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La Chine choisit le TGV de Siemens

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  • La Chine choisit le TGV de Siemens

    Le président de la Chine, Hu Jintao, est très malin. Il est parti faire ses emplettes en Allemagne et acheter 60 TGV de marque Siemens, mais seuls 3 trains seront fabriqués sur le sol allemand, le reste, soit 57 trains, seront fabriqués en Chine en partenariat avec une entreprise chinoise, la "Tangshan Locomotive & Rolling Stock Works". La méthode des descendants de Confucius est des plus redoutables : "je vous achète des trains et vous me transférez votre technologie" !

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    La Chine choisit le TGV de Siemens

    SIEMENS a remporté la première commande chinoise sur le train à grande vitesse. A l'occasion de la visite à Berlin du président chinois Hu Jintao, le ministre chinois des Transports a signé avec Klaus Kleinfeld, le président de Siemens, une commande de 60 trains à grande vitesse ICE pour un montant attribué au groupe allemand de 669 millions d'euros. Ces trains rouleront à partir de 2008 sur la future ligne à grande vitesse entre Pékin et Tianjin, soit 115 kilomètres, prévue pour les Jeux olympiques qui se dérouleront dans la capitale chinoise.

    L'an dernier, Alstom et le consortium japonais Kawasaki—Mitsubishi fabriquant les Shinkansen avaient remporté chacun des commandes de 60 automotrices classiques à 200 kilomètres à l'heure. Si Siemens a remporté une première manche avec l'ICE, le potentiel du marché des trains à grande vitesse en Chine est loin d'être épuisé pour Alstom. Les besoins sont immenses. D'ici à 2020, le pays construira quelque 28 000 kilomètres de voies nouvelles, ce qui portera son réseau à 100 000 kilomètres. Environ 3 000 kilomètres seront réservés à la très grande vitesse entre 300 et 350 kilomètres à l'heure, principalement dans l'est de la Chine. Dans ce contexte, Pékin devrait commander 700 trains à grande vitesse supplémentaires, a indiqué hier Heinrich von Pierer, président du conseil de surveillance de Siemens.

    Un marché à haut risque

    «Les trains commandés aujourd'hui seront livrés entre 2007 et 2009, alors que le réseau à grande vitesse sera encore très réduit en Chine, souligne de son côté Philippe Mellier, président d'Alstom Transport. En réalité, l'appel d'offres le plus important devrait, sous toute réserve, se dérouler d'ici à deux ans pour des livraisons entre 2012 et 2015.» C'est en effet à ces échéances que devrait être achevée la ligne à grande vitesse de 1 400 kilomètres entre Pékin et Shanghaï. Pour se préparer à cette échéance, Alstom prépare le TGV nouvelle génération, appelé AGV (automotrices à grande vitesse). Il pourrait répondre techniquement aux spécificités des lignes chinoises.

    Reste que la Chine est pour ces industriels un marché à haut risque. Le contrat signé hier entre Siemens et la Chine comporte une grande part de transfert de technologie. Seuls trois trains seront construits en Allemagne. Les autres le seront par une entreprise chinoise, Tangshan Locomotive & Rolling Stock Works. La valeur totale du contrat est de 1,3 milliard d'euros, dont seule la moitié est attribuée à Siemens. «Une partie du contrat prévoit une assistance et du transfert de technologies», précise effectivement Siemens. Le contrat passé l'an dernier avec Alstom sur les automotrices comportait une clause analogue puisque le taux de transfert était de 52%.

    «En réalité, la Chine veut acheter toutes les technologies pour pouvoir ensuite choisir, estime un bon connaisseur du secteur ferroviaire. Si ce marché est une vitrine formidable, les problèmes de transfert de technologies sont majeurs.» L'industrie ferroviaire chinoise s'était essayée à deux prototypes d'une vitesse de 230 kilomètres à l'heure. Ils n'avaient pas été jugés satisfaisants. D'où la nécessité de solliciter des industriels étrangers. Dans ce contexte, ceux-ci se disent très prudents. «Nous sommes très vigilants, explique Philippe Mellier. Pour cela, nous avons créé un joint-venture avec notre partenaire chinois CRC de façon à déterminer les conditions du contrat.» Mais Alstom a vécu la même expérience avec la Corée, auquel il a vendu le KTX inauguré en mars 2004. Sur les 46 rames de TGV livrées, seules 12 ont été construites à Belfort, dans les usines du groupe français. Les 34 autres l'ont été en Corée. Mais Alstom se défend : certes, les Coréens possèdent toutes les données pour construire des TGV, mais ces technologies concernent des TGV dits Atlantique, qui ont déjà dix ans d'âge. Depuis, Alstom a amélioré sa technologie.

    Source : Le Figaro

  • #2
    Oui mais vu la taille du pays et le nombre d'habitants il faut avouer que leur marché est tellement immense et juteux qu'il constitue en lui même un atout qu'aucun pays du glode ne peut égaler ! Donc ils peuvent bien se permettre de négocier des contrats de cette manière si avantageuse.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Ah ! la technologie allemande !

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      • #4
        D'une manière ou d'une autre meme s'il n'y a pas transfert de technologie, les chinois arriverons a construire des TGV. dans ce cas pourquoi ne pas leur faire gagner un peut de temps et prendre un peut d'argent. C'est mieu que rien !

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