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Le boycott de la conférence de l'Onu sur le racisme s'élargit

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  • Le boycott de la conférence de l'Onu sur le racisme s'élargit

    Par Reuters, publié le 19/04/2009 à 18:12

    GENEVE - Après les Etats-Unis, les Pays-Bas et l'Australie ont décidé à leur tour de boycotter la conférence des Nations unies sur le racisme qui s'ouvre lundi à Genève, craignant qu'elle ne serve de tremplin à des critiques sans mesure contre Israël.

    Les autorités américaines ont annoncé samedi qu'elles resteraient à l'écart de la réunion genevoise en raison de la formulation "contestable" du document final d'une conférence où interviendra lundi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

    Le Canada, l'Italie et Israël ont aussi annoncé qu'ils n'assisteraient pas à la conférence "Durban II", que l'Onu organise dans l'espoir de surmonter les séquelles laissées par son premier forum sur le même thème tenu en 2001 en Afrique du Sud. Israël et les Etats-Unis s'en étaient retirés parce que des pays arabes avaient tenté d'y assimiler le sionisme au racisme.

    L'Union européenne doit prendre une décision dimanche soir et à Paris, Bernard Kouchner a déclaré que la France était "encore en train de travailler" sur son éventuelle participation. "La conférence Durban I a été une catastrophe, donc c'est très important d'avoir une unité européenne, de présenter un front commun de l'Europe."
    "Ce n'est pas encore fait, nous continuons (à discuter) et ce soir, le président (Nicolas Sarkozy) décidera", a ajouté le chef de la diplomatie française sur Canal +.

    L'Australie a dit partager les objections de Washington au texte de déclaration. Selon le ministère italien des Affaires étrangères, Rome n'enverrait de délégation que dans l'hypothèse "très improbable" où le texte serait modifié in extremis.

    Bien qu'il ne fasse pas allusion à Israël et au Proche-Orient, le texte négocié "réaffirme" le contenu d'une déclaration adoptée à Durban en 2001 qui fustigeait l'Etat juif.

    "Malheureusement, nous ne pouvons pas être sûrs que la conférence ne serve pas encore de tribune à des opinions choquantes, antisémites notamment", indique dans un communiqué le ministre australien des Affaires étrangères, Stephen Smith.

    Le chef de la diplomatie néerlandaise, Maxime Verhagen, a annoncé dimanche qu'il ne se rendrait pas non plus à la conférence de l'Onu, de crainte que des Etats islamiques n'en profitent pour tenter d'interdire l'"incitation à la haine religieuse" ou le "dénigrement de la religion" - notion issue de la controverse de 2006 sur les caricatures danoises de Mahomet.
    "Certains pays, qui ont encore un long chemin à faire dans le domaine des droits de l'homme, détournent le sommet pour placer la religion au-dessus des droits des personnes et pour restreindre sans raison la liberté d'expression", fait valoir Verhagen dans un communiqué.

    L'UE PRÉPARE SA DÉCISION

    A ses yeux, le document de la conférence est "inacceptable" et constitue une "occasion manquée" de combattre le racisme et la discrimination.
    L'UE se réunit dimanche soir pour adopter une position commune sur la réunion de Genève. La Grande-Bretagne a annoncé qu'elle y enverrait une délégation mais pas de haut responsable.

    Le pape Benoît XVI, qui envoie une délégation du Vatican sur les bords du lac Léman, a parlé de la conférence comme d'une occasion importante de lutter contre les discriminations.

    "J'engage sincèrement tous les délégués à (...) coopérer dans un esprit de dialogue et de tolérance mutuelle en vue de mettre fin à toutes les formes de racisme, de discrimination et d'intolérance", a dit le pape, qui marquait le quatrième anniversaire de son pontificat, après son homélie dominicale.

