elle a été enlevée le 4 février et libérée le 4 mars, elle "tirait (son) courage de l'expérience qu'(elle avait) vécue aux cotés des journalistes algériens" durant la décennie de violence ayant suivi l'annulation des élections législatives de 1991 remportées au premier tour par le Front islamique du salut (FIS).
De son côté, le directeur du groupe El Khabar, Ali Djerri, a salué "le courage" de Guiliana Sgrena et "son combat pour la liberté d'expression dans le monde".
Le prix du quotidien a été crée en 1998 en hommage au journaliste Omar Ourtilane, l'un des fondateurs de la publication, assassiné le 3 octobre 1995 par des terroristes.
Ce prix d'une valeur d'1 million de dinars (environ 10.000 euros) est notamment allé depuis 2000 au journaliste dissident tunisien Taoufik Ben Brik, à Tarek Ayoub de la chaîne qatarie Al Djariza et à Ahmed Ancer du quotidien algérien "El Watan".
AP (11/11)
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Algérie: Guiliana Sgrena reçoit un prix de la liberté d'expression
La journaliste italienne Guiliana Sgrena, ex-otage en Irak, a reçu vendredi à Alger le prix international pour la liberté d'expression et la presse 2005, décerné chaque année depuis 15 ans par le quotidien arabophone "El Khabar".
Lors de la cérémonie de remise de la récompense, Guiliana Sgrena a rendu hommage à la "lutte courageuse du peuple algérien contre le terrorisme", soulignant qu'elle l'avait constatée lors de ses nombreuses visites en Algérie. Elle a ajouté que pendant sa détention en Irak, où elle a été enlevée le 4 février et libérée le 4 mars, elle "tirait (son) courage de l'expérience qu'(elle avait) vécue aux cotés des journalistes algériens" durant la décennie de violence ayant suivi l'annulation des élections législatives de 1991 remportées au premier tour par le Front islamique du salut (FIS).
De son côté, le directeur du groupe El Khabar, Ali Djerri, a salué "le courage" de Guiliana Sgrena et "son combat pour la liberté d'expression dans le monde".
Le prix du quotidien a été crée en 1998 en hommage au journaliste Omar Ourtilane, l'un des fondateurs de la publication, assassiné le 3 octobre 1995 par des terroristes.
Ce prix d'une valeur d'1 million de dinars (environ 10.000 euros) est notamment allé depuis 2000 au journaliste dissident tunisien Taoufik Ben Brik, à Tarek Ayoub de la chaîne qatarie Al Djariza et à Ahmed Ancer du quotidien algérien "El Watan".
AP (11/11)