Ségolène Royal a présenté des excuses à José Luis Zapatero pour des propos prêtés à Nicolas Sarkozy mettant en doute les capacités intellectuelles du président du gouvernement espagnol. L'Elysée a démenti vendredi une information du quotidien Libération selon laquelle le chef de l'Etat aurait dit devant des parlementaires que Zapatero "n'est peut-être pas très intelligent". /Photo prise le 14 avril 2009/REUTERS/Stéphane Mahé
PARIS (Reuters) - Ségolène Royal annonce avoir présenté des excuses à José Luis Zapatero pour des propos prêtés à Nicolas Sarkozy mettant en doute les capacités intellectuelles du président du gouvernement espagnol et démentis vendredi par l'Elysée.
Citant des parlementaires qui ont participé mercredi à l'Elysée à un déjeuner consacré aux résultats du sommet du G20 de Londres, le quotidien Libération rapportait que le chef de l'Etat avait déclaré que le dirigeant socialiste espagnol "n'est peut-être pas très intelligent".
Dans un communiqué publié sur son blog "Désirs d'Avenir", la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes dit avoir expliqué dans une lettre au chef du gouvernement espagnol que ces propos "injurieux" n'engageaient "ni la France, ni les Français".
Elle dit également l'avoir assuré de "toute sa considération" pour ses "réformes courageuses" et son comportement éthique "modèle".
"Ségolène Royal estime qu'exercer le mandat de président de la République impose un devoir de maîtrise de son langage et de son comportement afin de ne pas porter atteinte aux intérêts de la France", poursuit le texte.
C'est la deuxième fois en deux semaines que l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, battue par Nicolas Sarkozy en 2007, présente des excuses à l'étranger après des propos tenus ou attribués au chef de l'Etat.
Le 6 avril, en déplacement à Dakar, elle avait ainsi demandé "pardon" à l'Afrique pour des propos jugés offensants prononcés par le président français Nicolas Sarkozy lors d'une visite au Sénégal il y a près de deux ans.
Dans ce discours très controversé prononcé en juillet 2007 dans la capitale sénégalaise, le président français estimait que "l'homme africain n'était pas suffisamment entré dans l'Histoire".
Même si cette démarche a été désavouée par 56% des Français selon un sondage Ifop pour Paris Match, Ségolène Royal s'est félicitée dans un entretien à VSD publié cette semaine d'avoir ainsi "rétabli l'honneur de la France".
Cyril Altmeyer, édité par Jean-Loup Fiévet
PARIS (Reuters) - Ségolène Royal annonce avoir présenté des excuses à José Luis Zapatero pour des propos prêtés à Nicolas Sarkozy mettant en doute les capacités intellectuelles du président du gouvernement espagnol et démentis vendredi par l'Elysée.
Citant des parlementaires qui ont participé mercredi à l'Elysée à un déjeuner consacré aux résultats du sommet du G20 de Londres, le quotidien Libération rapportait que le chef de l'Etat avait déclaré que le dirigeant socialiste espagnol "n'est peut-être pas très intelligent".
Dans un communiqué publié sur son blog "Désirs d'Avenir", la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes dit avoir expliqué dans une lettre au chef du gouvernement espagnol que ces propos "injurieux" n'engageaient "ni la France, ni les Français".
Elle dit également l'avoir assuré de "toute sa considération" pour ses "réformes courageuses" et son comportement éthique "modèle".
"Ségolène Royal estime qu'exercer le mandat de président de la République impose un devoir de maîtrise de son langage et de son comportement afin de ne pas porter atteinte aux intérêts de la France", poursuit le texte.
C'est la deuxième fois en deux semaines que l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, battue par Nicolas Sarkozy en 2007, présente des excuses à l'étranger après des propos tenus ou attribués au chef de l'Etat.
Le 6 avril, en déplacement à Dakar, elle avait ainsi demandé "pardon" à l'Afrique pour des propos jugés offensants prononcés par le président français Nicolas Sarkozy lors d'une visite au Sénégal il y a près de deux ans.
Dans ce discours très controversé prononcé en juillet 2007 dans la capitale sénégalaise, le président français estimait que "l'homme africain n'était pas suffisamment entré dans l'Histoire".
Même si cette démarche a été désavouée par 56% des Français selon un sondage Ifop pour Paris Match, Ségolène Royal s'est félicitée dans un entretien à VSD publié cette semaine d'avoir ainsi "rétabli l'honneur de la France".
Cyril Altmeyer, édité par Jean-Loup Fiévet
Commentaire