    Navi Pillay, Haut Commissaire de l'Onu aux droits de l'homme qui a succédé l'an dernier à la Canadienne Louise Arbour, s'était attachée à obtenir une large participation à "Durban II", qui se tient de lundi à vendredi.
    L'absence de plusieurs grands pays occidentaux à Genève est un revers pour les Nations unies. Elle risque de compromettre les efforts futurs pour traiter de questions sensibles comme les appartenances ethniques et religieuses, dont Pillay souligne qu'elles peuvent tourner à la violence si on les laisse en l'état.

    Des groupes juifs et israéliens se sont quant à eux réjouis du boycott, estimant qu'il permettra d'éviter une répétition de Durban 2001 et de réduire l'auditoire du président iranien, qui s'est dit naguère partisan de "rayer Israël de la carte".

    Le discours d'Ahmadinejad coïncidera avec l'anniversaire de l'Holocauste.
    "Vu son bilan exécrable sur les droits de l'homme en Iran et son soutien à des organisations terroristes, il est tout simplement consternant que le président Ahmadinejad prenne la parole au cours d'une grande conférence de l'Onu qui est censée combattre le racisme", estime l'American Jewish Committee.

    lexpress.fr

  • #2
    Bien sur pour ces sois disants democrates :
    Le Racisme ne peut étre combattu que par eux-mème et surtout les seuls qui sont habilitées a decidé qui peut étre condamné c'est eux.

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    • #3
      GENEVE - Après les Etats-Unis, les Pays-Bas et l'Australie ont décidé à leur tour de boycotter la conférence des Nations unies sur le racisme qui s'ouvre lundi à Genève, craignant qu'elle ne serve de tremplin à des critiques sans mesure contre Israël.:22: :22:

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      • #4
        La France quittera la conférence sur le racisme au premier dérapage antisémite

        NATIONS UNIES - Après les défections des Etats-Unis et de l'Allemagne, la deuxième édition qui débute lundi à Genève risque bien de virer au fiasco...

        La France assistera à Durban 2, mais elle quittera la salle, comme les autres Européens, si le président iranien Mahmoud Ahmadinejad profère des «accusations antisémites», a déclaré ce lundi Bernard Kouchner. Le chef de la diplomatie a confirmé qu'après des tergiversations, la France participera bien à la Conférence de l'ONU sur le racisme qui s'ouvre lundi à Genève.

        Avant de s'envoler pour Genève, où il doit participer lui-même à la conférence, le président iranien a affirmé dimanche que «l'idéologie et le régime sioniste sont les porte-drapeaux du racisme», renforçant les craintes d'incidents lors des débats.

        Ahmadinejad est-il intelligent?

        «S'il était intelligent, il ne répèterait pas cela dans la salle. S'il répète cela dans la salle, tous les ambassadeurs européens présents se lèveront et sortiront», a averti Bernard Kouchner sur France Info.

        «La France ira à Genève pour être présente» à la conférence de l'ONU sur le racisme, «afin de défendre son point de vue concernant les droits de l'Homme», a affirmé cette source.

        La Grande-Bretagne n'ira pas

        La question est «accepter ce texte minimaliste et nous rendre à la Conférence de Genève avec un niveau réduit de représentation ou ne pas nous y rendre et faire savoir que ce texte manque trop d'ambition pour justifier notre présence», résumait le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, dans une lettre envoyée vendredi à ses homologues européens pour tenter d'unifier la position européenne. Peine perdue puisque l'Allemagne a annoncé dimanche soir qu'elle ne serait pas présente à Genève.

        La Grande-Bretagne, elle, avait annoncé plus tôt dans la journée qu'elle participerait bien à cette Conférence qui risque bien de virer au fiasco, comme la première édition.

        Les Etats-Unis claquent la porte

        Un peu plus tôt dans la matinée, les Etats-Unis ont fait savoir qu'ils «ne participeront pas» non plus, à l'instar de l'Australie, du Canada et d'Israël. En cause, dans la décision américaine, des passages dans la déclaration finale que les Etats-Unis «ne peuvent pas accepter», a annoncé samedi le porte-parole du département, Robert Wood, dans un communiqué. Selon lui, si Washington «applaudit les progrès» réalisés sur le nouveau projet de déclaration finale, «amélioré de façon significative» par rapport aux versions précédentes, celui-ci ne répond toujours pas aux inquiétudes américaines.

