Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les aléas de l’entreprise algérienne.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les aléas de l’entreprise algérienne.

    Parmi les inconvénients et les incidents défavorables, aux quels se trouve confrontée l’entreprise Algérienne dans ses deux états «public ou privée»: les Pannes électriques, ruptures de stocks, état vétuste des équipements et tracasseries financières…
    Pannes électriques, ruptures de stocks, état vétuste des équipements et tracasseries financières sont le lot de difficultés auxquelles est confrontée l’entreprise algérienne, publique et privée. Malgré ces aléas inhérents et récurrents de la sphère économique nationale, l’activité industrielle a enregistré une hausse durant le second trimestre de l’année 2005.

    Cela peut paraître paradoxal, mais les opérateurs des deux secteurs sondés par l’ONS n’apportent pas d’éclairage. La tendance globale étant positive et favorable à une relance de l’activité, les entrepreneurs algériens mettent l’accent de manière subtile et nuancée sur leurs revendications, notamment le poids des charges sociales et patronales. Les choses se présentent différemment pour les deux secteurs. Si le public souffre de l’héritage du sureffectif, le privé peine à recruter un personnel qualifié, notamment dans l’encadrement. La vétusté des équipements du secteur public étant pour beaucoup dans la baisse ou éventuellement la qualité de sa production bâillonnée dans l’engrenage des passifs et le refus des banques, quand ce ne sont pas les responsables politiques qui le font, de leur octroyer des crédits pour renouveler leurs équipements, font que les entreprises publiques survivent, pour la majorité, dans l’attente de la «fameuse» mise à niveau et l’éventualité de trouver un partenaire ou un repreneur. Le secteur privé que l’on peut qualifier d’émergent n’arrive toujours pas à trouver ses marques.

    Pis, il naît au moment où le pays opère sa mutation en s’ouvrant tous azimuts créant ainsi une sorte d’atmosphère de précarité pour les entreprises qui doivent se surpasser pour faire face aux géants mondiaux. L’augmentation de la demande et la hausse de la consommation ont donné un nouvel élan, à court terme certainement, pour ces entreprises. Cela a engendré une sur-utilisation des équipements. Pour se maintenir, le secteur public continue de réclamer des allégements, des souplesses, des exonérations, des subventions et d’autres mesures discriminatoires afin de lui permettre d’assurer la pérennité de l’entreprise nationale, de protéger le produit national.

    Là se rejoignent les deux secteurs même s’ils sont différemment traités au plan politique depuis la nouvelle orientation économique du pays. Le secteur public n’a pas bénéficié d’investissements depuis le milieu des années 1980, à l’exception du plan de relance économique et du plan de consolidation de la croissance économique du Président Bouteflika. Le secteur privé n’a profité que de la libéralisation prise en tenaille par l’administration et le système bancaire que les opérateurs considèrent comme les premiers obstacles à toute relance et tout développement de l’entreprise.

    Au deuxième trimestre de l’année 2005, avec des paramètres à peine évolués, les taux d’exploitation, de production et de vente réalisent des résultats au-dessus de la moyenne. 54% du potentiel de production du public a utilisé, durant cette période, 75% de ses capacités alors que 89% du potentiel privé a utilisé plus de 50% de ses capacités. On est loin de la hantise des 30% d’utilisation des capacités du secteur public. La matière première, les ventes soutenues par la demande en hausse ont boosté les entreprises qui relèvent cependant des problèmes en matière d’approvisionnement en énergie électrique. 3% dans le public et 67% du privé ont enregistré des pannes électriques qui ont dépassé 6 jours. Cela en plus de la trésorerie dont la tendance est au négatif pour des raisons liées aux délais de recouvrement, au remboursement des crédits et à un certain ralentissement de la demande.

    Cependant, les deux secteurs affichent des agendas «clean» puisqu’ils ont satisfait leurs commandes. Mieux, 20% du potentiel de production des deux secteurs déclarent avoir exporté et 13,7% avoir des contrats à satisfaire pour le prochain trimestre.

    Par ailleurs, le fonctionnement dans les deux secteurs s’appuie, particulièrement pour le secteur privé, sur les crédits bancaires. En attendant la réforme bancaire, reste un problème qui touche pratiquement tous les secteurs d’activités: le personnel qualifié. Du manoeuvre au responsable de l’administration, le pays souffre d’une carence de ces personnels. L’on a relevé déjà cela lors du lancement des projets de l’habitat. La recherche de manoeuvres par les sociétés chinoises de bâtiment a donné lieu à des anecdotes caustiques frisant la caricature.

    Pour les prévisions, les opérateurs prédisent une tendance à la hausse de la production et de la demande avec une relative stabilité des prix. Les effectifs connaîtront une baisse, selon les prévisions. Autrement dit, l’ambition de création d’emplois serait une illusion.
    Quotidien d’Oran
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 12 novembre 2005, 11h39.

  • #2
    Bonjour THIRGA,

    A tout cela il faudrait ajouter un gros problème pour les boites opérant dans le secteur des services : les télécommunications et autres facilités du genre. C'est un vrai handicap dans certains cas.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

    Commentaire

    Chargement...
    X