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LOUISA HANOUNE DEVANT LES MEMBRES DU COMITÉ CENTRAL : «Nous refusons ces résultats»
LOUISA HANOUNE DEVANT LES MEMBRES DU COMITÉ CENTRAL :
«Nous refusons ces résultats»
«La fraude était brutale et agressive. Elle n’était pas méthodique.» Louisa Hanoune est en colère. Devant les membres du comité central de son parti, elle dira que «tous les moyens ont été utilisés pour la fraude et que le taux de participation n’a pas dépassé les 52% ».
Abder Bettache - Alger Le Soir) -Dans un sévère réquisitoire, la candidate du Parti des travailleurs à l’élection présidentielle du 9 avril dernier n’a pas été par trente-six chemins pour «dénoncer ceux qui nous ont volé nos voix», portant à la connaissance des membres du comité central de son parti et des journalistes présents, que «la fraude était dirigée contre nous, car le Parti des travailleurs était la seule force politique de l’opposition». Pour la conférencière, «c’est le système du parti unique qui est à l’origine de ces pratiques, et ce, après avoir été secoué par la population qui a voté pour la rupture». En guise d’arguments, Louisa Hanoune dira que «la panique a débuté à 16h30 mn, alors que la fraude était entière dans sept wilayas du pays». «Le système est aux abois. Il se trouve aujourd’hui dans une crise sans précédent. C’est une véritable panique qui s’est emparée d’eux. Ils ont eu peur du Parti des travailleurs. Nous refusons les résultats validés par le Conseil constitutionnel. Abdelaziz Belkhadem a dit qu’il y a eu un tsunami électoral. Moi, je dis qu’il y a eu un tsunami de fraude», a expliqué la porte-parole du Parti des travailleurs. C’est dans cette optique qu’elle a réitéré la principale revendication de son parti, à savoir «la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’une élection législative anticipée». A ce titre, elle fera savoir que «l’APN doit être dissoute ». «Il y a même des ministres du FLN qui sont pour sa dissolution», a-t-elle soutenu. Mme Louisa Hanoune, qui ne reconnaît pas la qualité d’observateurs aux étrangers ayant assisté à ces élections, car «ces derniers m’ont dit qu’ils sont venus seulement pour présenter un rapport à Ban Ki-moon», conclut son intervention en annonçant que des réunions des différentes commissions de son parti se tiendront prochainement et que suite à cela, des actions seront fixées par la direction du parti.
A. B.
[email protected]
«Nous refusons ces résultats»
«La fraude était brutale et agressive. Elle n’était pas méthodique.» Louisa Hanoune est en colère. Devant les membres du comité central de son parti, elle dira que «tous les moyens ont été utilisés pour la fraude et que le taux de participation n’a pas dépassé les 52% ».
Abder Bettache - Alger Le Soir) -Dans un sévère réquisitoire, la candidate du Parti des travailleurs à l’élection présidentielle du 9 avril dernier n’a pas été par trente-six chemins pour «dénoncer ceux qui nous ont volé nos voix», portant à la connaissance des membres du comité central de son parti et des journalistes présents, que «la fraude était dirigée contre nous, car le Parti des travailleurs était la seule force politique de l’opposition». Pour la conférencière, «c’est le système du parti unique qui est à l’origine de ces pratiques, et ce, après avoir été secoué par la population qui a voté pour la rupture». En guise d’arguments, Louisa Hanoune dira que «la panique a débuté à 16h30 mn, alors que la fraude était entière dans sept wilayas du pays». «Le système est aux abois. Il se trouve aujourd’hui dans une crise sans précédent. C’est une véritable panique qui s’est emparée d’eux. Ils ont eu peur du Parti des travailleurs. Nous refusons les résultats validés par le Conseil constitutionnel. Abdelaziz Belkhadem a dit qu’il y a eu un tsunami électoral. Moi, je dis qu’il y a eu un tsunami de fraude», a expliqué la porte-parole du Parti des travailleurs. C’est dans cette optique qu’elle a réitéré la principale revendication de son parti, à savoir «la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’une élection législative anticipée». A ce titre, elle fera savoir que «l’APN doit être dissoute ». «Il y a même des ministres du FLN qui sont pour sa dissolution», a-t-elle soutenu. Mme Louisa Hanoune, qui ne reconnaît pas la qualité d’observateurs aux étrangers ayant assisté à ces élections, car «ces derniers m’ont dit qu’ils sont venus seulement pour présenter un rapport à Ban Ki-moon», conclut son intervention en annonçant que des réunions des différentes commissions de son parti se tiendront prochainement et que suite à cela, des actions seront fixées par la direction du parti.
A. B.
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