        Il a notamment critiqué des passages singularisant le conflit du Proche-Orient et d'autres allant à l'encontre des engagements américains en faveur d'une totale liberté d'expression.

        Le précédent de 2001

        Les Etats-Unis et Israël avaient déjà claqué la porte de la précédente et historique Conférence de l'ONU contre le racisme qui s'était déroulée en 2001 à Durban (Afrique du Sud), après des débats houleux avec des Etats musulmans sur le traitement des Palestiniens par Israël et sur l'antisémitisme.

        Les négociateurs présents dans la capitale suisse avaient indiqué vendredi que les pays occidentaux et la plupart des pays musulmans avaient accepté le projet de déclaration finale de la Conférence, qui a aplani les questions les plus controversées relatives aux discriminations religieuses, à Israël et au Proche-Orient.

        La présence d’Ahmadinejad fait tâche
        La nouvelle mouture du texte ne contient pas de singularisation d'Israël, ni de mention de la diffamation des religions, considérés comme des «lignes rouges» par les Occidentaux. Un paragraphe soulignant l'importance de la mémoire de l'Holocauste, que ne voulaient pas les Iraniens, a été maintenu.

        Mais la présence attendue, lundi à Genève, du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a qualifié à plusieurs reprises l'Holocauste de «mythe» et multiplié les déclarations hostiles à Israël, dont il a réclamé la destruction, a jeté une ombre sur la Conférence.

        C. F. (avec agence)
        20minutes.fr

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        • #5
          Moha

          Malgrès l'importance de cette conférence qui devrait toucher Obama personnellement, certains pays dont les Etats unis ont décidé de suivre leur maitre israëlien et de boycotter, de peur qu'il y ait condamnation d'Israël.
          Mais ou sont ceux qui condamnait l'état d'israël il y a quelques mois pour ses crimes?? mais ou sont ceux qui le traitait d'état raciste?? Non pour la première fois qu'une conférence est présidée par des pays musulmans qui s'attendent à la condamnation du plus grand état raciste du monde (existance de l'état basée uniquement sur le principe que les juifs doivent avoir une terre), de grandes puissances boycottent.

          Personnellement, après le message de rapprochement qu'a lancé Obama aux musulmans et qui m'a rendu enthousiaste, cette décision vient retirer tout ces efforts. Pourquoi donc quand il s'agit de condamner la xénophobie ils boycottent, alors qu'en 2001 lorsqu'il s'agissait d'anti-sémitisme son pays était présent?? Il y a déjà une forme de racisme dans la considération de ces pays qui se cachent derrière ahmadinejad pour refuser de venir, alors qu'il n'a fait qu'exposer une réalité, le sionisme qui a déjà fait des milliers de morts est condamnable, et être anti-sioniste n'est pas être antisémite.

          Il y a donc deux camps bien séparés: Les arabes d'un côté et tous les pays qui gardent un minimum d'objectivité pour lutter contre le racisme quel qu'il soit (Grande Bretagne, Iran, Belgique Etc.....) même si il s'agit de xénophobie.
          Israël de l'autre, accompagné de tous ces pays qui ont choisis leur camp, et qui se refuse de voir la réalité en face d'un régime qui a été traité de raciste par des juifs eux même (USA, Italie, Allemagne, Australie, Canada etc...)

          Moi ce que je conclus de ce boycott, c'est que l'appel d'obama à la réconciliation avec le monde musulman devrait prendre un sérieux coup, puisqu'il se refuse de venir condamner la xénophobie, pour les intérêts de l'ennemi numéro 1 du monde musulman: L'état criminel d'Israël.

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